Le jeûne de celui qui ne prie pas.
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Le jeûne de celui qui ne prie pas.
Salam alaykom,
Le jeûne de celui qui ne prie pas
Question :
Nous devons connaître le jugement sur le jeûne de celui qui ne prie pas (les prières obligatoires) ?
Réponse :
Celui qui ne prie pas, (alors) son jeûne n'est pas correct et il n'est pas accepté de lui. Ceci, parce que celui qui ne prie pas est un kafir et apostat (murtad), comme Allah dit :
« Mais s'ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la Zakât, ils deviendront vos frères en religion » [sourate At-Tawba :11]
Et aussi la parole du prophète (salallahu 'alayhi wa salam) : « Le pacte entre nous et eux est la prière, celui qui l'abandonne a mécru. » et aussi sa parole (salallahu 'alayhi wa salam): « Entre l'homme et le shirk et le kufr est l'abandon de la prière. » Et certes, c'est la parole des grands compagnons, si ce n'est pas un consensus parmi eux. 'Abdullah Ibn Shaqiq (radiallahu 'anhu) qui était parmi les grands Tabi'un a dit : « Les compagnons du prophète (salallahu 'alayhi wa salam) n'ont vu l'abandon d'aune acte comme étant un kufr, sauf la prière. » De ce fait, si une personne a jeûné cependant qu'il n'a pas prié, alors son jeûne est rejeté et non accepté et il n'est d'aucun avantage pour lui devant Allah le Jour du Jugement. Et nous lui disons : Prie et jeûne, et si tu jeûnes mais ne pries pas, alors ton jeûne n'est pas accepté, car aucun acte d'adoration n'est pas accepté d'un kafir.
Shakyh Ibn Al-'Uthaymin
Fatawa Ramadhan - volume 2, p.751, Fatwa n°763;
Fiqh Al-Ibadat libni 'Uthaymin – p.178-179
Ceux qui Jeûnent [as-siyâm] sans prier, quel est votre conseil à leur égard ?
Mon conseil à leur égard et de bien réfléchir à ce qu'ils font, qu'ils sachent que la prière est le pilier [arkân] le plus important de l'islâm, après les deux témoignages de foi [shahâdatayn]. Celui qui ne prie pas ou qui délaisse la prière par négligence, selon ce que je considère comme l'opinion la plus sûre confirmée par les preuves tirées du Livre [Qur'ân] et de la Sounnah, ainsi que des paroles des compagnons [sahâba], est qu'il est certes, un mécréant [kâfir], d'une mécréance qui le fait sortir de l'Islâm, ayant apostasié [murtad] l'Islâm.
Il ne s'agit pas d'une simple affaire, parce que celui qui est considéré comme un mécréant apostat [kâfir murtad] en Islâm, son jeûne ne sera pas accepté, ni aumône, ni aucun autre acte, selon les paroles d'Allâh Ta'âla :
"Ce qui empêche leurs dons d'être agréés, c'est le fait qu'ils n'ont pas cru en Allah et Son messager, qu'ils ne se rendent à la Salâ que paresseusement, et qu'ils ne dépensent (dans les bonnes œuvres) qu'à contre-cœur" (Sourate 9, Verset 54)
Allâh - Subhannahu wa Ta`âla - explique que leurs dons, bien qu'ils profitent aux autres, ne seront pas acceptés d'eux, à cause de leur mécréance.
Allah dit : "Nous avons considéré l'œuvre qu'ils ont accomplie et Nous l'avons réduite en poussière éparpillée" (Sourate 25, Verset 23)
Ceux donc qui jeûnent et ne prient pas, leur jeûne n'est pas accepté. Il s'agit plutôt d'un acte qui se retournera contre eux , tant qu'ils sont mécréants, comme le Livre et la Sounnah du Prophète (saws) nous le confirment.
Je leur conseille de craindre Allâh et d'être persévérants dans leurs prières, de les accomplir à leurs heures, en commun avec les musulmans [Djamâ'ah al-muslimîn]. Et je leur assure que par la puissance d'Allâh, s'ils font cela, ils trouveront dans leurs cœurs un solide désir d'accomplir la prière, à son heure et en commun, pendant le mois de Ramadhân et après ce mois béni. Parce que si l'homme revient et se repent à son Seigneur d'un repentir sincère, il se peut qu'il devienne après son repentir mieux que ce qu'il était auparavant, comme Allâh Ta'âla le mentionne à propos de Âdam (`alayhi salâm) après que soit arrivé ce qui lui est arrivé, c'est-à-dire après avoir mangé de l'arbre, Allâh Ta'âla dit :
"Son Seigneur l'a ensuite élu, agréé son repentir et l'a guidé" (Sourate 20, Verset 122)
Sources : Madjmu' Fatâwa de Ibn 'Uthaymîne, vol-20 p.86-87
Le jeûne de celui qui ne prie pas
Question :
Nous devons connaître le jugement sur le jeûne de celui qui ne prie pas (les prières obligatoires) ?
Réponse :
Celui qui ne prie pas, (alors) son jeûne n'est pas correct et il n'est pas accepté de lui. Ceci, parce que celui qui ne prie pas est un kafir et apostat (murtad), comme Allah dit :
« Mais s'ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la Zakât, ils deviendront vos frères en religion » [sourate At-Tawba :11]
Et aussi la parole du prophète (salallahu 'alayhi wa salam) : « Le pacte entre nous et eux est la prière, celui qui l'abandonne a mécru. » et aussi sa parole (salallahu 'alayhi wa salam): « Entre l'homme et le shirk et le kufr est l'abandon de la prière. » Et certes, c'est la parole des grands compagnons, si ce n'est pas un consensus parmi eux. 'Abdullah Ibn Shaqiq (radiallahu 'anhu) qui était parmi les grands Tabi'un a dit : « Les compagnons du prophète (salallahu 'alayhi wa salam) n'ont vu l'abandon d'aune acte comme étant un kufr, sauf la prière. » De ce fait, si une personne a jeûné cependant qu'il n'a pas prié, alors son jeûne est rejeté et non accepté et il n'est d'aucun avantage pour lui devant Allah le Jour du Jugement. Et nous lui disons : Prie et jeûne, et si tu jeûnes mais ne pries pas, alors ton jeûne n'est pas accepté, car aucun acte d'adoration n'est pas accepté d'un kafir.
Shakyh Ibn Al-'Uthaymin
Fatawa Ramadhan - volume 2, p.751, Fatwa n°763;
Fiqh Al-Ibadat libni 'Uthaymin – p.178-179
Ceux qui Jeûnent [as-siyâm] sans prier, quel est votre conseil à leur égard ?
Mon conseil à leur égard et de bien réfléchir à ce qu'ils font, qu'ils sachent que la prière est le pilier [arkân] le plus important de l'islâm, après les deux témoignages de foi [shahâdatayn]. Celui qui ne prie pas ou qui délaisse la prière par négligence, selon ce que je considère comme l'opinion la plus sûre confirmée par les preuves tirées du Livre [Qur'ân] et de la Sounnah, ainsi que des paroles des compagnons [sahâba], est qu'il est certes, un mécréant [kâfir], d'une mécréance qui le fait sortir de l'Islâm, ayant apostasié [murtad] l'Islâm.
Il ne s'agit pas d'une simple affaire, parce que celui qui est considéré comme un mécréant apostat [kâfir murtad] en Islâm, son jeûne ne sera pas accepté, ni aumône, ni aucun autre acte, selon les paroles d'Allâh Ta'âla :
"Ce qui empêche leurs dons d'être agréés, c'est le fait qu'ils n'ont pas cru en Allah et Son messager, qu'ils ne se rendent à la Salâ que paresseusement, et qu'ils ne dépensent (dans les bonnes œuvres) qu'à contre-cœur" (Sourate 9, Verset 54)
Allâh - Subhannahu wa Ta`âla - explique que leurs dons, bien qu'ils profitent aux autres, ne seront pas acceptés d'eux, à cause de leur mécréance.
Allah dit : "Nous avons considéré l'œuvre qu'ils ont accomplie et Nous l'avons réduite en poussière éparpillée" (Sourate 25, Verset 23)
Ceux donc qui jeûnent et ne prient pas, leur jeûne n'est pas accepté. Il s'agit plutôt d'un acte qui se retournera contre eux , tant qu'ils sont mécréants, comme le Livre et la Sounnah du Prophète (saws) nous le confirment.
Je leur conseille de craindre Allâh et d'être persévérants dans leurs prières, de les accomplir à leurs heures, en commun avec les musulmans [Djamâ'ah al-muslimîn]. Et je leur assure que par la puissance d'Allâh, s'ils font cela, ils trouveront dans leurs cœurs un solide désir d'accomplir la prière, à son heure et en commun, pendant le mois de Ramadhân et après ce mois béni. Parce que si l'homme revient et se repent à son Seigneur d'un repentir sincère, il se peut qu'il devienne après son repentir mieux que ce qu'il était auparavant, comme Allâh Ta'âla le mentionne à propos de Âdam (`alayhi salâm) après que soit arrivé ce qui lui est arrivé, c'est-à-dire après avoir mangé de l'arbre, Allâh Ta'âla dit :
"Son Seigneur l'a ensuite élu, agréé son repentir et l'a guidé" (Sourate 20, Verset 122)
Sources : Madjmu' Fatâwa de Ibn 'Uthaymîne, vol-20 p.86-87
Ikram_85-
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Re: Le jeûne de celui qui ne prie pas.
Salam alaykum,
Je souligne juste le fait qu'il y a divergence a ce sujet quand au fait de dire de quelqu'un qui ne jeune pas qu'il est kafir; c'est loin de faire l'unanimité chez les ulémas.
Je souligne juste le fait qu'il y a divergence a ce sujet quand au fait de dire de quelqu'un qui ne jeune pas qu'il est kafir; c'est loin de faire l'unanimité chez les ulémas.
L.I.K-
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Re: Le jeûne de celui qui ne prie pas.
Salam alaykom ,
Oui ,c'est vrai ,mais si l'on revient au Hadith du prophète salla Allah alayhi wa sallam qui disait :" bayna lkofr wa l'iman tarko ssalat " (Entre la foi et son contraire le manque de prière )(il s'agit de ma traduction ) ...On voit que c'est clair ,en plus du fait ,que celui qui ne prie pas ,n'a pas droit a être enterré dans des cimetières pour musulmans (et cela fait l'unanimité chez les Oulémas )
Oui ,c'est vrai ,mais si l'on revient au Hadith du prophète salla Allah alayhi wa sallam qui disait :" bayna lkofr wa l'iman tarko ssalat " (Entre la foi et son contraire le manque de prière )(il s'agit de ma traduction ) ...On voit que c'est clair ,en plus du fait ,que celui qui ne prie pas ,n'a pas droit a être enterré dans des cimetières pour musulmans (et cela fait l'unanimité chez les Oulémas )
Ikram_85-
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Re: Le jeûne de celui qui ne prie pas.
Salam alaykum,
Je ne souhaite pas rentrer dans le débat, ce n'est pas le lieu pour cela, mais juste éclaircir deux points;
- l'histoire de l'impossibilité d'être enterré dans un cimetière musulman, merci de fournir les dalils, et tu insinue quel les savants anciens comme modernes sont unanime sur e point, la encore je ne vois pas de preuve de ceci
- tu analyse un hadith et tu en sort une règle généraliste et exhaustive;c'est un grand mal et cela n'est pas permis en Islam pour des gens du commun comme nous sauf si tu atteint le rang de mujtahid mutlaq. Pour info seule une école juridique sur quatre (l'école de l'imam Ahmad) considère kuffar quelqu'un qui ne prie pas (sujet maintes foi débattu dans le forum).
Je ne souhaite pas polémiquer ou allé plus loin ca fait juste 1400 ans que les savants de l'Islam sont divisés et rendent des avis différents sur ces questions; c'est pas à nous ignorant sur un forum de trancher parmi elles. Juste une nassiha, barakllah u fiki
Je ne souhaite pas rentrer dans le débat, ce n'est pas le lieu pour cela, mais juste éclaircir deux points;
- l'histoire de l'impossibilité d'être enterré dans un cimetière musulman, merci de fournir les dalils, et tu insinue quel les savants anciens comme modernes sont unanime sur e point, la encore je ne vois pas de preuve de ceci
- tu analyse un hadith et tu en sort une règle généraliste et exhaustive;c'est un grand mal et cela n'est pas permis en Islam pour des gens du commun comme nous sauf si tu atteint le rang de mujtahid mutlaq. Pour info seule une école juridique sur quatre (l'école de l'imam Ahmad) considère kuffar quelqu'un qui ne prie pas (sujet maintes foi débattu dans le forum).
Je ne souhaite pas polémiquer ou allé plus loin ca fait juste 1400 ans que les savants de l'Islam sont divisés et rendent des avis différents sur ces questions; c'est pas à nous ignorant sur un forum de trancher parmi elles. Juste une nassiha, barakllah u fiki
L.I.K-
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Re: Le jeûne de celui qui ne prie pas.
Salam alaykom LIK
أحكام تارك الصلاة
السؤال :
صرحت الأحاديث الصحاح بكون تارك الصلاة كافراً وإذا أخذنا بظاهر الحديث وجب منع تارك الصلاة عمداً من جميع حقوقه في الإرث ، وتخصيص مقابر خاصة بهم وعدم الصلاة والسلام عليهم ، بحيث إنه لا أمن وسلام على كافر ، ولا ننسى أنه لو قمنا بإحصاء المصلين من بين الرجال المؤمنين وغير المؤمنين قد لا يتعدى 6% والنساء أقل من ذلك ، فما رأي الشرع فيما سبق وما حكم إلقاء السلام أو رده على تارك الصلاة ؟ .
الجواب:
الحمد لله
اختلف العلماء في تارك الصلاة عمداً من المسلمين إذا لم يجحد وجوبها فقال بعضهم هو كافر كفراً يخرج من ملة الإسلام ويعتبر مرتداً ويستتاب ثلاثة أيام فإن تاب فيها ؛ وإلا قتل لردته ، فلا يصلى عليه صلاة الجنازة ولا يدفن في مقابر المسلمين ولا يسلم عليه حياً أو ميتاً ولا يرد عليه السلام ولا يستغفر له ولا يترحم عليه ولا يرث ولا يورث ماله بل يجعل ماله فيئا في بيت مال المسلمين ، سواء كثر تاركو الصلاة عمداً أم قّلوا ، فالحكم لا يختلف بكثرتهم وقلتهم .
وهذا القول هو الأصح والأرجح في الدليل لقول النبي صلى الله عليه وسلم : " العهد الذي بيننا وبينهم الصلاة فمن تركها فقد كفر " أخرجه الإمام أحمد وأهل السنن بإسناد صحيح ، وقوله صلى الله عليه وسلم : " بين الرجل وبين الكفر والشرك ترك الصلاة " أخرجه الإمام مسلم في صحيحه مع أحاديث أخرى في ذلك .
وقال جمهور العلماء إن جحد وجوبها فهو كافر مرتد عن دين الإسلام وحكمه كما تقدم تفصيله في القول الأول ، وإن لم يجحد وجوبها لكنه تركها كسلاً مثلاً فهو مرتكب كبيرة غير أنه لا يخرج بها من ملة الإسلام وتجب استتابته ثلاثة أيام فإن تاب فالحمد لله وإلا قتل حداً لا كفراً ، وعلى هذا يغسل ويكفن ويصلى عليه ويدعى له بالمغفرة والرحمة ويدفن في مقابر المسلمين ويرث ويورث ، وبالجملة تجري عليه أحكام المسلمين العصاة حياً وميتاً .
من فتاوى اللجنة الدائمة 6/49
أحكام تارك الصلاة
السؤال :
صرحت الأحاديث الصحاح بكون تارك الصلاة كافراً وإذا أخذنا بظاهر الحديث وجب منع تارك الصلاة عمداً من جميع حقوقه في الإرث ، وتخصيص مقابر خاصة بهم وعدم الصلاة والسلام عليهم ، بحيث إنه لا أمن وسلام على كافر ، ولا ننسى أنه لو قمنا بإحصاء المصلين من بين الرجال المؤمنين وغير المؤمنين قد لا يتعدى 6% والنساء أقل من ذلك ، فما رأي الشرع فيما سبق وما حكم إلقاء السلام أو رده على تارك الصلاة ؟ .
الجواب:
الحمد لله
اختلف العلماء في تارك الصلاة عمداً من المسلمين إذا لم يجحد وجوبها فقال بعضهم هو كافر كفراً يخرج من ملة الإسلام ويعتبر مرتداً ويستتاب ثلاثة أيام فإن تاب فيها ؛ وإلا قتل لردته ، فلا يصلى عليه صلاة الجنازة ولا يدفن في مقابر المسلمين ولا يسلم عليه حياً أو ميتاً ولا يرد عليه السلام ولا يستغفر له ولا يترحم عليه ولا يرث ولا يورث ماله بل يجعل ماله فيئا في بيت مال المسلمين ، سواء كثر تاركو الصلاة عمداً أم قّلوا ، فالحكم لا يختلف بكثرتهم وقلتهم .
وهذا القول هو الأصح والأرجح في الدليل لقول النبي صلى الله عليه وسلم : " العهد الذي بيننا وبينهم الصلاة فمن تركها فقد كفر " أخرجه الإمام أحمد وأهل السنن بإسناد صحيح ، وقوله صلى الله عليه وسلم : " بين الرجل وبين الكفر والشرك ترك الصلاة " أخرجه الإمام مسلم في صحيحه مع أحاديث أخرى في ذلك .
وقال جمهور العلماء إن جحد وجوبها فهو كافر مرتد عن دين الإسلام وحكمه كما تقدم تفصيله في القول الأول ، وإن لم يجحد وجوبها لكنه تركها كسلاً مثلاً فهو مرتكب كبيرة غير أنه لا يخرج بها من ملة الإسلام وتجب استتابته ثلاثة أيام فإن تاب فالحمد لله وإلا قتل حداً لا كفراً ، وعلى هذا يغسل ويكفن ويصلى عليه ويدعى له بالمغفرة والرحمة ويدفن في مقابر المسلمين ويرث ويورث ، وبالجملة تجري عليه أحكام المسلمين العصاة حياً وميتاً .
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Ikram_85-
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Re: Le jeûne de celui qui ne prie pas.
Je ne cherche nullement à polémiquer ,bien sur je ss tout à fait ignorante sur ce point ,mais ce dont j'en suis sure ,c'est que "Assalat imado ddine " ...Je suis loin de dire que telle personne est Kafir ,je n'ose d'ailleurs meme pas y penser ,
Juste pour éclaircir l'idée ,Les Oulémas ,quand il s se sont divisés ,ils se sont divisés quant au fait de la raison pour laquelle la personne ne prie pas ,alors si c'est parce qu'elle ne croit pas en la prière,dans ce cas l'opinion fait l'unanimité que la personne est Kafir ...Alors que si elle ne priait pas par fainéantise ,mais qui croit en la prière comme obligatoire , c'est là où les oulémas se sont divisés ,sur le châtiment à porter à cette personne ..Wa Allaho a3lam .
Juste pour éclaircir l'idée ,Les Oulémas ,quand il s se sont divisés ,ils se sont divisés quant au fait de la raison pour laquelle la personne ne prie pas ,alors si c'est parce qu'elle ne croit pas en la prière,dans ce cas l'opinion fait l'unanimité que la personne est Kafir ...Alors que si elle ne priait pas par fainéantise ,mais qui croit en la prière comme obligatoire , c'est là où les oulémas se sont divisés ,sur le châtiment à porter à cette personne ..Wa Allaho a3lam .
Ikram_85-
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Date d'inscription : 02/08/2010
Re: Le jeûne de celui qui ne prie pas.
Et à lire aussi :
l’abandon de la prière par paresse
Question : Si je m’abstiens de prier par paresse, doit-on me considérer comme un mécréant ou comme un musulman pécheur ?
Réponse
Louange à Allah
L’imam Ahmad soutient l’impiété de celui qui abandonne la prière par paresse. Cet avis est le plus solide parce qu’étayé par des arguments tirés du Coran, de la Sunna, des propos des anciens et de l’examen exact. Voir ash-Sharh al-mumti’ ala zad al-mustaqna, 2/26.
Celui qui réfléchit profondément sur les textes du Coran et de la Sunna découvre qu’ils indiquent que celui qui abandonne la prière tombe dans l’infidélité qui l’exclut de la religion. Voici ce qu’en dit le Coran : « Mais s' ils se repentent, accomplissent la Salâ et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. » (Coran, 9:11).
Les arguments à tirer de ce verset consistent en ceci que Allah le Très Haut fait reposer notre fraternité avec les polythéistes sur trois conditions : le repentir du polythéisme, l’observance de la prière et l’acquittement de la zakat. S’ils rompent avec le polythéisme sans prier ni payer la zakat, ils ne seront pas nos frères. S’ils célèbrent la prière et n’acquittent par la zakat, ils ne seront pas non plus nos frères. La fraternité en religion n’est exclue que quand l’individu quitte entièrement la religion. La désobéissance ne l’annihile pas et il y a mécréance et mécréance moindre. Allah le Très Haut dit encore à ce propos : « Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, » (Coran, 19 :59 ). L’argument que donne ce verset se présente ainsi : après avoir parlé de ceux qui négligent la prière et se livrent à leur passion, Allah dit : « à l’exception de celui qui se repent et croit » Ce qui implique qu’au moment où les intéressés négligent la prière et se livrent à leur passion, ils ne sont pas croyants.
Quant à l’indication par la Sunna de l’impiété de celui qui abandonne la prière, elle réside dans les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) « l’engagement qui nous lie à eux repose sur la prière. Quiconque l’abandonne devient mécréant ». (Rapporté par Ahmad, Abou Dawoud, at-Tarmidhi, an-Nassaï et Ibn Madja. L’impiété dont il est question ici est celle qui exclut son auteur de la religion car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) considère la prière comme le signe qui permet de distinguer entre les croyants et les mécréants. Or il est bien connu que la voie de l’impiété n’est pas celle de l’Islam et quiconque n’est pas lié par ledit engagement fait partie des infidèles.
Le hadith d’Awf Ibn Malick (P.A.a) va dans ce sens car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) y dit : « les meilleurs de vos chefs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, ceux qui prient pour vous et pour qui vous priez. Les pires de vos chefs sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, ceux que vous maudissez et qui vous maudissent » On lui dit alors : ô messager d’Allah, ne devrons-nous pas les combattre par l’épée ? « Non, tant qu’ils célébreront avec vous la prière » conclut-il. Ce hadith indique que l’on doit prendre l’épée et combattre les gouvernants qui n’observent pas la prière. Or il n’est pas permis de s’opposer violemment aux gouvernants que quand ils commettent une impiété claire que nous pouvons prouver grâce à une évidence venue d’Allah le Très Haut. A ce propos, Ubada Ibn Samit (P.A.a) dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) nous a appelés et nous lui avons prêté serment et il nous a engagés à l’écouter et à lui obéir dans ce qui nous attire comme dans ce que nous réprouvons ; dans ce qui nous est facile comme dans ce qui nous est difficile, de sorte à le préférer à nous-mêmes et à ne pas disputer le pouvoir à ses détenteurs, à moins, dit-il, que vous ne constatiez une impiété claire que pouvez prouver grâce à une évidence venue d’Allah » (rapporté dans les Deux Sahih). Ceci indique que l’abandon de la prière de la part des gouvernants, qui nous autorise à les combattre, constitue une impiété claire que nous devons pouvoir prouver grâce à une évidence venue d’Allah.
Si l’on dit : pourquoi pas penser que ces textes visent celui dot l’abandon de la prière repose sur la négation de son caractère obligatoire ?
Nous disons que cela n’est pas permis parce qu’il implique deux choses à éviter. La première consiste à annuler l’aspect considéré par le législateur et sur lequel il fait reposer le jugement. En effet, le jugement de l’infidélité est lié par le législateur à l’abandon et pas à la négation. De même il fait dépendre la fraternité en religion de l’observance de la prière et non de l’affirmation de son caractère obligatoire. En effet, Allah le Très Haut n’a pas dit : « S’ils se repentent et reconnaissent l’obligation de prier » et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) n’a pas dit : « Seule la négation du caractère obligatoire de la prière sépare le fidèle de l’impiété et du polythéisme ou «l’engagement qui nous lie à eux repose sur la reconnaissance du caractère obligatoire de la prière. Quiconque en nie le caractère obligatoire est mécréant. » Si ce sens était voulu par Allah le Très Haut et son Messager, le fait de ne pas l’exprimer clairement serait contraire à la bonne explication pour laquelle le Coran est révélé.
A ce propos, le Très Haut dit : « Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. » (Coran,16 :89) et dit à l’adresse de Son prophète : « En vérité c' est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c' est Nous qui en sommes gardien. ». La deuxième chose à éviter est de considérer un aspect dont le législateur ne fait pas dépendre le jugement. En effet, la négation du caractère obligatoire des cinq prières entraîne l’impiété de tout musulman qui n’a aucune excuse de l’ignorer. Qu’il pratique la prière ou pas. Si une personne acquittait les cinq prières en respectant leurs conditions, leurs parties essentielles, leurs pratiques obligatoires et leurs pratiques recommandées tout en niant sans excuse leur caractère obligatoire, elle n’en serait pas moins mécréante malgré son observance des prières.
De ceci ressort que le fait d’appliquer ces textes à celui qui abandonne la prière et nie son caractère obligatoire n’est pas juste. Ce qui est juste c’est que celui qui abandonne la prière tombe dans une impiété qui l’exclut de l’Islam. Cette idée est indiquée clairement dans un hadith rapporté par Abou Hatim dans ses Sunan d’après Ubada Ibn Samit (P.A.a) qui a dit : « Le Messager d’Allah nous disait ceci en guise de recommandation : n’associez rien à Allah, n’abandonnez pas la prière. Quiconque l’abandonne délibérément s’exclut de l’Islam ». En plus, si nous interprétons «l’abandon » par «la négation », il serait inutile de spécifier la prière, car le résultat s’étendrait à la zakat, au jeûne et au pèlerinage. Car celui qui nie le caractère obligatoire de l’un de ces piliers et l’abandonne devient un mécréant, s’il n’est pas excusable pour son ignorance.
Comme les arguments textuels puisés dans la Révélation, les arguments rationnels aussi indiquent l’impiété de celui qui abandonne la prière. Car comment peut-on adhérer à la croyance tout en abandonnant la prière qui constitue le support de la religion et pour l’exhortation à laquelle a été rapporté des textes qui poussent toute personne raisonnable à l’observer ; et pour la mise en garde contre l’abandon de laquelle a été rapporté des textes qui incitent toue personne raisonnable à éviter son abandon ? Son abandon malgré ces facteurs implique absence de croyance.
Si quelqu’un dit : n’est il pas probable que l’impiété dont il est question dans le cas de celui qui abandonne la prière porte sur les bienfaits et ne serait pas celle qui exclut de la religion ? Ne s’agit-il pas d’une impiété en deçà de l’impiété majeure à l’instar des propos du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) : « Deux actes perpétrés par les gens impliquent l’impiété : la remise en cause de la généalogie et les cris pour un mort » et ses propos : « insulter un musulman est un comportement de dévoyé et le combattre est une impiété » et des propos similaires ?
Nous disons que la théorisation de cette probabilité est invalidée par plusieurs facteurs :
Le premier est que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) considère la prière comme la limite séparant la croyance et l’impiété et distinguant entre les croyants et les mécréants d’une façon nette. Ce qui est séparé par la limite ne peut pas se mélanger.
Le deuxième est que la prière constitue un pilier de l’Islam. Par conséquent, quand celui qui l’abandonne est taxé de mécréant, cela implique qu’il s’agit bien d’une impiété qui exclut son auteur de l’Islam car elle revient à détruire un des piliers de l’Islam, contrairement à l’impiété générale dont on qualifie celui qui commet n’importe quel acte de mécréance.
Le troisième est qu’il y a d’autres textes qui prouvent que l’impiété de celui qui abandonne la prière est bien celle qui exclut son auteur de la religion. Dans ce cas, il faut entendre par mécréance ce qu’indiquent des textes concordants.
Le quatrième est que l’usage des termes «l’impiété » subit des variations. A propos de l’abandon de la prière, il dit : « Seul ... sépare le serviteur du polythéisme et de l’impiété ». L’emploi de l’article «la » indique qu’il s’agit de la vraie mécréance. Sans l’article on comprendrait une impiété indéfinie. Il en serait de même de l’emploi du verbe qui signifierait qu’un tel acte implique une impiété ou traduit une impiété mais ne représente pas l’impiété absolue qui exclut son auteur de l’Islam.
Dans son ouvrage intitulé Iqtidha as-sirat al-mustaqim, p. 70 édition as-Sunna al-Muhamamdiyya, Cheikh al-Islam ibn Taymiyya dit en guise de commentaire des propos du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) : « Deux actes perpétrés par les gens impliquent une impiété .. » : « ses propos : impliquent une impiété signifient que ces actes constituent une impiété véhiculée par les gens. Les deux actes constituent une impiété car ils relèvent des actes de mécréance que les gens ne cessent de perpétuer. Mais il n’est pas dit que toute personne porteuse d’une portion de mécréance est nécessairement mécréante dans le sens plein du terme. Car il faudrait pour cela que sa mécréance soit pleine. De même, il n’est pas dit que toute personne porteuse d’une portion de croyance devient croyante à part entière. Car il faudrait qu’elle possède une croyance réelle. Aussi existe-t-il une différence entre «l’impiété » avec l’article défini qui est mentionné dans les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) «Seul l’abandon de la prière sépare le serviteur de l’impiété et du polythéisme » et une impiété indéterminée citée dans une phrase affirmative ». Fin de ses propos (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde).
S’il est clair que celui qui abandonne la prière sans excuse commet une impiété qui l’exclut de la religion aux termes des arguments présents, l’avis juste s’avère celui soutenu par l’imam Ahmad, qui correspond aussi à l’un des avis de Shafi’i sur le sujet d’après une affirmation d’Ibn Kathir dans le cadre de son commentaire des propos du Très Haut : «Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, » (Coran, 19 : 59). Dans son ouvrage intitulé As-salât, Ibn al-Qayyim affirme que cet avis est l’un des deux ainsi soutenus dans l’école shafi’ite et que at-Tahawi l’a rapporté directement de Shafi’i lui-même.
Cet avis s’atteste dans les propos de la majorité des Compagnons. Bien plus, d’aucuns disent qu’il fut l’objet d’un consensus en leur sein. Abd Allah Ibn Shaqiq dit : « L’abandon d’aucun acte n’était perçu par eux comme une impiété, hormis la prière » (rapporté par at-Tarmidhi, et al-Hakim l’a authentifié sur la base des conditions de Boukhari et Mouslim). Ishaq Ibn Rahouya, l’imam bien connu, a dit : « Il a été rapporté de façon sûre que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit que celui qui abandonne la prière est un mécréant. Ce qui a été l’avis des ulémas depuis l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) jusqu’à nos jours c’est que celui qui abandonne la prière délibérément sans excuse et persiste dans son attitude jusqu’à la sortie de l’heure de la prière est un mécréant. Ibn Hazm affirme que cet avis a été rapporté d’Omar, d’Abd Rahman Ibn Awf, de Mouadh Ibn Djabal, d’Abou Hourayra et d’autres compagnons. Et il dit : nous ne connaissons aucun compagnon qui aurait soutenu le contraire. Les propos d’Ibn Hazm ont été rapportés par al-Moundhiri dans At-targhib wa at-tarhib et il a ajouté les noms des Compagnons : Abd Allah Ibn Masoud, Abd Allah Ibn Abbas, Djabir Ibn Abd Allah et Abou Darda (P.A.a). Ensuite il dit : « En dehors des Compagnons, (l’avis est soutenu par ) Ahmad Ibn Hanbal, Ishaq Ibn Rahouya, Abd Allah Ibn al-Moubarak, an-Nakhai, al-Hakam Ibn Utba, Ayyoub as-Sikhtiyani, Ibn Harb et d’autres ». Allah le sait mieux.
Rissala fi hukmi tarik as-salat par Cheikh Muhammad Ibn Salih al-Uthaymine
l’abandon de la prière par paresse
Question : Si je m’abstiens de prier par paresse, doit-on me considérer comme un mécréant ou comme un musulman pécheur ?
Réponse
Louange à Allah
L’imam Ahmad soutient l’impiété de celui qui abandonne la prière par paresse. Cet avis est le plus solide parce qu’étayé par des arguments tirés du Coran, de la Sunna, des propos des anciens et de l’examen exact. Voir ash-Sharh al-mumti’ ala zad al-mustaqna, 2/26.
Celui qui réfléchit profondément sur les textes du Coran et de la Sunna découvre qu’ils indiquent que celui qui abandonne la prière tombe dans l’infidélité qui l’exclut de la religion. Voici ce qu’en dit le Coran : « Mais s' ils se repentent, accomplissent la Salâ et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. » (Coran, 9:11).
Les arguments à tirer de ce verset consistent en ceci que Allah le Très Haut fait reposer notre fraternité avec les polythéistes sur trois conditions : le repentir du polythéisme, l’observance de la prière et l’acquittement de la zakat. S’ils rompent avec le polythéisme sans prier ni payer la zakat, ils ne seront pas nos frères. S’ils célèbrent la prière et n’acquittent par la zakat, ils ne seront pas non plus nos frères. La fraternité en religion n’est exclue que quand l’individu quitte entièrement la religion. La désobéissance ne l’annihile pas et il y a mécréance et mécréance moindre. Allah le Très Haut dit encore à ce propos : « Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, » (Coran, 19 :59 ). L’argument que donne ce verset se présente ainsi : après avoir parlé de ceux qui négligent la prière et se livrent à leur passion, Allah dit : « à l’exception de celui qui se repent et croit » Ce qui implique qu’au moment où les intéressés négligent la prière et se livrent à leur passion, ils ne sont pas croyants.
Quant à l’indication par la Sunna de l’impiété de celui qui abandonne la prière, elle réside dans les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) « l’engagement qui nous lie à eux repose sur la prière. Quiconque l’abandonne devient mécréant ». (Rapporté par Ahmad, Abou Dawoud, at-Tarmidhi, an-Nassaï et Ibn Madja. L’impiété dont il est question ici est celle qui exclut son auteur de la religion car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) considère la prière comme le signe qui permet de distinguer entre les croyants et les mécréants. Or il est bien connu que la voie de l’impiété n’est pas celle de l’Islam et quiconque n’est pas lié par ledit engagement fait partie des infidèles.
Le hadith d’Awf Ibn Malick (P.A.a) va dans ce sens car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) y dit : « les meilleurs de vos chefs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, ceux qui prient pour vous et pour qui vous priez. Les pires de vos chefs sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, ceux que vous maudissez et qui vous maudissent » On lui dit alors : ô messager d’Allah, ne devrons-nous pas les combattre par l’épée ? « Non, tant qu’ils célébreront avec vous la prière » conclut-il. Ce hadith indique que l’on doit prendre l’épée et combattre les gouvernants qui n’observent pas la prière. Or il n’est pas permis de s’opposer violemment aux gouvernants que quand ils commettent une impiété claire que nous pouvons prouver grâce à une évidence venue d’Allah le Très Haut. A ce propos, Ubada Ibn Samit (P.A.a) dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) nous a appelés et nous lui avons prêté serment et il nous a engagés à l’écouter et à lui obéir dans ce qui nous attire comme dans ce que nous réprouvons ; dans ce qui nous est facile comme dans ce qui nous est difficile, de sorte à le préférer à nous-mêmes et à ne pas disputer le pouvoir à ses détenteurs, à moins, dit-il, que vous ne constatiez une impiété claire que pouvez prouver grâce à une évidence venue d’Allah » (rapporté dans les Deux Sahih). Ceci indique que l’abandon de la prière de la part des gouvernants, qui nous autorise à les combattre, constitue une impiété claire que nous devons pouvoir prouver grâce à une évidence venue d’Allah.
Si l’on dit : pourquoi pas penser que ces textes visent celui dot l’abandon de la prière repose sur la négation de son caractère obligatoire ?
Nous disons que cela n’est pas permis parce qu’il implique deux choses à éviter. La première consiste à annuler l’aspect considéré par le législateur et sur lequel il fait reposer le jugement. En effet, le jugement de l’infidélité est lié par le législateur à l’abandon et pas à la négation. De même il fait dépendre la fraternité en religion de l’observance de la prière et non de l’affirmation de son caractère obligatoire. En effet, Allah le Très Haut n’a pas dit : « S’ils se repentent et reconnaissent l’obligation de prier » et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) n’a pas dit : « Seule la négation du caractère obligatoire de la prière sépare le fidèle de l’impiété et du polythéisme ou «l’engagement qui nous lie à eux repose sur la reconnaissance du caractère obligatoire de la prière. Quiconque en nie le caractère obligatoire est mécréant. » Si ce sens était voulu par Allah le Très Haut et son Messager, le fait de ne pas l’exprimer clairement serait contraire à la bonne explication pour laquelle le Coran est révélé.
A ce propos, le Très Haut dit : « Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. » (Coran,16 :89) et dit à l’adresse de Son prophète : « En vérité c' est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c' est Nous qui en sommes gardien. ». La deuxième chose à éviter est de considérer un aspect dont le législateur ne fait pas dépendre le jugement. En effet, la négation du caractère obligatoire des cinq prières entraîne l’impiété de tout musulman qui n’a aucune excuse de l’ignorer. Qu’il pratique la prière ou pas. Si une personne acquittait les cinq prières en respectant leurs conditions, leurs parties essentielles, leurs pratiques obligatoires et leurs pratiques recommandées tout en niant sans excuse leur caractère obligatoire, elle n’en serait pas moins mécréante malgré son observance des prières.
De ceci ressort que le fait d’appliquer ces textes à celui qui abandonne la prière et nie son caractère obligatoire n’est pas juste. Ce qui est juste c’est que celui qui abandonne la prière tombe dans une impiété qui l’exclut de l’Islam. Cette idée est indiquée clairement dans un hadith rapporté par Abou Hatim dans ses Sunan d’après Ubada Ibn Samit (P.A.a) qui a dit : « Le Messager d’Allah nous disait ceci en guise de recommandation : n’associez rien à Allah, n’abandonnez pas la prière. Quiconque l’abandonne délibérément s’exclut de l’Islam ». En plus, si nous interprétons «l’abandon » par «la négation », il serait inutile de spécifier la prière, car le résultat s’étendrait à la zakat, au jeûne et au pèlerinage. Car celui qui nie le caractère obligatoire de l’un de ces piliers et l’abandonne devient un mécréant, s’il n’est pas excusable pour son ignorance.
Comme les arguments textuels puisés dans la Révélation, les arguments rationnels aussi indiquent l’impiété de celui qui abandonne la prière. Car comment peut-on adhérer à la croyance tout en abandonnant la prière qui constitue le support de la religion et pour l’exhortation à laquelle a été rapporté des textes qui poussent toute personne raisonnable à l’observer ; et pour la mise en garde contre l’abandon de laquelle a été rapporté des textes qui incitent toue personne raisonnable à éviter son abandon ? Son abandon malgré ces facteurs implique absence de croyance.
Si quelqu’un dit : n’est il pas probable que l’impiété dont il est question dans le cas de celui qui abandonne la prière porte sur les bienfaits et ne serait pas celle qui exclut de la religion ? Ne s’agit-il pas d’une impiété en deçà de l’impiété majeure à l’instar des propos du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) : « Deux actes perpétrés par les gens impliquent l’impiété : la remise en cause de la généalogie et les cris pour un mort » et ses propos : « insulter un musulman est un comportement de dévoyé et le combattre est une impiété » et des propos similaires ?
Nous disons que la théorisation de cette probabilité est invalidée par plusieurs facteurs :
Le premier est que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) considère la prière comme la limite séparant la croyance et l’impiété et distinguant entre les croyants et les mécréants d’une façon nette. Ce qui est séparé par la limite ne peut pas se mélanger.
Le deuxième est que la prière constitue un pilier de l’Islam. Par conséquent, quand celui qui l’abandonne est taxé de mécréant, cela implique qu’il s’agit bien d’une impiété qui exclut son auteur de l’Islam car elle revient à détruire un des piliers de l’Islam, contrairement à l’impiété générale dont on qualifie celui qui commet n’importe quel acte de mécréance.
Le troisième est qu’il y a d’autres textes qui prouvent que l’impiété de celui qui abandonne la prière est bien celle qui exclut son auteur de la religion. Dans ce cas, il faut entendre par mécréance ce qu’indiquent des textes concordants.
Le quatrième est que l’usage des termes «l’impiété » subit des variations. A propos de l’abandon de la prière, il dit : « Seul ... sépare le serviteur du polythéisme et de l’impiété ». L’emploi de l’article «la » indique qu’il s’agit de la vraie mécréance. Sans l’article on comprendrait une impiété indéfinie. Il en serait de même de l’emploi du verbe qui signifierait qu’un tel acte implique une impiété ou traduit une impiété mais ne représente pas l’impiété absolue qui exclut son auteur de l’Islam.
Dans son ouvrage intitulé Iqtidha as-sirat al-mustaqim, p. 70 édition as-Sunna al-Muhamamdiyya, Cheikh al-Islam ibn Taymiyya dit en guise de commentaire des propos du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) : « Deux actes perpétrés par les gens impliquent une impiété .. » : « ses propos : impliquent une impiété signifient que ces actes constituent une impiété véhiculée par les gens. Les deux actes constituent une impiété car ils relèvent des actes de mécréance que les gens ne cessent de perpétuer. Mais il n’est pas dit que toute personne porteuse d’une portion de mécréance est nécessairement mécréante dans le sens plein du terme. Car il faudrait pour cela que sa mécréance soit pleine. De même, il n’est pas dit que toute personne porteuse d’une portion de croyance devient croyante à part entière. Car il faudrait qu’elle possède une croyance réelle. Aussi existe-t-il une différence entre «l’impiété » avec l’article défini qui est mentionné dans les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) «Seul l’abandon de la prière sépare le serviteur de l’impiété et du polythéisme » et une impiété indéterminée citée dans une phrase affirmative ». Fin de ses propos (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde).
S’il est clair que celui qui abandonne la prière sans excuse commet une impiété qui l’exclut de la religion aux termes des arguments présents, l’avis juste s’avère celui soutenu par l’imam Ahmad, qui correspond aussi à l’un des avis de Shafi’i sur le sujet d’après une affirmation d’Ibn Kathir dans le cadre de son commentaire des propos du Très Haut : «Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, » (Coran, 19 : 59). Dans son ouvrage intitulé As-salât, Ibn al-Qayyim affirme que cet avis est l’un des deux ainsi soutenus dans l’école shafi’ite et que at-Tahawi l’a rapporté directement de Shafi’i lui-même.
Cet avis s’atteste dans les propos de la majorité des Compagnons. Bien plus, d’aucuns disent qu’il fut l’objet d’un consensus en leur sein. Abd Allah Ibn Shaqiq dit : « L’abandon d’aucun acte n’était perçu par eux comme une impiété, hormis la prière » (rapporté par at-Tarmidhi, et al-Hakim l’a authentifié sur la base des conditions de Boukhari et Mouslim). Ishaq Ibn Rahouya, l’imam bien connu, a dit : « Il a été rapporté de façon sûre que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit que celui qui abandonne la prière est un mécréant. Ce qui a été l’avis des ulémas depuis l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) jusqu’à nos jours c’est que celui qui abandonne la prière délibérément sans excuse et persiste dans son attitude jusqu’à la sortie de l’heure de la prière est un mécréant. Ibn Hazm affirme que cet avis a été rapporté d’Omar, d’Abd Rahman Ibn Awf, de Mouadh Ibn Djabal, d’Abou Hourayra et d’autres compagnons. Et il dit : nous ne connaissons aucun compagnon qui aurait soutenu le contraire. Les propos d’Ibn Hazm ont été rapportés par al-Moundhiri dans At-targhib wa at-tarhib et il a ajouté les noms des Compagnons : Abd Allah Ibn Masoud, Abd Allah Ibn Abbas, Djabir Ibn Abd Allah et Abou Darda (P.A.a). Ensuite il dit : « En dehors des Compagnons, (l’avis est soutenu par ) Ahmad Ibn Hanbal, Ishaq Ibn Rahouya, Abd Allah Ibn al-Moubarak, an-Nakhai, al-Hakam Ibn Utba, Ayyoub as-Sikhtiyani, Ibn Harb et d’autres ». Allah le sait mieux.
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