Jouis de ta vie !
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Jouis de ta vie !
Jouis de ta vie.
Cheikh Muhammad al'Arifi
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
Louange à Allah, que la paix et la bénédiction soient sur celui qui n'est suivi d'aucun autre prophète...
J'avais seize ans quand j'eus entre les mains un livre intitulé « L'art des relations humaines » de Dale Carnegie. C'était un livre formidable que je lus plusieurs fois.
Puis je découvris que Carnegie s'était suicidé. J'eus la conviction que, malgré son mérite et sa distinction, son livre ne lui avait été d'aucune utilité. Alors, je fis une recherche dans notre propre histoire et découvris que la biographie du Messager d'Allah (bénédiction et salut d'Allah sur lui) et de ses compagnons, ainsi que les événements dans la vie d'hommes exceptionnels de notre communauté, nous suffisent amplement. Dès cet instant, je me lançai dans la composition de ce livre sur l'art des relations humaines.
Exorde
L'objectif n'est pas que tu lises un livre...
mais bel et bien que tu en tires profit...
Voici la présentation de ce livre, ce livre est composer de 91 petits chapitres, j'essayerai d'en faire un par jour incha allah en résument très briéfement, avec quelques histoires, réflexions et anectodes de l'auteur tout en ce reposant sur la vie du Messager d'Allah (bénédiction et salut d'Allah sur lui) et de ses compagnons principalement comme dit dans l'introduction ci-dessus.
Je demanderai de ne pas poster de commentaires sur le post pour faciliter la lecture de chacun, et pour toutes sugestions de me faire un message sur ma boite de récéption s'il vous plait.
Petite parenthése ce livre est du cheikh Muhammad al'Arifi je suis conscient que il y à des controverses à son sujet mais je vourdai que l'on me laisse me faire partager ma lecture de ce livre et si vous remarquez une phrase ou un passage que j'aurai noté est qui soit ambiguë ou douteux, veuillez me le faire connaître pour régler le problème.
(1)Ceux-là n'en tireront pas profit...
Sais-tu qui est celui qui ne tirera aucun bénéfice de ce livre, ni d'aucun livre sur les compétences?!
C'est ce pauvre individu qui se résigne à ses erreurs, se satisfait de ses capacités et dit : « C'est ma nature avec laquelle j'ai grandi. Je m'y suis habitué et je ne pourrai pas changer ma manière de faire. Les gens sont habitués à me voir ainsi. Que je sois comme Khalid dans sa façon de parler, comme Ahmad dans sa jovialité ou Ziyad dans l'amour que les gens lui portent...? C'est chose impossible ! »
C'est le malheur de nombre de gens ! Pourquoi jeter sur soi-même ce regard d'infériorité ? Pourquoi jeter un regard détourné sur ceux qui sont debout au sommet de la montagne et se dévaloriser, se jugeant incapable d'y parvenir comme eux ou du moins l'escalader comme ils ont fait...
Celui qui redoute d'escalader les montagnes
Vivra à jamais entre les trous
Sois donc un héros et prends la résolution, dès maintenant, de mettre en pratique les compétences dont tu es convaincu de l'utilité. Sois quelqu'un qui réussit ! Transforme ta morosité en sourire, ton vague à l'âme en gaieté, ton avarice en générosité, ta colère en indulgence ! Transforme tes infortunes en joies et ta foi en arme !
Jouis de ta vie... car la vie est courte et il n'y a pas de temps pour les soucis.
Quant à savoir comment y parvenir, c'est justement la raison pour laquelle j'ai écrit ce livre. Sois avec moi et nous parviendrons au but avec la permission d'Allah.
Est resté en notre compagnie...
le héros qui possède la détermination et la persévérance pour développer ses compétences et tirer profit de ses capacités.
(2)Qu'apprendrons-nous ?
La loi de la vie est que l'homme oscille entre le doux et l'amer.
Ceci étant, viens et cherchons ensemble un moyens de faire durer nos joies et de surmonter nos chagrins.
Pourquoi dans bien des cas, accordons-nous aux malheurs et aux peines plus de place qu'ils ne méritent ?
Ainsi, nous restons soucieux des jours durant, alors que nous pourrions réduire ce souci à une heure seulement.
Nous nous affligeons au sujet d'une chose qui ne mérite pas autant d'affliction... Pourquoi?!
Je reconnais que la tristesse et le souci s'attaquent au cœur et y pénètrent sans en demander la permission. Mais, à chaque porte de souci qui s'ouvre, il existe mille moyens de la fermer. Cela fait partie de ce que nous apprendrons.
Voyons une autre chose : que des gens aimables voyons-nous... ceux que les autres sont contents de rencontrer, à qui ils aiment bien tenir compagnie. N'as-tu jamais songé à être l'un d'entre-eux ?
Pourquoi te contentes-tu d'être toujours admiratif et ne t'efforces-tu jamais à susciter l'admiration ?!
Nous apprendrons, ici, comment devenir un tel homme.
Nous étudierons les moyens de séduire les gens !
Un mot...
Le succès ne consiste pas à découvrir
Ce que les autres aiment
Mais bel et bien à mettre en pratique les compétences
Qui te permettront de gagner leur amour.
Cheikh Muhammad al'Arifi
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
Louange à Allah, que la paix et la bénédiction soient sur celui qui n'est suivi d'aucun autre prophète...
J'avais seize ans quand j'eus entre les mains un livre intitulé « L'art des relations humaines » de Dale Carnegie. C'était un livre formidable que je lus plusieurs fois.
Puis je découvris que Carnegie s'était suicidé. J'eus la conviction que, malgré son mérite et sa distinction, son livre ne lui avait été d'aucune utilité. Alors, je fis une recherche dans notre propre histoire et découvris que la biographie du Messager d'Allah (bénédiction et salut d'Allah sur lui) et de ses compagnons, ainsi que les événements dans la vie d'hommes exceptionnels de notre communauté, nous suffisent amplement. Dès cet instant, je me lançai dans la composition de ce livre sur l'art des relations humaines.
Exorde
L'objectif n'est pas que tu lises un livre...
mais bel et bien que tu en tires profit...
Voici la présentation de ce livre, ce livre est composer de 91 petits chapitres, j'essayerai d'en faire un par jour incha allah en résument très briéfement, avec quelques histoires, réflexions et anectodes de l'auteur tout en ce reposant sur la vie du Messager d'Allah (bénédiction et salut d'Allah sur lui) et de ses compagnons principalement comme dit dans l'introduction ci-dessus.
Je demanderai de ne pas poster de commentaires sur le post pour faciliter la lecture de chacun, et pour toutes sugestions de me faire un message sur ma boite de récéption s'il vous plait.
Petite parenthése ce livre est du cheikh Muhammad al'Arifi je suis conscient que il y à des controverses à son sujet mais je vourdai que l'on me laisse me faire partager ma lecture de ce livre et si vous remarquez une phrase ou un passage que j'aurai noté est qui soit ambiguë ou douteux, veuillez me le faire connaître pour régler le problème.
(1)Ceux-là n'en tireront pas profit...
Sais-tu qui est celui qui ne tirera aucun bénéfice de ce livre, ni d'aucun livre sur les compétences?!
C'est ce pauvre individu qui se résigne à ses erreurs, se satisfait de ses capacités et dit : « C'est ma nature avec laquelle j'ai grandi. Je m'y suis habitué et je ne pourrai pas changer ma manière de faire. Les gens sont habitués à me voir ainsi. Que je sois comme Khalid dans sa façon de parler, comme Ahmad dans sa jovialité ou Ziyad dans l'amour que les gens lui portent...? C'est chose impossible ! »
C'est le malheur de nombre de gens ! Pourquoi jeter sur soi-même ce regard d'infériorité ? Pourquoi jeter un regard détourné sur ceux qui sont debout au sommet de la montagne et se dévaloriser, se jugeant incapable d'y parvenir comme eux ou du moins l'escalader comme ils ont fait...
Celui qui redoute d'escalader les montagnes
Vivra à jamais entre les trous
Sois donc un héros et prends la résolution, dès maintenant, de mettre en pratique les compétences dont tu es convaincu de l'utilité. Sois quelqu'un qui réussit ! Transforme ta morosité en sourire, ton vague à l'âme en gaieté, ton avarice en générosité, ta colère en indulgence ! Transforme tes infortunes en joies et ta foi en arme !
Jouis de ta vie... car la vie est courte et il n'y a pas de temps pour les soucis.
Quant à savoir comment y parvenir, c'est justement la raison pour laquelle j'ai écrit ce livre. Sois avec moi et nous parviendrons au but avec la permission d'Allah.
Est resté en notre compagnie...
le héros qui possède la détermination et la persévérance pour développer ses compétences et tirer profit de ses capacités.
(2)Qu'apprendrons-nous ?
La loi de la vie est que l'homme oscille entre le doux et l'amer.
Ceci étant, viens et cherchons ensemble un moyens de faire durer nos joies et de surmonter nos chagrins.
Pourquoi dans bien des cas, accordons-nous aux malheurs et aux peines plus de place qu'ils ne méritent ?
Ainsi, nous restons soucieux des jours durant, alors que nous pourrions réduire ce souci à une heure seulement.
Nous nous affligeons au sujet d'une chose qui ne mérite pas autant d'affliction... Pourquoi?!
Je reconnais que la tristesse et le souci s'attaquent au cœur et y pénètrent sans en demander la permission. Mais, à chaque porte de souci qui s'ouvre, il existe mille moyens de la fermer. Cela fait partie de ce que nous apprendrons.
Voyons une autre chose : que des gens aimables voyons-nous... ceux que les autres sont contents de rencontrer, à qui ils aiment bien tenir compagnie. N'as-tu jamais songé à être l'un d'entre-eux ?
Pourquoi te contentes-tu d'être toujours admiratif et ne t'efforces-tu jamais à susciter l'admiration ?!
Nous apprendrons, ici, comment devenir un tel homme.
Nous étudierons les moyens de séduire les gens !
Un mot...
Le succès ne consiste pas à découvrir
Ce que les autres aiment
Mais bel et bien à mettre en pratique les compétences
Qui te permettront de gagner leur amour.
L'histoiresdesprophètes-
Nombre de messages : 213
Age : 30
Localisation : Paris
Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(3)Pourquoi sommes-nous à la recherche de compétences ?
Un jour, je me suis rendu dans une région pauvre pour y donner une conférence. A la fin de celle-ci, un enseignant étranger à la région se présenta à moi. Il me dit : « Nous aimerions que tu nous aides à parrainer certains étudiants ». Je répondis : « Etonnant !! N'est-ce pas une école publique...gratuite?! »
Il répondit : « Si...Mais nous les parrainons pour les études universitaires. »
J'ajoutai : « De même, l'université, n'est-elle pas publique ? Voire, on donne une bourse aux étudiants. »
Il répliqua : « Je vais t 'expliquer la situation... »
Je dis : « Vas-y... »
Il exposa : « Chez nous, certains des lycéens réussissent leur baccalauréat avec une moyenne de pas moins de 99%. Tel lycéen a un tel degré d'intelligence et de compréhension, que si on le distribuait à une nation, il lui suffirait. Frais émoulu du lycée, il est décidé à quitter son village pour les études de médecine, d'ingénieur, de charia, d'informatique ou autre. Mais son père l'en empêche en disant : 'Ce que tu as appris suffit... Reste avec moi pour garder les moutons!' »
Je m'écriai sans m'en rendre compte : « Garder les moutons ?! »
Il dit : « Oui...garder les moutons. Effectivement, le pauvre reste chez son père à garder les moutons! Toutes ces compétences et ces capacités meurent, les années passent et il garde toujours les moutons. Voire il se marie, a des enfants et les traite de la même manière que son père : ils gardent les moutons !! »
Je demandai : « Et la solution ?! »
Il répondit : « La solution serait que nous persuadons le père d'embaucher quelqu'un afin de garder les moutons, pour quelques centaines de riyals, que nous lui paierons. Quant à son génie de fils, il exploitera ses talents et ses capacités. Nous prendrons également en charge les dépenses du fils jusqu'à ce qu'il soit diplômé. »
Puis, l'enseignant baissa la tête, en disant : « Il est interdit de laisser mourir ces talents et ces capacités dans la poitrine de ceux qui les possèdent et ils le regrettent... »
Ensuite, je réfléchis à ses paroles et je réalisai qu'on ne pouvait atteindre le sommet qu'en mettant en pratique des compétences ou en les acquérant.
Il se peut que certaines personnes pratiquent, de manière naturelle, des compétences qui mènent au succès.
Il se peut aussi que d'autres acquièrent des compétences, qu'elle les mettent en pratique et ainsi réussissent.
Nous sommes, ici, à la recherche de ceux qui ont réussi, nous étudions leur vie, nous observons leur méthode afin de savoir comment ils ont réussi. Est-il possible de leur emboîter le pas pour réussir comme eux ?
Il y a peu, j'ai écouté une interview d'un des hommes les plus riches du monde. J'ai découvert qu'il était un monument en matière de morale et de pensée. C'est un milliardaire qui possède des milliers de biens fonciers, a construit des centaines de mosquées et a pris en charge des milliers d'orphelins... Un homme au faîte de la réussite. Il a parlé de ses débuts, il y a cinquante ans de cela.
Il était un homme du peuple, ne possédant pratiquement que son pain quotidien, et parfois même il ne le trouvait pas !
Il rappelle qu'il lui est même arrivé de nettoyer la maison des gens pour gagner sa pitance. Il lui arrivait également de travailler nuit et jour dans une boutique ou une banque.
Il a expliqué comment il se trouvait au pied de la montagne. Puis, il n'a cessé de grimper jusqu'à ce qu'il atteigne le sommet.
Je me mis à méditer sur ses compétences et ses aptitudes et je constatai que nombre d'entre nous peuvent être comme lui, si Allah leur accorde le succès. Si on apprend les compétences, on s'y applique et on reste ferme...Oui !
Une réflexion...
Si tu escalades une montagne,
Regarde vers le sommet.
Ne fais pas attention aux rochers
Qui parsèment ta route.
Monte d'un pas assuré
et ne saute pas afin de ne pas glisser !
(3)Pourquoi sommes-nous à la recherche de compétences ?
Un jour, je me suis rendu dans une région pauvre pour y donner une conférence. A la fin de celle-ci, un enseignant étranger à la région se présenta à moi. Il me dit : « Nous aimerions que tu nous aides à parrainer certains étudiants ». Je répondis : « Etonnant !! N'est-ce pas une école publique...gratuite?! »
Il répondit : « Si...Mais nous les parrainons pour les études universitaires. »
J'ajoutai : « De même, l'université, n'est-elle pas publique ? Voire, on donne une bourse aux étudiants. »
Il répliqua : « Je vais t 'expliquer la situation... »
Je dis : « Vas-y... »
Il exposa : « Chez nous, certains des lycéens réussissent leur baccalauréat avec une moyenne de pas moins de 99%. Tel lycéen a un tel degré d'intelligence et de compréhension, que si on le distribuait à une nation, il lui suffirait. Frais émoulu du lycée, il est décidé à quitter son village pour les études de médecine, d'ingénieur, de charia, d'informatique ou autre. Mais son père l'en empêche en disant : 'Ce que tu as appris suffit... Reste avec moi pour garder les moutons!' »
Je m'écriai sans m'en rendre compte : « Garder les moutons ?! »
Il dit : « Oui...garder les moutons. Effectivement, le pauvre reste chez son père à garder les moutons! Toutes ces compétences et ces capacités meurent, les années passent et il garde toujours les moutons. Voire il se marie, a des enfants et les traite de la même manière que son père : ils gardent les moutons !! »
Je demandai : « Et la solution ?! »
Il répondit : « La solution serait que nous persuadons le père d'embaucher quelqu'un afin de garder les moutons, pour quelques centaines de riyals, que nous lui paierons. Quant à son génie de fils, il exploitera ses talents et ses capacités. Nous prendrons également en charge les dépenses du fils jusqu'à ce qu'il soit diplômé. »
Puis, l'enseignant baissa la tête, en disant : « Il est interdit de laisser mourir ces talents et ces capacités dans la poitrine de ceux qui les possèdent et ils le regrettent... »
Ensuite, je réfléchis à ses paroles et je réalisai qu'on ne pouvait atteindre le sommet qu'en mettant en pratique des compétences ou en les acquérant.
Il se peut que certaines personnes pratiquent, de manière naturelle, des compétences qui mènent au succès.
Il se peut aussi que d'autres acquièrent des compétences, qu'elle les mettent en pratique et ainsi réussissent.
Nous sommes, ici, à la recherche de ceux qui ont réussi, nous étudions leur vie, nous observons leur méthode afin de savoir comment ils ont réussi. Est-il possible de leur emboîter le pas pour réussir comme eux ?
Il y a peu, j'ai écouté une interview d'un des hommes les plus riches du monde. J'ai découvert qu'il était un monument en matière de morale et de pensée. C'est un milliardaire qui possède des milliers de biens fonciers, a construit des centaines de mosquées et a pris en charge des milliers d'orphelins... Un homme au faîte de la réussite. Il a parlé de ses débuts, il y a cinquante ans de cela.
Il était un homme du peuple, ne possédant pratiquement que son pain quotidien, et parfois même il ne le trouvait pas !
Il rappelle qu'il lui est même arrivé de nettoyer la maison des gens pour gagner sa pitance. Il lui arrivait également de travailler nuit et jour dans une boutique ou une banque.
Il a expliqué comment il se trouvait au pied de la montagne. Puis, il n'a cessé de grimper jusqu'à ce qu'il atteigne le sommet.
Je me mis à méditer sur ses compétences et ses aptitudes et je constatai que nombre d'entre nous peuvent être comme lui, si Allah leur accorde le succès. Si on apprend les compétences, on s'y applique et on reste ferme...Oui !
Une réflexion...
Si tu escalades une montagne,
Regarde vers le sommet.
Ne fais pas attention aux rochers
Qui parsèment ta route.
Monte d'un pas assuré
et ne saute pas afin de ne pas glisser !
L'histoiresdesprophètes-
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Age : 30
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
(4)Forme-toi
Tu t'assoies auprès d'une personne de vingt ans. Tu constates qu'elle a un style, une logique et une pensée particulières. Puis, tu lui tiens compagnie alors qu'elle est âgée de trente ans : ses capacités sont alors les mêmes, il n'y a aucune espèce d'évolution.
Tandis que si tu t'installes avec quelqu'un d'autre, tu réalises qu'il tire avantage de sa vie. Tu constates que, chaque jour, il progresse par rapport au jour précédent. Voire, il ne se passe pas une heure, sans qu'il ne s'élève tant dans sa religion que dans la vie mondaine.
Si tu veux connaître cette catégorie de personnes, viens avec moi étudier leurs situations et leurs centres d'intérêt.
Prends, par exemple, les chaînes satellitaires :
il est des gens qui suivent ce qui augmente leurs connaissances intellectuelles, développe leurs esprits, ils profitent des expériences d'autrui en suivant des débats constructifs. Ils en tirent de formidables compétences en matière de dialogue, de langue, de compréhension, de vivacité d'esprit, de capacité à débattre, à trouver des moyens de persuasion...
en revanche, il est des gens qui ne ratent presque pas un feuilleton retraçant une malheureuse histoire d'amour, une pièce de théâtre romantique, un film d'horreur ou de médiocres films de fiction qui n'ont aucun ancrage dans la réalité.
Lequel des deux groupes sera le plus développé dans ses compétences ?
De toute évidence, ce sera le premier groupe...
Ses preuves sont fondées sur des textes de la charia et se base sur les chiffres et les faits.
Quant au second groupe, ses arguments sont les propos des acteurs, des chanteurs,...
Observons un autre aspect : la lecture des journaux et des magazines.
Combien sont ceux qui s'intéressent à la lecture des nouvelles et des informations utiles, qui les aident à s'épanouir, à développer leurs compétences, à accroître leur connaissances ?
A l'inverse, quel est le nombre de ceux qui ne s'intéressent pratiquement qu'aux rubriques sportives et artistiques ?!
Tant et si bien que les journaux rivalisent dans la multiplication des pages sportives et artistiques, aux dépens d'autres informations.
On peut dire la même chose en ce qui concerne les réunions que nous tenons ou le temps que nous dépensons.
Dès lors, si tu veux être le premier et non le dernier, veille à rechercher les compétences où qu'elles soient...
Exerce-toi à cela !!
'Abd Allah était un homme enthousiaste, mais il lui manquait quelques compétences. Un jour il sortit de chez lui pour se rendre à la mosquée pour la prière de midi.
Guidé par son amour de la prière et poussé par son exaltation dans la religion, il pressait le pas, de crainte que la prière ne commence avant son arrivée à la mosquée.
Sur sa route, il passa devant un palmier, au sommet duquel un homme en vêtements de travail, s'affairait à mettre en valeur ses dattes... 'Abd Allah s'étonna de cet homme qui ne portait aucune attention à la prière, à croire qu'il n'avait pas entendu l'appel et ne souciait pas que la prière commence !!
Il lui cria avec colère : « Descends pour la prière !! »
L'homme répondit très calmement : « D'accord...d'accords... »
'Abd Allah ajouta : « Fais vite! Va prier, espèce d'âne !! »
L'homme vociféra : « Un âne ! Moi?! » Puis, il arracha un rameau du palmier et descendit pour lui fendre la tête.
'Abd Allah se couvrit le visage avec le pan de son turban afin de ne pas être reconnu et se mit à courir en direction de la mosquée.
L'homme descendit du palmier tout irrité, rentra chez lui, pria et se reposa un peu... puis il retourna à son palmier pour terminer sa tâche.
Quand ce fut l'heure de la prière de l'après-midi, 'Abd Allah sortit pour aller à la mosquée. Il passa à côté du palmier et voilà que l'homme s'y trouvait encore. Il changea de comportement.
Il dit : « Assalamu 'alaykum... Comment ça va? »
L'homme répondit : « Louange à Allah, je vais bien. »
'Abd Allah continua : « Bien !! Comment est la récolte cette année? »
L'homme répliqua : « Louange à Allah... »
'Abd Allah ajouta : « Qu'Allah te donne la réussite et t'accorde Ses bienfaits, te prodigue Ses largesses et ne te prive pas de la récompense pour ton travail, ni ta fatigue au service de tes enfants. »
L'homme se réjouit de cette invocation... Il demanda à Allah d'accepter cette invocation et remercia Abd Allah.
'Abd Allah dit : « Mais, il me semble que, en raison de ta grande préoccupation, tu n'as pas prêté attention à l'appel à la prière de l'après-midi !! On a déjà fait l'appel et c'est bientôt le deuxième appel (iqâma)... Si tu descendais, tu pourrais te reposer et prier à temps... A près la prière, tu pourras reprendre ton travail. Qu'Allah préserve ta santé ! »
L'homme répondit : « S'il plaît à Allah... S'il plaît à Allah... »
Et il descendit de l'arbre calmement. Puis, il vient vers 'Abd Allah et lui sera chaleureusement la main.
Il dit : « Je te remercie pour tes belles manières. Quant à celui qui est passé par là à midi, si je l'attrape, je lui apprendrai qui c'est l'âne !! »
Résultat..
Ton habilité dans tes relations avec les gens
détermine le comportement des gens envers toi...
Tu t'assoies auprès d'une personne de vingt ans. Tu constates qu'elle a un style, une logique et une pensée particulières. Puis, tu lui tiens compagnie alors qu'elle est âgée de trente ans : ses capacités sont alors les mêmes, il n'y a aucune espèce d'évolution.
Tandis que si tu t'installes avec quelqu'un d'autre, tu réalises qu'il tire avantage de sa vie. Tu constates que, chaque jour, il progresse par rapport au jour précédent. Voire, il ne se passe pas une heure, sans qu'il ne s'élève tant dans sa religion que dans la vie mondaine.
Si tu veux connaître cette catégorie de personnes, viens avec moi étudier leurs situations et leurs centres d'intérêt.
Prends, par exemple, les chaînes satellitaires :
il est des gens qui suivent ce qui augmente leurs connaissances intellectuelles, développe leurs esprits, ils profitent des expériences d'autrui en suivant des débats constructifs. Ils en tirent de formidables compétences en matière de dialogue, de langue, de compréhension, de vivacité d'esprit, de capacité à débattre, à trouver des moyens de persuasion...
en revanche, il est des gens qui ne ratent presque pas un feuilleton retraçant une malheureuse histoire d'amour, une pièce de théâtre romantique, un film d'horreur ou de médiocres films de fiction qui n'ont aucun ancrage dans la réalité.
Lequel des deux groupes sera le plus développé dans ses compétences ?
De toute évidence, ce sera le premier groupe...
Ses preuves sont fondées sur des textes de la charia et se base sur les chiffres et les faits.
Quant au second groupe, ses arguments sont les propos des acteurs, des chanteurs,...
Observons un autre aspect : la lecture des journaux et des magazines.
Combien sont ceux qui s'intéressent à la lecture des nouvelles et des informations utiles, qui les aident à s'épanouir, à développer leurs compétences, à accroître leur connaissances ?
A l'inverse, quel est le nombre de ceux qui ne s'intéressent pratiquement qu'aux rubriques sportives et artistiques ?!
Tant et si bien que les journaux rivalisent dans la multiplication des pages sportives et artistiques, aux dépens d'autres informations.
On peut dire la même chose en ce qui concerne les réunions que nous tenons ou le temps que nous dépensons.
Dès lors, si tu veux être le premier et non le dernier, veille à rechercher les compétences où qu'elles soient...
Exerce-toi à cela !!
'Abd Allah était un homme enthousiaste, mais il lui manquait quelques compétences. Un jour il sortit de chez lui pour se rendre à la mosquée pour la prière de midi.
Guidé par son amour de la prière et poussé par son exaltation dans la religion, il pressait le pas, de crainte que la prière ne commence avant son arrivée à la mosquée.
Sur sa route, il passa devant un palmier, au sommet duquel un homme en vêtements de travail, s'affairait à mettre en valeur ses dattes... 'Abd Allah s'étonna de cet homme qui ne portait aucune attention à la prière, à croire qu'il n'avait pas entendu l'appel et ne souciait pas que la prière commence !!
Il lui cria avec colère : « Descends pour la prière !! »
L'homme répondit très calmement : « D'accord...d'accords... »
'Abd Allah ajouta : « Fais vite! Va prier, espèce d'âne !! »
L'homme vociféra : « Un âne ! Moi?! » Puis, il arracha un rameau du palmier et descendit pour lui fendre la tête.
'Abd Allah se couvrit le visage avec le pan de son turban afin de ne pas être reconnu et se mit à courir en direction de la mosquée.
L'homme descendit du palmier tout irrité, rentra chez lui, pria et se reposa un peu... puis il retourna à son palmier pour terminer sa tâche.
Quand ce fut l'heure de la prière de l'après-midi, 'Abd Allah sortit pour aller à la mosquée. Il passa à côté du palmier et voilà que l'homme s'y trouvait encore. Il changea de comportement.
Il dit : « Assalamu 'alaykum... Comment ça va? »
L'homme répondit : « Louange à Allah, je vais bien. »
'Abd Allah continua : « Bien !! Comment est la récolte cette année? »
L'homme répliqua : « Louange à Allah... »
'Abd Allah ajouta : « Qu'Allah te donne la réussite et t'accorde Ses bienfaits, te prodigue Ses largesses et ne te prive pas de la récompense pour ton travail, ni ta fatigue au service de tes enfants. »
L'homme se réjouit de cette invocation... Il demanda à Allah d'accepter cette invocation et remercia Abd Allah.
'Abd Allah dit : « Mais, il me semble que, en raison de ta grande préoccupation, tu n'as pas prêté attention à l'appel à la prière de l'après-midi !! On a déjà fait l'appel et c'est bientôt le deuxième appel (iqâma)... Si tu descendais, tu pourrais te reposer et prier à temps... A près la prière, tu pourras reprendre ton travail. Qu'Allah préserve ta santé ! »
L'homme répondit : « S'il plaît à Allah... S'il plaît à Allah... »
Et il descendit de l'arbre calmement. Puis, il vient vers 'Abd Allah et lui sera chaleureusement la main.
Il dit : « Je te remercie pour tes belles manières. Quant à celui qui est passé par là à midi, si je l'attrape, je lui apprendrai qui c'est l'âne !! »
Résultat..
Ton habilité dans tes relations avec les gens
détermine le comportement des gens envers toi...
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(5)Ne te lamente pas sur ce qui est perdu
Ibn Hazm (DAS) raconte, dans son Tawq al-Hamâma (Le collier de la colombe) : « Il y avait en Andalousie un commerçant célèbre. Il y avait entre lui et quatre autres commerçants une concurrence. Ils le hairent et décidèrent de l'embêter. Un matin, il sortit de chez lui pour se rendre à son commerce, vêtu d'une tunique blanche et un turban blanc. Le premier le croisa, le salua, toisa son turban et dit : « Quel beau turban jaune ! ». Le commerçant répondit : « Serais-tu devenu aveugle ?! C'est un turban blanc ». L'homme continua : « Non, jaune... jaune, mais beau. »
Le commerçant le laissa et poursuivit son chemin. A peine fit-il quelques pas qu'il tomba sur le deuxième. Celui-ci le salua, considéra son turban et dit : « Que tu es élégant aujourd'hui... Quelle belle tenue tu as, surtout ce turban vert ! » Le commerçant dit : « O homme ! Le turban est blanc... » L'homme dit : « Non ! Vert... » Le commerçant répliqua : « Blanc... Laisse-moi !! » Le pauvre commerçant poursuivit son chemin en réfléchissant. De temps à autre, il regardait l'extrémité de son turban qui pendait sur son épaule, afin de s'assurer qu'il était bien blanc. Quand il arriva à sa boutique, il s'empara du cadenas pour l'ouvrir. Le troisième homme se manifesta, en disant : « O Untel ! Quelle belle matinée ! En particulier tes beaux vêtements... ce qui ajoute à ta beauté, c'est ce beau turban bleu ». Le commerçant regarda son turban pour s'assurer de sa couleur, puis il frotta les yeux et dit : « O Mon frère ! Mon turban est blaaaannnc... !! » L'homme dit : « Non ! Bleu... mais c'est un beau turban, ne sois pas triste ». Puis il s'en alla. Le commerçant se mit à lui crier : « Le turban est blanc... » Il le regarda, le retourna dans tous les sens. Il s'assit un instant dans sa boutique, ne pouvant plus détacher son regard à l'extrémité de son turban. Le quatrième entra et dit : « Salut, O Untel ! Que c'est beau!! Où as tu acheté ce turban rouge?! » Le commerçant cria : « Mon turban est bleu... » L'homme : « Non ! Rouge... » Le commerçant : « Non, vert... Non... Non, blanc... Non... bleu... noir... » Puis il se mit à rire... à crier... à pleurer... puis se leva et se mit à sauter!! »
Nous sommes donc capables, par des moyens précis, de changer le caractère des gens, voire leur esprit peut-être.
Notre caractère n'est pas comme le lait renversé qu'on ne peut plus récupérer...
Si ceux-là, avec leurs compétences basiques, ont sur changer le caractère d'un homme, voire son esprit, que dire des compétences étudiées, illuminées par les textes des deux révélations, que l'homme met en pratique, pour adorer Allah le Très Haut ?
Mets donc en pratique les bonnes compétences que tu rencontres afin d'être heureux !
Le Prophète (BSDL) a dit : « La science ne s'acquiert que par l'apprentissage, et la patience en se montrant persévérant. »
Un point de vue...
Le héros va au-delà de la capacité à développer
Ses propres compétences vers la capacité à développer
Les compétences des autres...
Peut-être même les changer !!
(6)Distingue-toi
Pourquoi, dans une assemblée, deux personnes peuvent s'engager dans une conversation et celle-ci s'achève en dispute, tandis que deux autres s'engagent dans une conversation et elle se termine de manière sympathique et agréable?! Il s'agit des compétences à dialoguer !
Pourquoi deux personnes prononcent-elles le même sermon, avec les mêmes termes et tu constates que, dans le premier cas, les fidèles somnolent ou bâillent, jouent avec le tapis de la mosquée ou n'arrêtent pas de changer de posture... tandis que dans le deuxième cas, les fidèles lui répondent et réagissent à ce qu'il dit, il ne cillent pratiquement pas ou ne se montrent pas distraits ?! Il s'agit des compétences du discours !
Pourquoi, lorsqu'un enseignant se promène dans les couloirs de l'école, tu vois les élèves autour de lui, l'un lui serre la main, l'autre lui demande conseil et un autre lui expose un problème. S'il s'asseyait dans son bureau et permettait aux élèves d'y entrer, la pièce se remplirait en quelques instants. Tout le monde aime rester en sa compagnie ?! Tandis qu'un autre enseignant marche seul dans son école, sort de la mosquée de l'école seul. Aucun élève ne l'approche, gaiement, pour lui serrer la main, pour se plaindre ou pour lui demander une explication ?! S'il ouvrait son bureau du matin jusqu'au soir, nuit et jour, personne ne s'approcherait de lui ni ne désirerait lui tenir compagnie. C'est l'art de se comporter avec les gens !
Pourquoi lorsqu'un homme entre dans une assemblée publique les gens l'accueillent avec un visage affable et souriant et se réjouissent de le rencontrer ?! Chacun souhaiterait s'asseoir à côté de lui. Tandis que lorsqu'un autre entre, ils lui serrent froidement la main - par habitude ou par politesse - puis quand il cherche une place pour s'asseoir, pratiquement personne ne lui fait de place ni ne l'invite à s'asseoir à côté de lui. Pourquoi ?!!
C'est l'art de captiver les cœurs et d'avoir une influence sur les gens !
Or, avoir une influence sur les gens et gagner leur affection est beaucoup plus facile que tu ne l'imagines... !
Je n'exagère nullement à ce propos, car j'en ai fait l'expérience plus d'une fois. J'ai constaté qu'ont peut capturer le cœur de la plupart des gens par des moyens et des compétences très simples, à condition d'y croire et de s'y exercer afin d'y exceller. Les gens sont marqués par la manière dont on les traite, même si on ne s'en rend pas compte.
Depuis treize ans, j'assume l'imamat et le prêche dans la mosquée d'une académie militaire... Ma route passe devant un portail gardé par un vigile chargé de l'ouvrir et de le fermer. A chaque passage, je m'efforce de pratiquer avec lui l'art de sourire, je lui fais un signe de la main en le saluant et en arborant un grand sourire. Après la prière, je prends ma voiture pour rentrer chez moi.
En règle générale, mon portable est rempli d'appels et de messages qui sont arrivés durant la prière. Je suis alors occupé à prendre connaissance de ces messages. Le garde ouvre le portail et je passe devant lui, les yeux rivés à mon portable et j'oublie de sourire...
Jusqu'à ce qu'un jour je sois pris de court lorsqu'il m'arrête à la sortie, en disant : « O Sheikh ! Es-tu fâché contre moi ?! »
Je répondis : « Pourquoi ? »
Il dit : « Parce qu'en entrant tu souris, tu salues et tu es content... Mais quand tu sors, tu ne souris pas et tu n'est pas content !! »
C'était un homme simple. Le pauvre se mit à me jurer qu'il m'aimait et qu'il se faisait une joie de me voir. Je m'excusai auprès de lui et lui expliquai la raison de ma préoccupation.
Ensuite, je me rendis compte effectivement que ces compétences auxquelles nous nous habituons deviennent notre nature, mais les gens les remarquent si nous les négligeons.
Un éclairage...
N'acquiers pas la richesse en perdant les gens,
Mais gagner les gens te permettra d'acquérir la richesse.
(5)Ne te lamente pas sur ce qui est perdu
Ibn Hazm (DAS) raconte, dans son Tawq al-Hamâma (Le collier de la colombe) : « Il y avait en Andalousie un commerçant célèbre. Il y avait entre lui et quatre autres commerçants une concurrence. Ils le hairent et décidèrent de l'embêter. Un matin, il sortit de chez lui pour se rendre à son commerce, vêtu d'une tunique blanche et un turban blanc. Le premier le croisa, le salua, toisa son turban et dit : « Quel beau turban jaune ! ». Le commerçant répondit : « Serais-tu devenu aveugle ?! C'est un turban blanc ». L'homme continua : « Non, jaune... jaune, mais beau. »
Le commerçant le laissa et poursuivit son chemin. A peine fit-il quelques pas qu'il tomba sur le deuxième. Celui-ci le salua, considéra son turban et dit : « Que tu es élégant aujourd'hui... Quelle belle tenue tu as, surtout ce turban vert ! » Le commerçant dit : « O homme ! Le turban est blanc... » L'homme dit : « Non ! Vert... » Le commerçant répliqua : « Blanc... Laisse-moi !! » Le pauvre commerçant poursuivit son chemin en réfléchissant. De temps à autre, il regardait l'extrémité de son turban qui pendait sur son épaule, afin de s'assurer qu'il était bien blanc. Quand il arriva à sa boutique, il s'empara du cadenas pour l'ouvrir. Le troisième homme se manifesta, en disant : « O Untel ! Quelle belle matinée ! En particulier tes beaux vêtements... ce qui ajoute à ta beauté, c'est ce beau turban bleu ». Le commerçant regarda son turban pour s'assurer de sa couleur, puis il frotta les yeux et dit : « O Mon frère ! Mon turban est blaaaannnc... !! » L'homme dit : « Non ! Bleu... mais c'est un beau turban, ne sois pas triste ». Puis il s'en alla. Le commerçant se mit à lui crier : « Le turban est blanc... » Il le regarda, le retourna dans tous les sens. Il s'assit un instant dans sa boutique, ne pouvant plus détacher son regard à l'extrémité de son turban. Le quatrième entra et dit : « Salut, O Untel ! Que c'est beau!! Où as tu acheté ce turban rouge?! » Le commerçant cria : « Mon turban est bleu... » L'homme : « Non ! Rouge... » Le commerçant : « Non, vert... Non... Non, blanc... Non... bleu... noir... » Puis il se mit à rire... à crier... à pleurer... puis se leva et se mit à sauter!! »
Nous sommes donc capables, par des moyens précis, de changer le caractère des gens, voire leur esprit peut-être.
Notre caractère n'est pas comme le lait renversé qu'on ne peut plus récupérer...
Si ceux-là, avec leurs compétences basiques, ont sur changer le caractère d'un homme, voire son esprit, que dire des compétences étudiées, illuminées par les textes des deux révélations, que l'homme met en pratique, pour adorer Allah le Très Haut ?
Mets donc en pratique les bonnes compétences que tu rencontres afin d'être heureux !
Le Prophète (BSDL) a dit : « La science ne s'acquiert que par l'apprentissage, et la patience en se montrant persévérant. »
Un point de vue...
Le héros va au-delà de la capacité à développer
Ses propres compétences vers la capacité à développer
Les compétences des autres...
Peut-être même les changer !!
(6)Distingue-toi
Pourquoi, dans une assemblée, deux personnes peuvent s'engager dans une conversation et celle-ci s'achève en dispute, tandis que deux autres s'engagent dans une conversation et elle se termine de manière sympathique et agréable?! Il s'agit des compétences à dialoguer !
Pourquoi deux personnes prononcent-elles le même sermon, avec les mêmes termes et tu constates que, dans le premier cas, les fidèles somnolent ou bâillent, jouent avec le tapis de la mosquée ou n'arrêtent pas de changer de posture... tandis que dans le deuxième cas, les fidèles lui répondent et réagissent à ce qu'il dit, il ne cillent pratiquement pas ou ne se montrent pas distraits ?! Il s'agit des compétences du discours !
Pourquoi, lorsqu'un enseignant se promène dans les couloirs de l'école, tu vois les élèves autour de lui, l'un lui serre la main, l'autre lui demande conseil et un autre lui expose un problème. S'il s'asseyait dans son bureau et permettait aux élèves d'y entrer, la pièce se remplirait en quelques instants. Tout le monde aime rester en sa compagnie ?! Tandis qu'un autre enseignant marche seul dans son école, sort de la mosquée de l'école seul. Aucun élève ne l'approche, gaiement, pour lui serrer la main, pour se plaindre ou pour lui demander une explication ?! S'il ouvrait son bureau du matin jusqu'au soir, nuit et jour, personne ne s'approcherait de lui ni ne désirerait lui tenir compagnie. C'est l'art de se comporter avec les gens !
Pourquoi lorsqu'un homme entre dans une assemblée publique les gens l'accueillent avec un visage affable et souriant et se réjouissent de le rencontrer ?! Chacun souhaiterait s'asseoir à côté de lui. Tandis que lorsqu'un autre entre, ils lui serrent froidement la main - par habitude ou par politesse - puis quand il cherche une place pour s'asseoir, pratiquement personne ne lui fait de place ni ne l'invite à s'asseoir à côté de lui. Pourquoi ?!!
C'est l'art de captiver les cœurs et d'avoir une influence sur les gens !
Or, avoir une influence sur les gens et gagner leur affection est beaucoup plus facile que tu ne l'imagines... !
Je n'exagère nullement à ce propos, car j'en ai fait l'expérience plus d'une fois. J'ai constaté qu'ont peut capturer le cœur de la plupart des gens par des moyens et des compétences très simples, à condition d'y croire et de s'y exercer afin d'y exceller. Les gens sont marqués par la manière dont on les traite, même si on ne s'en rend pas compte.
Depuis treize ans, j'assume l'imamat et le prêche dans la mosquée d'une académie militaire... Ma route passe devant un portail gardé par un vigile chargé de l'ouvrir et de le fermer. A chaque passage, je m'efforce de pratiquer avec lui l'art de sourire, je lui fais un signe de la main en le saluant et en arborant un grand sourire. Après la prière, je prends ma voiture pour rentrer chez moi.
En règle générale, mon portable est rempli d'appels et de messages qui sont arrivés durant la prière. Je suis alors occupé à prendre connaissance de ces messages. Le garde ouvre le portail et je passe devant lui, les yeux rivés à mon portable et j'oublie de sourire...
Jusqu'à ce qu'un jour je sois pris de court lorsqu'il m'arrête à la sortie, en disant : « O Sheikh ! Es-tu fâché contre moi ?! »
Je répondis : « Pourquoi ? »
Il dit : « Parce qu'en entrant tu souris, tu salues et tu es content... Mais quand tu sors, tu ne souris pas et tu n'est pas content !! »
C'était un homme simple. Le pauvre se mit à me jurer qu'il m'aimait et qu'il se faisait une joie de me voir. Je m'excusai auprès de lui et lui expliquai la raison de ma préoccupation.
Ensuite, je me rendis compte effectivement que ces compétences auxquelles nous nous habituons deviennent notre nature, mais les gens les remarquent si nous les négligeons.
Un éclairage...
N'acquiers pas la richesse en perdant les gens,
Mais gagner les gens te permettra d'acquérir la richesse.
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
(7)Quelle est la personne qui t'est la plus chère ?
Tu seras la personne la plus apte à faire usage de compétences dans tes rapports avec les gens, quand tu accorderas à chacun un traitement exceptionnel, de sorte qu'il éprouve le sentiment d'être la personne que tu préfères...
Ainsi tu adoptes, avec ta maman, un comportement formidable plein d'échanges, de bienveillance et de sympathie, si bien qu'elle a l'impression que personne avant elle n'a bénéficié d'un traitement aussi attentionné de ta part...
C'est la même chose en ce qui concerne tes relations avec ton père, ton épouse, tes enfants, tes collègues... Il en va de même dans ton rapport avec ceux que tu ne rencontres qu'une seule fois, comme le boutiquier ou un employé de la station service.
Tu peux amener tous ceux-là à s'accorder sur le fait que tu es la personne qu'ils aiment le plus, si tu leur fais sentir qu'ils sont les plus chers à tes yeux.
Le Prophète (BSDL) était un exemple en la matière, car quiconque étudie sa biographie, verra qu'il usait de compétences morales raffinées. Il traitait chaque personne qu'il rencontrait avec des facultés de bienveillance, d'échange et de jovialité, au point que cette personne sentait qu'elle était celle qu'il préférait. Par conséquent, le Prophète (BSDL) devenait également son préféré, parce qu'il lui faisait sentir son affection.
'Amr Ibn al-'As (DAS) était une fine mouche parmi les Arabes, tant sur le plan de la sagesse, de la pénétration d'esprit que de l'intelligence.
Ils étaient quatre, parmi les Arabes, à être très habiles :'Amr était l'un d'eux...
'Amr a embrassé l'islam alors qu'il était le chef de sa tribu.
Quand il croisait le Prophète (BSDL) en chemin, il voyait l'affabilité, la gaieté et la cordialité. Quand il pénétrait dans une assemblée où se trouvait le Prophète (BSDL), il voyait l'amabilité et la joie à son arrivée. Quand le Prophète (BSDL) l'appelait, il le faisait par le nom qu'il chérissait le plus.
'Amr sentit, dans ce traitement raffiné, la gentillesse et le sourire constants – qu'il était la personne la plus aimée du Messager d'Allah (BSDL). Il voulut trancher la question et se convaincre : un jour il se présenta donc devant le Prophète (BSDL) et s'assit auprès de lui, puis demanda : « O Messager d'Allah ! Quelle est la personne que tu aimes le plus? »
Le Prophète (BSDL) répondit : « 'Aisha ! »... 'Amr dit : « Non ! Parmi les hommes, O Messager d'Allah ? Je ne t'interroge pas au sujet de ta famille ». Le Prophète (BSDL) répliqua : « Son père ! »
'Amr poursuivit : « Ensuite qui ? » Il dit : « Ensuite 'Umar Ibn al-Khattâb ». Il continua : « Ensuite qui ? » Le Prophète (BSDL) se mit à énumérer des hommes, en disant untel puis untel, selon leur degré d'ancienneté en islam et leur sacrifice pour l'islam...
'Amr dit : « Je me tus, craignant qu'il ne me place en dernière position. »
Observe donc comment le Prophète (BSDL) s'est rendu maître du cœur de 'Amr, par les compétences morales qu'il a exercées avec lui...
Voire, le Prophète (BSDL) accordait aux gens le statut qui leur revenait.
Il lui arriver même de délaisser ses travaux pour eux, pour leur faire comprendre l'affection et la considération qu'il avait à leur égard.
Si nous traitions les gens, quels qu'ils soient, avec la même affection, nous serions maîtres de leurs cœurs.
Une idée...
Par la douceur et l'usage de nos facultés
de communication et de persuasion...
Nous pouvons réaliser ce que nous désirons.
Tu seras la personne la plus apte à faire usage de compétences dans tes rapports avec les gens, quand tu accorderas à chacun un traitement exceptionnel, de sorte qu'il éprouve le sentiment d'être la personne que tu préfères...
Ainsi tu adoptes, avec ta maman, un comportement formidable plein d'échanges, de bienveillance et de sympathie, si bien qu'elle a l'impression que personne avant elle n'a bénéficié d'un traitement aussi attentionné de ta part...
C'est la même chose en ce qui concerne tes relations avec ton père, ton épouse, tes enfants, tes collègues... Il en va de même dans ton rapport avec ceux que tu ne rencontres qu'une seule fois, comme le boutiquier ou un employé de la station service.
Tu peux amener tous ceux-là à s'accorder sur le fait que tu es la personne qu'ils aiment le plus, si tu leur fais sentir qu'ils sont les plus chers à tes yeux.
Le Prophète (BSDL) était un exemple en la matière, car quiconque étudie sa biographie, verra qu'il usait de compétences morales raffinées. Il traitait chaque personne qu'il rencontrait avec des facultés de bienveillance, d'échange et de jovialité, au point que cette personne sentait qu'elle était celle qu'il préférait. Par conséquent, le Prophète (BSDL) devenait également son préféré, parce qu'il lui faisait sentir son affection.
'Amr Ibn al-'As (DAS) était une fine mouche parmi les Arabes, tant sur le plan de la sagesse, de la pénétration d'esprit que de l'intelligence.
Ils étaient quatre, parmi les Arabes, à être très habiles :'Amr était l'un d'eux...
'Amr a embrassé l'islam alors qu'il était le chef de sa tribu.
Quand il croisait le Prophète (BSDL) en chemin, il voyait l'affabilité, la gaieté et la cordialité. Quand il pénétrait dans une assemblée où se trouvait le Prophète (BSDL), il voyait l'amabilité et la joie à son arrivée. Quand le Prophète (BSDL) l'appelait, il le faisait par le nom qu'il chérissait le plus.
'Amr sentit, dans ce traitement raffiné, la gentillesse et le sourire constants – qu'il était la personne la plus aimée du Messager d'Allah (BSDL). Il voulut trancher la question et se convaincre : un jour il se présenta donc devant le Prophète (BSDL) et s'assit auprès de lui, puis demanda : « O Messager d'Allah ! Quelle est la personne que tu aimes le plus? »
Le Prophète (BSDL) répondit : « 'Aisha ! »... 'Amr dit : « Non ! Parmi les hommes, O Messager d'Allah ? Je ne t'interroge pas au sujet de ta famille ». Le Prophète (BSDL) répliqua : « Son père ! »
'Amr poursuivit : « Ensuite qui ? » Il dit : « Ensuite 'Umar Ibn al-Khattâb ». Il continua : « Ensuite qui ? » Le Prophète (BSDL) se mit à énumérer des hommes, en disant untel puis untel, selon leur degré d'ancienneté en islam et leur sacrifice pour l'islam...
'Amr dit : « Je me tus, craignant qu'il ne me place en dernière position. »
Observe donc comment le Prophète (BSDL) s'est rendu maître du cœur de 'Amr, par les compétences morales qu'il a exercées avec lui...
Voire, le Prophète (BSDL) accordait aux gens le statut qui leur revenait.
Il lui arriver même de délaisser ses travaux pour eux, pour leur faire comprendre l'affection et la considération qu'il avait à leur égard.
Si nous traitions les gens, quels qu'ils soient, avec la même affection, nous serions maîtres de leurs cœurs.
Une idée...
Par la douceur et l'usage de nos facultés
de communication et de persuasion...
Nous pouvons réaliser ce que nous désirons.
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(8)Jouis de tes compétences
Les compétences constituent une jouissance sensorielle. Je n'entends pas par là la récompense dans l'au-delà uniquement, mais il s'agit aussi d'une joie que l'on ressent réellement. Jouis-en donc et pratique-les avec tout le monde, grands et petits, riches et pauvres, proches et lointains... Tout le monde ! Pratique ces compétences avec eux, soit pour prévenir leur mal, soit pour gagner leur affection, soit pour les réformer.
Celui qui considère la vie de Muhammad (BSDL) constatera qu'il utilisait les compétences morales dans ses relations avec les autres, ce qui lui permettait de gagner leurs cœurs.
Le Prophète (BSDL) ne simulait pas ces traits de caractère devant les gens. Quand il s'isolait avec sa famille, sa longanimité se transformait-elle en colère, sa souplesse en dureté ? Non !
Ces facultés étaient naturelles chez lui.
Il adorait Allah le Très Haut par ces qualités comme il L'adorait par la prière de la matinée et la prière nocturne ; il considérait son sourire comme un moyen de se rapprocher d'Allah ; sa douceur comme une adoration ; son pardon et sa tendresse comme de bonnes œuvres.
Celui qui considère le bon caractère comme une adoration s'en pare dans toutes les situations, en temps de paix comme en temps de guerre, quand il a faim et quand il est rassasié, qu'il soit malade ou en bonne santé... voire dans ses moments de joie ou de tristesse.
Oui ! Que d'épouses entendent parler du bon caractère de leurs époux, de leur sagesse d'esprit, de leur affabilité et de leur générosité... Mais elles ne voient rien de tout cela, car à la maison ils ont mauvais caractère, sont maussades, renfrognés, braillards, imprécateurs, avares et reprocheurs !!
Il en est de même avec les parents... Combien sont ceux dont nous entendons parler du bon caractère, de la générosité, de l'amabilité et du bon comportement avec autrui. Mais pour ce qui est des gens qui leur sont le plus proche, ceux qui ont le plus de droit sur eux – parents, épouses et enfants – ce n'est que froideur et délaissement !!
Le Prophète (BSDL) est celui qui à déclaré : « Le meilleur d'entre vous est celui qui traite le mieux sa famille. Je suis celui d'entre vous qui traite le mieux sa famille. »
En effet, le meilleur d'entre vous est celui qui réserve le meilleur traitement à sa famille, ses parents, son épouse, ses serviteurs... voire, à ses enfants.
Remarquons le genre de rapport qu'il entretenait avec sa famille... al-Aswad Ibn Yazîd dit : « J'ai demandé à 'Aisha (DAS) : « Que faisait le Messager d'Allah (BSDL) dans sa maison ? »
Elle a répondu : « Il était au service de sa famille. Quand venait l'heure de la prière, il faisait ses ablutions et sortait pour la prière. »
Par un jour plein d'émotions, Abû Laylâ (DAS) s'assit en compagnie du Messager d'Allah (BSDL), quand al-Hasan ou al-Husayn s'avança, en marchant, vers le Prophète (BSDL).
Celui-ci le fit asseoir sur son ventre mais le petit urina sur le ventre du Messager d'Allah (BSDL). Abû Layla dit : « Si bien que je vis des stries d'urine sur le ventre du Messager d'Allah (BSDL) »
Nous courûmes vers lui mais il dit : « Laissez mon fils... N'effrayez pas mon fils ! »
Une fois que le petit eut fini d'uriner, le Prophète (BSDL) demanda de l'eau qu'il versa sur l'urine.
Quel excellent homme ! Rien d'étonnant, dès lors, à ce qu'il gagne le cœur des petits et des grands...
Une opinion...
Au lieu d'insulter l'obscurité,
Essaie de réparer la lampe.
(9)Avec les pauvres
Anas (DAS) rapporte : il y avait un homme de la campagne du nom de Zâhir Ibn Harâm. Parfois il venait à Médine pour une affaire courante et il offrait au Prophète (BSDL) un peu de fromage ou de beurre de campagne. Quand il se préparait à retourner chez lui, le Messager d'Allah (BSDL) lui donnait un peu de dattes ou quelque chose de ce genre. Le Prophète (BSDL) qui l'aimait disait « Certes, Zâhir est notre campagne et nous sommes sa ville ! » Zâhir était mal bâti... Un jour, Zâhir (DAS) quitta sa campagne et se présenta chez le Messager d'Allah (BSDL) mais ne l'y trouva point. Il avait en sa possession une marchandise, qu'il emmena avec lui au marché.
Lorsque le Prophète (BSDL) l'apprit, il se rendit d'emblée au marché à sa recherche. Il le trouva en train de vendre sa marchandise, ruisselant de sueur, ses vêtements étaient ceux des gens de la campagne, tant par l'aspect que par l'odeur. Le Prophète (BSDL) l'étreignit par derrière. Zâhir ne le voyait pas et ne savait pas qui l'étreignait... Il eut peur et cria : « Lâche-moi... Qui est-ce?! »
Le Prophète (BSDL) se tut. Zâhir essaya de se défaire de son étreinte et se mit à regarder derrière lui... Il vit le Prophète (BSDL) et s'apaisa. Sa peur s'envola et il se mit à coller son dos contre la poitrine du Prophète (BSDL) lorsqu'il le reconnut. Le Prophète (BSDL), pour sa part, se mit à plaisanter avec Zahîr en criant : « Qui veut acheter cet esclave ? Qui veut acheter cet esclave ? »
Zâhir songea à sa condition : il était pauvre et faible, sans argent, ni beauté.
Il s'écria : « Par Allah ! Tu me considères donc comme une marchandise invendable, O Messager d'Allah ! »
Le Prophète (BSDL) répondit : « Mais auprès d'Allah tu n'est pas ainsi... auprès d'Allah tu as une très grande valeur. »
Rien d'étonnant donc à ce que le cœur des pauvres s'accroche au Prophète (BSDL) qui les charme grâce à ces nobles traits de caractère.
Bien des gens pauvres blâment les riches, non pas parce qu'ils leur refusent l'argent ou la nourriture, mais bel et bien parce qu'ils leur refusent la gentillesse et la bonne compagnie.
Que de pauvres que tu as accueillis avec un sourire et à qui tu as fait sentir la valeur et le respect que leur reviennent. Lèvent dans l'obscurité de la nuit une main invocatrice... pour faire descendre sur toi les miséricordes célestes.
Maint homme ébouriffé, poussiéreux, portant des haillons, repoussé aux portes et auquel on ne fait pas attention, voit son serment exaucé par Allah, s'il jure par Lui... Sois donc toujours aimable avec les faibles gens !
Une allusion...
Il se peut que ton sourire face à un pauvre
T'élève en degrés auprès d'Allah.
(8)Jouis de tes compétences
Les compétences constituent une jouissance sensorielle. Je n'entends pas par là la récompense dans l'au-delà uniquement, mais il s'agit aussi d'une joie que l'on ressent réellement. Jouis-en donc et pratique-les avec tout le monde, grands et petits, riches et pauvres, proches et lointains... Tout le monde ! Pratique ces compétences avec eux, soit pour prévenir leur mal, soit pour gagner leur affection, soit pour les réformer.
Celui qui considère la vie de Muhammad (BSDL) constatera qu'il utilisait les compétences morales dans ses relations avec les autres, ce qui lui permettait de gagner leurs cœurs.
Le Prophète (BSDL) ne simulait pas ces traits de caractère devant les gens. Quand il s'isolait avec sa famille, sa longanimité se transformait-elle en colère, sa souplesse en dureté ? Non !
Ces facultés étaient naturelles chez lui.
Il adorait Allah le Très Haut par ces qualités comme il L'adorait par la prière de la matinée et la prière nocturne ; il considérait son sourire comme un moyen de se rapprocher d'Allah ; sa douceur comme une adoration ; son pardon et sa tendresse comme de bonnes œuvres.
Celui qui considère le bon caractère comme une adoration s'en pare dans toutes les situations, en temps de paix comme en temps de guerre, quand il a faim et quand il est rassasié, qu'il soit malade ou en bonne santé... voire dans ses moments de joie ou de tristesse.
Oui ! Que d'épouses entendent parler du bon caractère de leurs époux, de leur sagesse d'esprit, de leur affabilité et de leur générosité... Mais elles ne voient rien de tout cela, car à la maison ils ont mauvais caractère, sont maussades, renfrognés, braillards, imprécateurs, avares et reprocheurs !!
Il en est de même avec les parents... Combien sont ceux dont nous entendons parler du bon caractère, de la générosité, de l'amabilité et du bon comportement avec autrui. Mais pour ce qui est des gens qui leur sont le plus proche, ceux qui ont le plus de droit sur eux – parents, épouses et enfants – ce n'est que froideur et délaissement !!
Le Prophète (BSDL) est celui qui à déclaré : « Le meilleur d'entre vous est celui qui traite le mieux sa famille. Je suis celui d'entre vous qui traite le mieux sa famille. »
En effet, le meilleur d'entre vous est celui qui réserve le meilleur traitement à sa famille, ses parents, son épouse, ses serviteurs... voire, à ses enfants.
Remarquons le genre de rapport qu'il entretenait avec sa famille... al-Aswad Ibn Yazîd dit : « J'ai demandé à 'Aisha (DAS) : « Que faisait le Messager d'Allah (BSDL) dans sa maison ? »
Elle a répondu : « Il était au service de sa famille. Quand venait l'heure de la prière, il faisait ses ablutions et sortait pour la prière. »
Par un jour plein d'émotions, Abû Laylâ (DAS) s'assit en compagnie du Messager d'Allah (BSDL), quand al-Hasan ou al-Husayn s'avança, en marchant, vers le Prophète (BSDL).
Celui-ci le fit asseoir sur son ventre mais le petit urina sur le ventre du Messager d'Allah (BSDL). Abû Layla dit : « Si bien que je vis des stries d'urine sur le ventre du Messager d'Allah (BSDL) »
Nous courûmes vers lui mais il dit : « Laissez mon fils... N'effrayez pas mon fils ! »
Une fois que le petit eut fini d'uriner, le Prophète (BSDL) demanda de l'eau qu'il versa sur l'urine.
Quel excellent homme ! Rien d'étonnant, dès lors, à ce qu'il gagne le cœur des petits et des grands...
Une opinion...
Au lieu d'insulter l'obscurité,
Essaie de réparer la lampe.
(9)Avec les pauvres
Anas (DAS) rapporte : il y avait un homme de la campagne du nom de Zâhir Ibn Harâm. Parfois il venait à Médine pour une affaire courante et il offrait au Prophète (BSDL) un peu de fromage ou de beurre de campagne. Quand il se préparait à retourner chez lui, le Messager d'Allah (BSDL) lui donnait un peu de dattes ou quelque chose de ce genre. Le Prophète (BSDL) qui l'aimait disait « Certes, Zâhir est notre campagne et nous sommes sa ville ! » Zâhir était mal bâti... Un jour, Zâhir (DAS) quitta sa campagne et se présenta chez le Messager d'Allah (BSDL) mais ne l'y trouva point. Il avait en sa possession une marchandise, qu'il emmena avec lui au marché.
Lorsque le Prophète (BSDL) l'apprit, il se rendit d'emblée au marché à sa recherche. Il le trouva en train de vendre sa marchandise, ruisselant de sueur, ses vêtements étaient ceux des gens de la campagne, tant par l'aspect que par l'odeur. Le Prophète (BSDL) l'étreignit par derrière. Zâhir ne le voyait pas et ne savait pas qui l'étreignait... Il eut peur et cria : « Lâche-moi... Qui est-ce?! »
Le Prophète (BSDL) se tut. Zâhir essaya de se défaire de son étreinte et se mit à regarder derrière lui... Il vit le Prophète (BSDL) et s'apaisa. Sa peur s'envola et il se mit à coller son dos contre la poitrine du Prophète (BSDL) lorsqu'il le reconnut. Le Prophète (BSDL), pour sa part, se mit à plaisanter avec Zahîr en criant : « Qui veut acheter cet esclave ? Qui veut acheter cet esclave ? »
Zâhir songea à sa condition : il était pauvre et faible, sans argent, ni beauté.
Il s'écria : « Par Allah ! Tu me considères donc comme une marchandise invendable, O Messager d'Allah ! »
Le Prophète (BSDL) répondit : « Mais auprès d'Allah tu n'est pas ainsi... auprès d'Allah tu as une très grande valeur. »
Rien d'étonnant donc à ce que le cœur des pauvres s'accroche au Prophète (BSDL) qui les charme grâce à ces nobles traits de caractère.
Bien des gens pauvres blâment les riches, non pas parce qu'ils leur refusent l'argent ou la nourriture, mais bel et bien parce qu'ils leur refusent la gentillesse et la bonne compagnie.
Que de pauvres que tu as accueillis avec un sourire et à qui tu as fait sentir la valeur et le respect que leur reviennent. Lèvent dans l'obscurité de la nuit une main invocatrice... pour faire descendre sur toi les miséricordes célestes.
Maint homme ébouriffé, poussiéreux, portant des haillons, repoussé aux portes et auquel on ne fait pas attention, voit son serment exaucé par Allah, s'il jure par Lui... Sois donc toujours aimable avec les faibles gens !
Une allusion...
Il se peut que ton sourire face à un pauvre
T'élève en degrés auprès d'Allah.
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(10) Avec les femmes
Mon grand-père se réclamait toujours de ce vieux proverbe : « Quand on manque à sa chèvre, elle fait venir un bouc ». En d'autres termes, la femme qui ne parvient pas à satisfaire ses envies et à apaiser son âme auprès de son mari, pourrait bien succomber à l'appel d'un homme qui sait parler aux femmes !!
Il ne cherche pas, dans cette maxime, à comparer l'homme à un bouc et la femme à une chèvre. A Dieu ne plaise ! La femme est la sœur de l'homme !
Si Allah a doté l'homme d'un corps robuste, Il a gratifié la femme d'une grande force sentimentale... Combien de fois avons-nous vu des hommes autoritaires et courageux défaillir devant le pouvoir sentimental de la femme?!
L'une des astuces dans tes relations avec la femme, consiste à connaître la clef qui te permettra d'avoir une influence sur elle: le sentiment. Tu l'affronteras alors avec sa propre arme.
Le Prophète (BSDL) te recommande de bien traiter la femme, de respecter ses sentiments, pour être heureux avec elle. Il a recommandé au père de bien traiter ses filles. Il a déclaré : « Quiconque prend en charge deux filles, jusqu'à ce qu'elles atteignent l'âge de la puberté, se présentera au Jour de la Résurrection comme ceci avec moi », en joignant ses doigts.
Il a fait la même recommandation aux enfants vis-à-vis de leur mère. En effet, un homme lui demanda : « Quelle est la personne qui mérite le plus ma bonne compagnie ? » Il répondit : « Ta mère... ensuite ta mère... ensuite ta mère... puis ton père. »
De plus, il a même recommandé à l'homme de bien traiter son épouse, il a décrié celui qui s'emporte contre sa femme ou la vexe.
Regarde le Prophète (BSDL) quand il s'est mis debout le Jour du Pèlerinage d'Adieu : devant lui se tenaient cent mille pèlerins, parmi lesquels il y avait des noirs et des blancs, des vieux et des jeunes, des riches et des pauvres !
Il s'est exclamé à l'adresse de tous ces gens en disant : « Or donc, considérez la femme comme quelqu'un à qui il faut faire du bien... Considérez la femme comme quelqu'un à qui il faut faire du bien. »
Un jour, nombre de femmes passèrent chez les épouses du Messager d'Allah (BSDL) pour se plaindre de leurs époux. Quand le Prophète (BSDL) en eut vent, il se leva et dit aux gens : « De nombreuses femmes sont passés dans la famille de Muhammad pour se plaindre de leurs époux. Or, ceux-ci ne sont pas les meilleurs d'entre vous ! »
Le Prophète (BSDL) a dit : « Le meilleur d'entre vous est le meilleur avec sa famille. Je suis celui d'entre vous qui traite le mieux sa famille. »
Khawla bint Tha'laba (DAS) était l'une des vertueuses femmes-compagnons du Prophète (BSDL).
Son époux, Aws Ibn al-Sâmit, était un vieil homme soupe au lait...
Un jour, il entra chez elle en revenant de l'assemblée de sa tribu. Il lui parla d'une chose et elle répliqua. Là-dessus ils se disputèrent. Il se mit en colère et dit : « Tu es pour moi comme le dos de ma mère ! » et sortit courroucé. Dans la période pré-islamique, quand un homme prononçait cette formule, sa femme était répudiée, mais en islam, Khawla n'en connaissait pas le statut. Plus tard, Aws revint chez lui et sa femme se montra distante.
Elle dit : « Par Celui qui tient l'âme de Khuwayla dans Sa main ! Tu ne me toucheras pas après ce que tu as dit... jusqu'à ce qu'Allah et Son Messager se prononcent à notre sujet. »
Puis, elle se rendit chez le Messager d'Allah (BSDL) et lui raconta ce que son mari lui faisait endurer. Elle se mit à se plaindre de ce que son mari lui faisait subir ainsi que de son mauvais comportement avec elle... Le Messager d'Allah (BSDL) l'exhorta à la patience : « O Khuwayla ! C'est le fils de ton oncle. Un vieil homme. Crains Allah avec lui. »
Retenant ses larmes, elle déclara : « O Messager d'Allah ! Il a consommé ma jeunesse, je lui ai donné des enfants et maintenant que je suis vieille et que je n'ai plus d'enfants, il me répudie... O Allah ! Je me plains à Toi ! »
Mais le Prophète (BSDL) attendait qu'Allah le Très Haut fasse descendre un jugement à leur sujet. Khawla était encore chez le Prophète (BSDL) quand Gabriel descendit du ciel vers le Messager d'Allah (BSDL) avec des versets du Coran renfermant le jugement les concernant...
Le Prophète (BSDL) se tourna vers elle en disant : « O Khuwayla ! On vient de faire descendre le Coran à ton sujet et au sujet de ton compagnon » puis il récita : { Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Oyant et Clairvoyant }, jusqu'à la fin des versets du début de la sourate La discussion (al-Mujâdala.)
Puis, il lui dit : « Ordonne-lui d'affranchir un esclave ! »
Elle répondit : « O Messager d'Allah ! Il n'a point un esclave ».
Il dit : « Dans ce cas, qu'il jeûne deux mois d'affilée ! »
Elle répliqua : « Par Allah ! C'est un vieillard qui n'est plus dans l'obligation de jeûner. »
Il ajouta : « Qu'il donne à manger un wasq (charge d'un chameau) de dattes à soixante pauvres ! »
Elle rétorqua : « O Messager d'Allah ! Il ne possède pas. »
Le Prophète (BSDL) dit : « Nous l'aiderons avec un panier de dattes. »
Elle répondit : « Par Allah ! O Messager d'Allah ! Moi, je l'aiderai avec un autre panier. »
Le Prophète (BSDL) continua : « Tu as bien parlé et tu as bien fait. Va et donne cela en aumône à sa place, puis réserve un bon traitement au fils de ton oncle ! »
J'en ai fait l'expérience personnellement : en faisant preuve d'indulgence et de compétences sentimentales dans ses rapports avec la fille et l'épouse, mais d'abord avec la mère et la sœur, j'ai constaté le grand effet, que seul celui qui l'a pratiqué peut envisager, car la femme n'est honorée que par un être noble et n'est humiliée que par un être vil !!
Une halte...
La femme pourrait supporter la pauvreté
de son mari, sa laideur et son absence
Mais elle peut rarement endurer
son mauvais caractère
(10) Avec les femmes
Mon grand-père se réclamait toujours de ce vieux proverbe : « Quand on manque à sa chèvre, elle fait venir un bouc ». En d'autres termes, la femme qui ne parvient pas à satisfaire ses envies et à apaiser son âme auprès de son mari, pourrait bien succomber à l'appel d'un homme qui sait parler aux femmes !!
Il ne cherche pas, dans cette maxime, à comparer l'homme à un bouc et la femme à une chèvre. A Dieu ne plaise ! La femme est la sœur de l'homme !
Si Allah a doté l'homme d'un corps robuste, Il a gratifié la femme d'une grande force sentimentale... Combien de fois avons-nous vu des hommes autoritaires et courageux défaillir devant le pouvoir sentimental de la femme?!
L'une des astuces dans tes relations avec la femme, consiste à connaître la clef qui te permettra d'avoir une influence sur elle: le sentiment. Tu l'affronteras alors avec sa propre arme.
Le Prophète (BSDL) te recommande de bien traiter la femme, de respecter ses sentiments, pour être heureux avec elle. Il a recommandé au père de bien traiter ses filles. Il a déclaré : « Quiconque prend en charge deux filles, jusqu'à ce qu'elles atteignent l'âge de la puberté, se présentera au Jour de la Résurrection comme ceci avec moi », en joignant ses doigts.
Il a fait la même recommandation aux enfants vis-à-vis de leur mère. En effet, un homme lui demanda : « Quelle est la personne qui mérite le plus ma bonne compagnie ? » Il répondit : « Ta mère... ensuite ta mère... ensuite ta mère... puis ton père. »
De plus, il a même recommandé à l'homme de bien traiter son épouse, il a décrié celui qui s'emporte contre sa femme ou la vexe.
Regarde le Prophète (BSDL) quand il s'est mis debout le Jour du Pèlerinage d'Adieu : devant lui se tenaient cent mille pèlerins, parmi lesquels il y avait des noirs et des blancs, des vieux et des jeunes, des riches et des pauvres !
Il s'est exclamé à l'adresse de tous ces gens en disant : « Or donc, considérez la femme comme quelqu'un à qui il faut faire du bien... Considérez la femme comme quelqu'un à qui il faut faire du bien. »
Un jour, nombre de femmes passèrent chez les épouses du Messager d'Allah (BSDL) pour se plaindre de leurs époux. Quand le Prophète (BSDL) en eut vent, il se leva et dit aux gens : « De nombreuses femmes sont passés dans la famille de Muhammad pour se plaindre de leurs époux. Or, ceux-ci ne sont pas les meilleurs d'entre vous ! »
Le Prophète (BSDL) a dit : « Le meilleur d'entre vous est le meilleur avec sa famille. Je suis celui d'entre vous qui traite le mieux sa famille. »
Khawla bint Tha'laba (DAS) était l'une des vertueuses femmes-compagnons du Prophète (BSDL).
Son époux, Aws Ibn al-Sâmit, était un vieil homme soupe au lait...
Un jour, il entra chez elle en revenant de l'assemblée de sa tribu. Il lui parla d'une chose et elle répliqua. Là-dessus ils se disputèrent. Il se mit en colère et dit : « Tu es pour moi comme le dos de ma mère ! » et sortit courroucé. Dans la période pré-islamique, quand un homme prononçait cette formule, sa femme était répudiée, mais en islam, Khawla n'en connaissait pas le statut. Plus tard, Aws revint chez lui et sa femme se montra distante.
Elle dit : « Par Celui qui tient l'âme de Khuwayla dans Sa main ! Tu ne me toucheras pas après ce que tu as dit... jusqu'à ce qu'Allah et Son Messager se prononcent à notre sujet. »
Puis, elle se rendit chez le Messager d'Allah (BSDL) et lui raconta ce que son mari lui faisait endurer. Elle se mit à se plaindre de ce que son mari lui faisait subir ainsi que de son mauvais comportement avec elle... Le Messager d'Allah (BSDL) l'exhorta à la patience : « O Khuwayla ! C'est le fils de ton oncle. Un vieil homme. Crains Allah avec lui. »
Retenant ses larmes, elle déclara : « O Messager d'Allah ! Il a consommé ma jeunesse, je lui ai donné des enfants et maintenant que je suis vieille et que je n'ai plus d'enfants, il me répudie... O Allah ! Je me plains à Toi ! »
Mais le Prophète (BSDL) attendait qu'Allah le Très Haut fasse descendre un jugement à leur sujet. Khawla était encore chez le Prophète (BSDL) quand Gabriel descendit du ciel vers le Messager d'Allah (BSDL) avec des versets du Coran renfermant le jugement les concernant...
Le Prophète (BSDL) se tourna vers elle en disant : « O Khuwayla ! On vient de faire descendre le Coran à ton sujet et au sujet de ton compagnon » puis il récita : { Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Oyant et Clairvoyant }, jusqu'à la fin des versets du début de la sourate La discussion (al-Mujâdala.)
Puis, il lui dit : « Ordonne-lui d'affranchir un esclave ! »
Elle répondit : « O Messager d'Allah ! Il n'a point un esclave ».
Il dit : « Dans ce cas, qu'il jeûne deux mois d'affilée ! »
Elle répliqua : « Par Allah ! C'est un vieillard qui n'est plus dans l'obligation de jeûner. »
Il ajouta : « Qu'il donne à manger un wasq (charge d'un chameau) de dattes à soixante pauvres ! »
Elle rétorqua : « O Messager d'Allah ! Il ne possède pas. »
Le Prophète (BSDL) dit : « Nous l'aiderons avec un panier de dattes. »
Elle répondit : « Par Allah ! O Messager d'Allah ! Moi, je l'aiderai avec un autre panier. »
Le Prophète (BSDL) continua : « Tu as bien parlé et tu as bien fait. Va et donne cela en aumône à sa place, puis réserve un bon traitement au fils de ton oncle ! »
J'en ai fait l'expérience personnellement : en faisant preuve d'indulgence et de compétences sentimentales dans ses rapports avec la fille et l'épouse, mais d'abord avec la mère et la sœur, j'ai constaté le grand effet, que seul celui qui l'a pratiqué peut envisager, car la femme n'est honorée que par un être noble et n'est humiliée que par un être vil !!
Une halte...
La femme pourrait supporter la pauvreté
de son mari, sa laideur et son absence
Mais elle peut rarement endurer
son mauvais caractère
L'histoiresdesprophètes-
Nombre de messages : 213
Age : 30
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(11) Avec les enfants
Que de fois, être bon avec un enfant nous permet d'avoir un impact, non seulement sur eux, mais aussi sur leurs parents et leur famille et de gagner leur affection.
Il arrive fréquemment qu'un instituteur soit contacté par le parent d'un élève, qui fait son éloge et lui dit qu'il l'aime parce que son enfant l'aime et ne cesse de dire du bien de lui. Des parents expriment ce sentiment lors d'un brève rencontre, par un cadeau ou une lettre.
Par conséquent, ne néglige pas de faire un sourire à un petit, de gagner son cœur, faire preuve avec lui d'un comportement admirable.
Un jour, j'ai fait une causerie sur la Salât à des jeunes élèves dans une école. Je leur ai demandé de me citer un hadith sur l'importance de la Salât : l'un d'eux à répondu : « Le Prophète (BSDL) a dit : 'Entre l'homme, d'une part, et l'idolatrie et la mécréance, de l'autre, est la renonciation à la pratique de la prière' » … Je fus émerveillé par sa réponse. Je fus si enthousiasmé que j'enlevai ma montre et la lui donnai. En fait, c'était une montre ordinaire comme celles de la classe laborieuse !
Cet épisode a constitué un facteur de motivation pour l'enfant, il a aimé davantage le savoir, il s'est orienté vers la mémorisation du Coran et a senti sa valeur.
Les jours passèrent, voire les années, puis, dans une mosquée, je fus surpris de voir que l'imam était ce garçon : il était devenu un jeune homme émoulu de la faculté de droit islamique (sharî'a), il travaillait dans la magistrature, je ne l'ai pas reconnu mais lui si.
Observe comment l'affection et l'ambition se sont imprimées dans son esprit, grâce à une situation qu'il avait vécue il y a des années de cela.
Il est fréquent de trouver, parmi les gens qui sortent de la mosquée, quelqu'un qui sait s'y prendre avec les enfants. On voit alors un petit enfant qui tire son père par la main vers cet homme. Le père le salue alors ce dernier et lui fait part de l'affection que son fils lui porte.
Une telle situation peut également se produire au cours d'un grand dîner ou d'un mariage, où il y a plein d'invités.
Je ne te cache pas que j'exagère un peu dans ma façon d'honorer et de fêter les petits, en écoutant leurs agréables récits – bien qu'ils ne soient pas très intéressants la plupart du temps. Parfois même je cajole l'un d'entre eux plus que de raison, afin de faire l'honneur à son père et de gagner son affection...
Parfois, je rencontrais un ami accompagné de son enfant, je sympathisais avec le petit et je le flattais. Un jour, cet ami me rencontra dans une grande assemblée et vint vers moi avec son fils pour me saluer ; il me demanda : « Qu'as-tu fait à mon fils ?! ». Leur instituteur leur a demandé, l'autre jour, ce qu'ils voudraient dans l'avenir... Certains ont répondu : médecin, d'autres : ingénieur... Et mon fils a répliqué : « Je voudrais être Muhammad al-'Arîfî !! »
Tu peux connaître le caractère des gens dans la façon dont ils abordent les enfants. Quand un homme entre dans une grande assemblée et fait le tour des personnes présentes pour leur serrer la main, et son fils, qui le suit fait de même et on verra que certains ignorent l'enfant, d'autres le saluent du bout des doigts, d'autres encore secouent sa main avec un sourire en disant : « Salut champion ! Comment vas-tu petit futé ? »
C'est ce qui va marquer le cœur du petit, celui de son père et de sa mère.
Le premier éducateur (BSDL) avait la meilleure attitude à l'égard des enfants. Anas Ibn Mâlik avait un petit frère. Le Prophète (BSDL) plaisantait avec lui et l'appelait Abû 'Umayr. Cet enfant avait un petit oiseau avec lequel il jouait. Un jour, l'oiseau mourut. Quand le Prophète (BSDL) rencontrait le petit, il plaisantait avec lui en disant : « O Abû 'Umayr ! Qu'a fait al-Nughayr? » Il voulait dire le petit oiseau.
Il était bienveillant envers les plus jeunes et plaisantait avec eux...
Il taquinait Zaynab bint Umm Salama en disant : « Ya Zuwaynab... Ya Zuwaynab... »
Quand il passait à côté d'enfants qui jouaient, il les saluait.
Il rendait visite au Ansâr et saluait leurs enfants en leur caressant la tête. Quand il revenait d'une bataille, il (BSDL) était accueilli par les enfants et il les prenait avec lui sur sa monture.
Un jour, le Prophète (BSDL) faisait ses ablutions quand Mahmud Ibn al-Rabî', un enfant de cinq ans, vint vers lui. Le Prophète (BSDL) mit alors de l'eau dans sa bouche et lui en aspergea le visage pour plaisanter.
Une idée...
L'enfant est d'une nature malléable,
Nous la façonnons selon notre attitude envers lui.
(12) Avec les esclaves et serviteurs
Le Prophète (BSDL) savait comment pénétrer dans le cœur des gens.
Quand mourut l'oncle du Prophète (BSDL), la persécution de Quraysh à son encontre s'intensifia... Il s'en alla alors à Taif pour solliciter l'aide et la protection de Thaqîf contre son peuple. Il souhaitait qu'ils acceptent ce qu'il leur apportait de la part d'Allah le Très Haut. Et seul, il se rendit chez eux.
Il parvint à Taif et se dirigea vers trois hommes, qui étaient les chefs et comptaient parmi les plus nobles. Il s'agissait de trois frères, à savoir 'Abd Ya Layl, Mas'û^d et Habîb, fils de 'Amr Ibn 'Umayr.
Il s'assit en leur compagnie, les invita à la religion d'Allah et leur expliqua qu'il était venu chez eux pour leur demander d'aider l'islam et de le soutenir contre ceux de son peuple qui s'y opposaient. Mais ils lui répondirent de manière très désagréable.
L'un d'eux déclara : « Je déchire le voile de la Ka'ba si Allah t'a envoyé. »
Le deuxième demanda : « Allah n'a trouvé personne d'autre que toi comme envoyé ? »
Quant au troisième, il dit avec philosophie : « Par Allah ! Je ne t'adresserai jamais la parole ! Si tu es un envoyé d'Allah, comme tu le prétends, tu es trop dangereux pour que je te réponde. Si tu mens au sujet d'Allah, il ne m'appartient pas de te parler. »
En entendant une si désagréable réplique de leur part, le Prophète (BSDL) se leva, car il était , n'espérait plus aucun bien de la part de Thaqîf.
Mais il craignait que Quraysh ne se montre plus audacieux envers lui, en apprenant la nouvelle de sa rencontre avec Thaqîf.
Il leur dit : « Quel que soit l'accueil que vous m'ayez fait, gardez cela secret ! »
Mais il ne se conformèrent pas à sa volonté : ils excitèrent leurs sots et leurs esclaves contre lui, si bien qu'ils se mirent à l'invectiver et à le conspuer, jusqu'à ce que tous les gens se rassemblent contre lui et l'acculent à un jardin appartenant à 'Utba Ibn Rabî'a et Shayba Ibn Rabî'a qui s'y trouvaient à ce moment-là. Les sots de Thaqîf qui le suivaient le laissèrent enfin.
Le Prophète (BSDL) se dirigea vers un cep de vigne pour s'asseoir à l'ombre, tandis que les deux filles de Rabî'a le regardaient et voyaient le traitement que lui avaient infligé les sots de Taif.
Quand 'Utba et Shayba, les fils de Rabî'a, virent cela, ils éprouvèrent de la pitié envers lui. Ils appelèrent un de leurs serviteurs, qui était chrétien et qui s'appelait 'Adâs, et lui dirent : « Prends une grappe de raisins et mets-la dans ce plat, puis va la donner à cet homme et dis-lui d'en manger ».'Adâs obéit... Il porta les raisins, les mit devant le Messager d'Allah (BSDL) et lui dit : « Mange ! »
Le Messager d'Allah (BSDL) tendit la main en prononçant : « Au nom d'Allah », puis mangea... 'Adâs le regarda et s'exclama : « Par Allah ! Ce n'est pas là une parole des gens de ce pays ». Le Prophète (BSDL) répondit : « Et de quel pays es-tu O 'Adâs ? Quelle st ta religion? » Il répliqua : « Je suis chrétien... je suis un homme de Ninive ». Le Prophète (BSDL) demanda : « Du pays de l'homme pieux Yûnus Ibn Matta ? » 'Adâs rétorqua : « Que sais-tu de Yûnus Ibn Matta ? » « C'est mon frère, fit le Prophète (BSDL), c'était un prophète et je suis un prophète ! »
'Adâs se pencha sur le Messager d'Allah (BSDL) pour lui embrasser le front, les mains et les pieds, sous les yeux des fils de Rabî'a... L'un dit à l'autre : « Pour ce qui est de ton serviteur, il te l'a corrompu. »
Quand 'Adâs revint, visiblement marqué par la vision du Messager d'Allah (BSDL) et ce qu'il a entendu de sa bouche, son maître lui lança : « Malheur à toi ! Qu'as-tu à embrasser la tête, les mains et les pieds de cet homme ? »
Il répliqua : « O Mon maître ! Il n'y a rien de meilleur sur terre. Il m'a appris une chose qui n'est connue que d'un prophète. »
Son maître lui dit : « Malheur à toi ! O 'Adâs ! Qu'il ne te détourne pas de ta religion ! Ta religion est, certes, meilleure que la sienne ! »
Pouvons-nous, aujourd'hui avoir un noble comportement à l'égard de tous, quelles que soient leurs classes ?!
Un aperçu...
Traite chacun en tant que personne
Et nom d'après son aspect, sa richesse ou sa fonction.
(11) Avec les enfants
Que de fois, être bon avec un enfant nous permet d'avoir un impact, non seulement sur eux, mais aussi sur leurs parents et leur famille et de gagner leur affection.
Il arrive fréquemment qu'un instituteur soit contacté par le parent d'un élève, qui fait son éloge et lui dit qu'il l'aime parce que son enfant l'aime et ne cesse de dire du bien de lui. Des parents expriment ce sentiment lors d'un brève rencontre, par un cadeau ou une lettre.
Par conséquent, ne néglige pas de faire un sourire à un petit, de gagner son cœur, faire preuve avec lui d'un comportement admirable.
Un jour, j'ai fait une causerie sur la Salât à des jeunes élèves dans une école. Je leur ai demandé de me citer un hadith sur l'importance de la Salât : l'un d'eux à répondu : « Le Prophète (BSDL) a dit : 'Entre l'homme, d'une part, et l'idolatrie et la mécréance, de l'autre, est la renonciation à la pratique de la prière' » … Je fus émerveillé par sa réponse. Je fus si enthousiasmé que j'enlevai ma montre et la lui donnai. En fait, c'était une montre ordinaire comme celles de la classe laborieuse !
Cet épisode a constitué un facteur de motivation pour l'enfant, il a aimé davantage le savoir, il s'est orienté vers la mémorisation du Coran et a senti sa valeur.
Les jours passèrent, voire les années, puis, dans une mosquée, je fus surpris de voir que l'imam était ce garçon : il était devenu un jeune homme émoulu de la faculté de droit islamique (sharî'a), il travaillait dans la magistrature, je ne l'ai pas reconnu mais lui si.
Observe comment l'affection et l'ambition se sont imprimées dans son esprit, grâce à une situation qu'il avait vécue il y a des années de cela.
Il est fréquent de trouver, parmi les gens qui sortent de la mosquée, quelqu'un qui sait s'y prendre avec les enfants. On voit alors un petit enfant qui tire son père par la main vers cet homme. Le père le salue alors ce dernier et lui fait part de l'affection que son fils lui porte.
Une telle situation peut également se produire au cours d'un grand dîner ou d'un mariage, où il y a plein d'invités.
Je ne te cache pas que j'exagère un peu dans ma façon d'honorer et de fêter les petits, en écoutant leurs agréables récits – bien qu'ils ne soient pas très intéressants la plupart du temps. Parfois même je cajole l'un d'entre eux plus que de raison, afin de faire l'honneur à son père et de gagner son affection...
Parfois, je rencontrais un ami accompagné de son enfant, je sympathisais avec le petit et je le flattais. Un jour, cet ami me rencontra dans une grande assemblée et vint vers moi avec son fils pour me saluer ; il me demanda : « Qu'as-tu fait à mon fils ?! ». Leur instituteur leur a demandé, l'autre jour, ce qu'ils voudraient dans l'avenir... Certains ont répondu : médecin, d'autres : ingénieur... Et mon fils a répliqué : « Je voudrais être Muhammad al-'Arîfî !! »
Tu peux connaître le caractère des gens dans la façon dont ils abordent les enfants. Quand un homme entre dans une grande assemblée et fait le tour des personnes présentes pour leur serrer la main, et son fils, qui le suit fait de même et on verra que certains ignorent l'enfant, d'autres le saluent du bout des doigts, d'autres encore secouent sa main avec un sourire en disant : « Salut champion ! Comment vas-tu petit futé ? »
C'est ce qui va marquer le cœur du petit, celui de son père et de sa mère.
Le premier éducateur (BSDL) avait la meilleure attitude à l'égard des enfants. Anas Ibn Mâlik avait un petit frère. Le Prophète (BSDL) plaisantait avec lui et l'appelait Abû 'Umayr. Cet enfant avait un petit oiseau avec lequel il jouait. Un jour, l'oiseau mourut. Quand le Prophète (BSDL) rencontrait le petit, il plaisantait avec lui en disant : « O Abû 'Umayr ! Qu'a fait al-Nughayr? » Il voulait dire le petit oiseau.
Il était bienveillant envers les plus jeunes et plaisantait avec eux...
Il taquinait Zaynab bint Umm Salama en disant : « Ya Zuwaynab... Ya Zuwaynab... »
Quand il passait à côté d'enfants qui jouaient, il les saluait.
Il rendait visite au Ansâr et saluait leurs enfants en leur caressant la tête. Quand il revenait d'une bataille, il (BSDL) était accueilli par les enfants et il les prenait avec lui sur sa monture.
Un jour, le Prophète (BSDL) faisait ses ablutions quand Mahmud Ibn al-Rabî', un enfant de cinq ans, vint vers lui. Le Prophète (BSDL) mit alors de l'eau dans sa bouche et lui en aspergea le visage pour plaisanter.
Une idée...
L'enfant est d'une nature malléable,
Nous la façonnons selon notre attitude envers lui.
(12) Avec les esclaves et serviteurs
Le Prophète (BSDL) savait comment pénétrer dans le cœur des gens.
Quand mourut l'oncle du Prophète (BSDL), la persécution de Quraysh à son encontre s'intensifia... Il s'en alla alors à Taif pour solliciter l'aide et la protection de Thaqîf contre son peuple. Il souhaitait qu'ils acceptent ce qu'il leur apportait de la part d'Allah le Très Haut. Et seul, il se rendit chez eux.
Il parvint à Taif et se dirigea vers trois hommes, qui étaient les chefs et comptaient parmi les plus nobles. Il s'agissait de trois frères, à savoir 'Abd Ya Layl, Mas'û^d et Habîb, fils de 'Amr Ibn 'Umayr.
Il s'assit en leur compagnie, les invita à la religion d'Allah et leur expliqua qu'il était venu chez eux pour leur demander d'aider l'islam et de le soutenir contre ceux de son peuple qui s'y opposaient. Mais ils lui répondirent de manière très désagréable.
L'un d'eux déclara : « Je déchire le voile de la Ka'ba si Allah t'a envoyé. »
Le deuxième demanda : « Allah n'a trouvé personne d'autre que toi comme envoyé ? »
Quant au troisième, il dit avec philosophie : « Par Allah ! Je ne t'adresserai jamais la parole ! Si tu es un envoyé d'Allah, comme tu le prétends, tu es trop dangereux pour que je te réponde. Si tu mens au sujet d'Allah, il ne m'appartient pas de te parler. »
En entendant une si désagréable réplique de leur part, le Prophète (BSDL) se leva, car il était , n'espérait plus aucun bien de la part de Thaqîf.
Mais il craignait que Quraysh ne se montre plus audacieux envers lui, en apprenant la nouvelle de sa rencontre avec Thaqîf.
Il leur dit : « Quel que soit l'accueil que vous m'ayez fait, gardez cela secret ! »
Mais il ne se conformèrent pas à sa volonté : ils excitèrent leurs sots et leurs esclaves contre lui, si bien qu'ils se mirent à l'invectiver et à le conspuer, jusqu'à ce que tous les gens se rassemblent contre lui et l'acculent à un jardin appartenant à 'Utba Ibn Rabî'a et Shayba Ibn Rabî'a qui s'y trouvaient à ce moment-là. Les sots de Thaqîf qui le suivaient le laissèrent enfin.
Le Prophète (BSDL) se dirigea vers un cep de vigne pour s'asseoir à l'ombre, tandis que les deux filles de Rabî'a le regardaient et voyaient le traitement que lui avaient infligé les sots de Taif.
Quand 'Utba et Shayba, les fils de Rabî'a, virent cela, ils éprouvèrent de la pitié envers lui. Ils appelèrent un de leurs serviteurs, qui était chrétien et qui s'appelait 'Adâs, et lui dirent : « Prends une grappe de raisins et mets-la dans ce plat, puis va la donner à cet homme et dis-lui d'en manger ».'Adâs obéit... Il porta les raisins, les mit devant le Messager d'Allah (BSDL) et lui dit : « Mange ! »
Le Messager d'Allah (BSDL) tendit la main en prononçant : « Au nom d'Allah », puis mangea... 'Adâs le regarda et s'exclama : « Par Allah ! Ce n'est pas là une parole des gens de ce pays ». Le Prophète (BSDL) répondit : « Et de quel pays es-tu O 'Adâs ? Quelle st ta religion? » Il répliqua : « Je suis chrétien... je suis un homme de Ninive ». Le Prophète (BSDL) demanda : « Du pays de l'homme pieux Yûnus Ibn Matta ? » 'Adâs rétorqua : « Que sais-tu de Yûnus Ibn Matta ? » « C'est mon frère, fit le Prophète (BSDL), c'était un prophète et je suis un prophète ! »
'Adâs se pencha sur le Messager d'Allah (BSDL) pour lui embrasser le front, les mains et les pieds, sous les yeux des fils de Rabî'a... L'un dit à l'autre : « Pour ce qui est de ton serviteur, il te l'a corrompu. »
Quand 'Adâs revint, visiblement marqué par la vision du Messager d'Allah (BSDL) et ce qu'il a entendu de sa bouche, son maître lui lança : « Malheur à toi ! Qu'as-tu à embrasser la tête, les mains et les pieds de cet homme ? »
Il répliqua : « O Mon maître ! Il n'y a rien de meilleur sur terre. Il m'a appris une chose qui n'est connue que d'un prophète. »
Son maître lui dit : « Malheur à toi ! O 'Adâs ! Qu'il ne te détourne pas de ta religion ! Ta religion est, certes, meilleure que la sienne ! »
Pouvons-nous, aujourd'hui avoir un noble comportement à l'égard de tous, quelles que soient leurs classes ?!
Un aperçu...
Traite chacun en tant que personne
Et nom d'après son aspect, sa richesse ou sa fonction.
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Pas mal ce "raccourci saisissant" entre Dale Carnegie et le Prophète. Serais-tu le al Ghazali des temps modernes pour l'Occident ?
Roland-
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Re: Jouis de ta vie !
Assalamu Alaykum, je tiens à préciser cher Roland que l'utilisation du pronom "je" est les paroles de l'auteur Cheikh Muhammad al-'Arîfî.
L'histoiresdesprophètes-
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
(13)Avec les contradicteurs
Le Prophète (BSDL) traitait les mécréants avec équité : il faisait des efforts désespérés afin de les guider et les réformer, tout comme il endurait leurs méchancetés et fermait les yeux sur leur malveillance. Comment en serait-il autrement, alors que son Seigneur lui a dit : { Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers }. Pour qui ? Pour les croyants?! Non : { pour l'univers } !
Imagine la situation des juifs : ils l'insultent alors que ce sont eux qui ouvrent les hostilités. Malgré tout, il se montre bienveillant à leur égard. 'Aisha (DAS) relate : « Les juifs passèrent devant la maison du Prophète (BSDL) et saluèrent : « al-Sâm 'alaykum » ( que la mort soit sur vous ).
Le Prophète (BSDL) répondit : « Et sur vous ! »
Mais 'Aisha ne put supporter ce qu'ils avaient dit et répliqua : « Que la mort soit sur vous... ainsi que la malédiction et la colère d'Allah !! »
Le Prophète (BSDL) intervint : « Doucement, ô 'Aisha ! Sois bienveillante ! Garde-toi de la violence et de l'insolence ! »
Elle répliqua : « N'as-tu pas entendu ce qu'ils ont dit ?! »
Il (BSDL) dit « N'as-tu pas entendu ce que j'ai dit ?! Je leur ai répondu et je serai exaucé et eux non. »
A quoi cela sert-il de répondre à l'insulte par l'insulte ! Allah ne lui a-t-il pas dit : { Et dites de bonnes paroles aux gens. }
Un jour, il (BSDL) sortit avec ses compagnons pour une bataille. Sur le chemin du retour, ils firent une halte dans une vallée très arborée et les compagnons se dispersèrent à l'ombre des arbres pour dormir. Le Prophète (BSDL) se dirigea vers un arbre et suspendit son sabre à l'une des ses branches, étendit sa tunique et s'endormit... Pendant ce temps, un polythéiste les avait suivis. Quand il vit que le Prophète (BSDL) était seul, il s'approcha en silence, se saisit de son sabre suspendu à la branche et cria au plus haut de sa voix : « O Muhammad ! Qui te protègera de moi ? »
Le Messager d'Allah (BSDL) se réveilla, tandis que l'homme était debout à sa tête, l'épée à la main, la mort brillant à son fil... Le Messager d'Allah (BSDL) était seul, il n'avait que son pagne sur lui, ses compagnons étaient dispersés autour de lui... ils dormaient... Quant à l'homme, il goûtait à l'ivresse de la puissance et de la victoire. Il répétait : « Qui te protègera de moi ? Qui te protègera de moi ? »
Le Prophète (BSDL) répondit avec assurance : « Allah ! »
L'homme en fut secoué, si bien que l'épée lui tomba des mains... Le Prophète (BSDL) s'en saisit et demanda : « Qui te protègera de moi ? »
L'homme changea, perdit contenance et se mit à implorer la pitié du Prophète (BSDL). Il répliqua « Personne ! Sois un bon vainqueur ! »
Le Prophète (BSDL) lui dit : « Deviendras-tu musulman ? »
Il dit : « Non... mais je ne soutiendrai plus un peuple qui te fera la guerre ». Le Prophète (BSDL) lui fit grâce et lui réserva un bon traitement !! L'homme était le roi de son peuple ! Il s'en retourna chez les siens, les invita à l'islam et ils devinrent musulmans !
Même avec les ennemis les plus acharnés, le Prophète (BSDL) usait de bon caractère. C'est ainsi qu'il gagnait leurs cœurs, les guidait et anéantissait leur mécréance.
Un jour, les Qurayshites se réunirent et déléguèrent Husayn Ibn al-Mundhir al-Khuzâ'î, le père de l'éminent compagnon 'Imran Ibn Husayn. Ils lui confièrent la mission de discuter avec le Prophète (BSDL) pour le dissuader de transmettre son message. Abû 'Imrân pénétra chez le le Prophète (BSDL) qui était entouré de ses compagnons. Il lui répéta ce que Quraysh lui répétait depuis toujours : tu as divisé notre communauté... tu nous as désunis et le Prophète (BSDL) l'écoutait avec attention... jusqu'à ce qu'il ait terminé Puis, il lui dit poliment : « As-tu terminé, ô Abû 'Imrân ? »
Il répondit : « Oui. »
Le Prophète lui dit : « Réponds à ce que je vais te demander ! »
Il répliqua : « Parle... Je t'écoute. »
Le Prophète (BSDL) demanda : « O Abû 'Imrân ! Combien de divinités adores-tu aujourd'hui ? »
- « Sept !! Six sur terre et une au ciel !! »
- « Laquelle adores-tu par désir et par crainte ? »
- « Celle qui est au ciel... »
Le Prophète (BSDL) lui dit avec courtoisie : « O Husayn ! Si tu embrasses l'islam, je t'enseignerai deux paroles qui te seront profitables. »
Husayn n'eut d'autre perspective que d'embrasser l'islam sur le champ. Puis, il dit : « O Messager d'Allah ! Enseigne-moi les deux paroles que tu m'as promises !! »
L' Envoyé d'Allah (BSDL) répondit : « Dis : 'O Allah ! Inspire-moi la bonne voie et protège-moi contre le mal de mon âme !' »
Aaah ! Combien est admirable ce comportement raffiné ! Que son effet est intense quand il se frotte aux gens. Cette attitude islamique incitative est bénéfique pour inviter les mécréants et les attirer vers le bien.
Un jeune se rendit en Allemagne pour ses études et loua un appartement. En face de lui résidait un jeune allemand. Il n'y avait entre eux aucune sorte de relation, sauf qu'ils étaient voisins. L'allemand partit soudainement en voyage. Chaque jour le facteur passait et déposait un journal devant sa porte. Notre ami remarqua la grande quantité de journaux. Il s'enquit de son voisin et apprit qu'il était en voyage... Il réunit les journaux et les plaça sur une étagère à part. Il se mit à les rassembler chaque jour et à les mettre en ordre.
Quand son voisin revint deux ou trois mois plus tard, il le salua et le congratula pour son retour sain et sauf, puis, lui remit les journaux.
Il lui dit : « Je craignais que tu ne suives un article ou que tu ne participes à un concours et je ne voulais pas que tu rates cela. »
Le voisin le regarda, tout étonné de cette attention... Il dit : « Veux-tu une rémunération ou une récompense pour ce que tu as fait ? »
Notre ami répondit : « Non ! Notre religion nous apprend à bien traiter notre voisin... Tu es mon voisin et je suis, par conséquent tenu de te réserver un bon traitement ». Ensuite, il ne cessa de bien se comporter envers ce voisin, jusqu'à ce que celui-ci embrassât l'islam.
Par Allah ! C'est cela le véritable plaisir de la vie.
Tu sens que tu es du bon côté, que tu laisses ton empreinte dans la vie, tu adores Allah par tous les moyens, même par ton caractère.
Que de fois, le comportement de certains musulmans envers les mécréants ont empêché un grand nombre d'entre eux d'entrer en islam. Ils les lèsent en tant qu'ouvriers, les trompent quand ils font leurs courses, leur nuisent en tant que voisins.. Allez ! Reprenons à zéro avec eux !
Une illumination...
Le meilleur des prédicateurs est celui
qui invite par ses actes avant ses paroles.
Le Prophète (BSDL) traitait les mécréants avec équité : il faisait des efforts désespérés afin de les guider et les réformer, tout comme il endurait leurs méchancetés et fermait les yeux sur leur malveillance. Comment en serait-il autrement, alors que son Seigneur lui a dit : { Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers }. Pour qui ? Pour les croyants?! Non : { pour l'univers } !
Imagine la situation des juifs : ils l'insultent alors que ce sont eux qui ouvrent les hostilités. Malgré tout, il se montre bienveillant à leur égard. 'Aisha (DAS) relate : « Les juifs passèrent devant la maison du Prophète (BSDL) et saluèrent : « al-Sâm 'alaykum » ( que la mort soit sur vous ).
Le Prophète (BSDL) répondit : « Et sur vous ! »
Mais 'Aisha ne put supporter ce qu'ils avaient dit et répliqua : « Que la mort soit sur vous... ainsi que la malédiction et la colère d'Allah !! »
Le Prophète (BSDL) intervint : « Doucement, ô 'Aisha ! Sois bienveillante ! Garde-toi de la violence et de l'insolence ! »
Elle répliqua : « N'as-tu pas entendu ce qu'ils ont dit ?! »
Il (BSDL) dit « N'as-tu pas entendu ce que j'ai dit ?! Je leur ai répondu et je serai exaucé et eux non. »
A quoi cela sert-il de répondre à l'insulte par l'insulte ! Allah ne lui a-t-il pas dit : { Et dites de bonnes paroles aux gens. }
Un jour, il (BSDL) sortit avec ses compagnons pour une bataille. Sur le chemin du retour, ils firent une halte dans une vallée très arborée et les compagnons se dispersèrent à l'ombre des arbres pour dormir. Le Prophète (BSDL) se dirigea vers un arbre et suspendit son sabre à l'une des ses branches, étendit sa tunique et s'endormit... Pendant ce temps, un polythéiste les avait suivis. Quand il vit que le Prophète (BSDL) était seul, il s'approcha en silence, se saisit de son sabre suspendu à la branche et cria au plus haut de sa voix : « O Muhammad ! Qui te protègera de moi ? »
Le Messager d'Allah (BSDL) se réveilla, tandis que l'homme était debout à sa tête, l'épée à la main, la mort brillant à son fil... Le Messager d'Allah (BSDL) était seul, il n'avait que son pagne sur lui, ses compagnons étaient dispersés autour de lui... ils dormaient... Quant à l'homme, il goûtait à l'ivresse de la puissance et de la victoire. Il répétait : « Qui te protègera de moi ? Qui te protègera de moi ? »
Le Prophète (BSDL) répondit avec assurance : « Allah ! »
L'homme en fut secoué, si bien que l'épée lui tomba des mains... Le Prophète (BSDL) s'en saisit et demanda : « Qui te protègera de moi ? »
L'homme changea, perdit contenance et se mit à implorer la pitié du Prophète (BSDL). Il répliqua « Personne ! Sois un bon vainqueur ! »
Le Prophète (BSDL) lui dit : « Deviendras-tu musulman ? »
Il dit : « Non... mais je ne soutiendrai plus un peuple qui te fera la guerre ». Le Prophète (BSDL) lui fit grâce et lui réserva un bon traitement !! L'homme était le roi de son peuple ! Il s'en retourna chez les siens, les invita à l'islam et ils devinrent musulmans !
Même avec les ennemis les plus acharnés, le Prophète (BSDL) usait de bon caractère. C'est ainsi qu'il gagnait leurs cœurs, les guidait et anéantissait leur mécréance.
Un jour, les Qurayshites se réunirent et déléguèrent Husayn Ibn al-Mundhir al-Khuzâ'î, le père de l'éminent compagnon 'Imran Ibn Husayn. Ils lui confièrent la mission de discuter avec le Prophète (BSDL) pour le dissuader de transmettre son message. Abû 'Imrân pénétra chez le le Prophète (BSDL) qui était entouré de ses compagnons. Il lui répéta ce que Quraysh lui répétait depuis toujours : tu as divisé notre communauté... tu nous as désunis et le Prophète (BSDL) l'écoutait avec attention... jusqu'à ce qu'il ait terminé Puis, il lui dit poliment : « As-tu terminé, ô Abû 'Imrân ? »
Il répondit : « Oui. »
Le Prophète lui dit : « Réponds à ce que je vais te demander ! »
Il répliqua : « Parle... Je t'écoute. »
Le Prophète (BSDL) demanda : « O Abû 'Imrân ! Combien de divinités adores-tu aujourd'hui ? »
- « Sept !! Six sur terre et une au ciel !! »
- « Laquelle adores-tu par désir et par crainte ? »
- « Celle qui est au ciel... »
Le Prophète (BSDL) lui dit avec courtoisie : « O Husayn ! Si tu embrasses l'islam, je t'enseignerai deux paroles qui te seront profitables. »
Husayn n'eut d'autre perspective que d'embrasser l'islam sur le champ. Puis, il dit : « O Messager d'Allah ! Enseigne-moi les deux paroles que tu m'as promises !! »
L' Envoyé d'Allah (BSDL) répondit : « Dis : 'O Allah ! Inspire-moi la bonne voie et protège-moi contre le mal de mon âme !' »
Aaah ! Combien est admirable ce comportement raffiné ! Que son effet est intense quand il se frotte aux gens. Cette attitude islamique incitative est bénéfique pour inviter les mécréants et les attirer vers le bien.
Un jeune se rendit en Allemagne pour ses études et loua un appartement. En face de lui résidait un jeune allemand. Il n'y avait entre eux aucune sorte de relation, sauf qu'ils étaient voisins. L'allemand partit soudainement en voyage. Chaque jour le facteur passait et déposait un journal devant sa porte. Notre ami remarqua la grande quantité de journaux. Il s'enquit de son voisin et apprit qu'il était en voyage... Il réunit les journaux et les plaça sur une étagère à part. Il se mit à les rassembler chaque jour et à les mettre en ordre.
Quand son voisin revint deux ou trois mois plus tard, il le salua et le congratula pour son retour sain et sauf, puis, lui remit les journaux.
Il lui dit : « Je craignais que tu ne suives un article ou que tu ne participes à un concours et je ne voulais pas que tu rates cela. »
Le voisin le regarda, tout étonné de cette attention... Il dit : « Veux-tu une rémunération ou une récompense pour ce que tu as fait ? »
Notre ami répondit : « Non ! Notre religion nous apprend à bien traiter notre voisin... Tu es mon voisin et je suis, par conséquent tenu de te réserver un bon traitement ». Ensuite, il ne cessa de bien se comporter envers ce voisin, jusqu'à ce que celui-ci embrassât l'islam.
Par Allah ! C'est cela le véritable plaisir de la vie.
Tu sens que tu es du bon côté, que tu laisses ton empreinte dans la vie, tu adores Allah par tous les moyens, même par ton caractère.
Que de fois, le comportement de certains musulmans envers les mécréants ont empêché un grand nombre d'entre eux d'entrer en islam. Ils les lèsent en tant qu'ouvriers, les trompent quand ils font leurs courses, leur nuisent en tant que voisins.. Allez ! Reprenons à zéro avec eux !
Une illumination...
Le meilleur des prédicateurs est celui
qui invite par ses actes avant ses paroles.
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(14) Avec les animaux
Pour celui qui est habitué aux belles compétences, celles-ci deviennent une nature qui se mélange à son sang et son esprit. Il ne s'en départ jamais. On le voit toujours doux, bienveillant, endurant, affectueux envers tout le monde, même envers les animaux et les objets inanimés.
Le Messager d'Allah (BSDL) était en voyage. Il partit faire ses besoins... certains de ses compagnons virent un passereau avec ses petits... ils s'emparèrent de ces derniers... la mère arriva, se mit à tourner autour d'eux et à battre des ailes. A son retour, le Prophète (BSDL) la vit et se tourna vers ses compagnons pour demander : « Qui a affligé celle-ci à travers ses petits ? Rendez-lui ses enfants ! »
Un autre jour, le Prophète (BDSL) a vu une colonie de fourmis qu'on avait incendiée. Il s'enquit : « Qui a brûlé ceci? » L'un de ses compagnons répondit : « C'est moi ! »
Il se fâcha et déclara : « Il n'appartient qu'au Seigneur du feu de châtier par le feu ! »
Pour ce qui est de la bienveillance du Prophète (BSDL), il faisait ses ablutions quand une chatte vint vers lui. Il lui tendit le récipient pour qu'elle boive. Puis, il fait ses ablutions avec le restant d'eau.
Un jour, le Prophète (BSDL) passa près d'un homme qui avait jeté une brebis à terre. Il avait posé son pied sur le cou de l'animal, pour le retenir avant de l'égorger. Tandis qu'il aiguisait son couteau, l'animal le fixait du regard. Le Prophète (BSDL) se mit en colère quand il vit cette scène et dit : « Veux-tu la tuer deux fois ? Que n'avais-tu aiguisé ton couteau avant de la coucher ? »
Une fois, il passa à côté de deux hommes qui parlaient, chacun étant assis sur sa monture. En voyant cela, il eut pitié des deux animaux et interdit de prendre les bêtes comme chaise.
En d'autres termes, tu ne dois monter un animal qu'en cas de nécessité. Une fois ta tâche accomplie, descends et laisse la bête se reposer ! Le Prophète (BSDL) a aussi interdit de marquer une bête visage.
Pourquoi ne transformes-tu pas tes compétences dans tes relations avec les gens – comme la bienveillance, l'affabilité et la générosité – en une qualité qui t'accompagne en toutes circonstances, dans tout ce avec quoi tu es en rapport, même avec les animaux, les objets inanimés et les arbres !!
Une allusion...
Allah a honoré l'être humain
Mais cela ne l'autorise pas à opprimer
Les autres créatures !
(15) Cent façons de gagner le cœur des gens
Gagner le cœur des gens est un art qui possède ses voies et ses moyens.
Imagine que tu pénètres dans une assemblée où il y a quarante hommes, tu passe à côté des gens et tu leur serres la main.
Le premier : tu lui tends la main pour le saluer, il te donne l'extrémité de sa main et dit froidement : « Bienvenue... bienvenue... »
Le deuxième : il était engagé dans une autre conversation, tu l'as surpris en le saluant, lui aussi te réponds froidement et te serre la main sans te regarder.
Le troisième : il était au téléphone et t'a tendu la main sans une parole cordiale ou sans manifester aucune attention à ton égard.
Quant au quatrième : il t'a vu arriver et s'est levé pour s'apprêter à te saluer... Quand vos yeux se sont croisés, il a esquissé un sourire et a manifesté sa joie de te rencontrer. Il t'a donné une poignée de main chaleureuse. Il a manifesté sa joie à ton arrivé et pourtant tu ne le connais pas et lui non plus ne te connaît pas !!
Ensuite, tu as salué tout le monde et tu t'es assis... Par Allah !
Ne sens-tu pas que ton cœur éprouve de la sympathie pour cette personne ?
Si ! Il éprouve de la sympathie et pourtant tu ne le connais pas : tu ne connais pas son nom, tu ne connais ni sa profession, ni sa situation. Néanmoins, il est parvenu à voler ton cœur. Pas par sa richesse, ni par sa position, ni par son statut ou sa lignée, mais bel et bien par ses talents à bien communiquer.
Par conséquent, les cœurs ne se gagnent pas par l'argent, la beauté ou la fonction, mais par plus simple et moins que cela. Et pourtant, peu sont ceux qui sont capables d'y parvenir.
Dans tes rapports avec les gens, étale des compétences qui les pousseront à t'aimer pour toi-même, à aimer ta conversation, ton sourire, ta gentillesse et ta bonne compagnie, ton indulgence face à leurs erreurs, le soutien que tu leur apportes dans les moments difficiles.
Fais en sorte que leurs cœurs ne soient pas attachés à ton fauteuil ou à ton portefeuille !!
N'as-tu pas constaté, comme moi, que, lorsqu'une certaine personne entre dans une assemblée bondée et qu'elle se met à regarder autour d'elle à la recherche d'une place pour s'asseoir, tu vois tous les gens assis se précipité vers elle, chacun l'appelant pour qu'elle vienne s'asseoir à côté d'eux ! Pourquoi ?
As-tu déjà été invité à un dîner où il y avait une buffet ouvert, de sorte que chacun se serve dans une assiette et se mette à une table ronde ? N'as-tu pas remarqué une personne qui, une fois son assiette remplie, est assaillie par un grand nombre de personnes qui lui indiquent une place libre, afin qu'elle se mette à côté d'elles ?
Tandis qu'un autre remplit son assiette, regarde autour de lui et personne ne l'appelle ni ne se dirige vers lui. Ses jambes le conduisent alors vers une de ces tables.
Pourquoi les gens s'intéressent-ils à l'un et pas à l'autre ?
Ne constates-tu pas que dans le cas de certaines personnes, les cœurs se dirigent vers elles, où qu'elle soient, comme si elles tenaient entre les mains un aimant qui attire inexorablement ?!
Etrange !! Comment tous ceux-là ont-ils réussi à gagner tous ces gens ?!
Il s 'agit de moyens intelligents par lesquels un individu parvient à conquérir les cœurs...
Décision
Notre capacité à conquérir les cœurs des autres...
A gagner leur amour sincère...
Nous confère une grande part du plaisir de la vie.
(14) Avec les animaux
Pour celui qui est habitué aux belles compétences, celles-ci deviennent une nature qui se mélange à son sang et son esprit. Il ne s'en départ jamais. On le voit toujours doux, bienveillant, endurant, affectueux envers tout le monde, même envers les animaux et les objets inanimés.
Le Messager d'Allah (BSDL) était en voyage. Il partit faire ses besoins... certains de ses compagnons virent un passereau avec ses petits... ils s'emparèrent de ces derniers... la mère arriva, se mit à tourner autour d'eux et à battre des ailes. A son retour, le Prophète (BSDL) la vit et se tourna vers ses compagnons pour demander : « Qui a affligé celle-ci à travers ses petits ? Rendez-lui ses enfants ! »
Un autre jour, le Prophète (BDSL) a vu une colonie de fourmis qu'on avait incendiée. Il s'enquit : « Qui a brûlé ceci? » L'un de ses compagnons répondit : « C'est moi ! »
Il se fâcha et déclara : « Il n'appartient qu'au Seigneur du feu de châtier par le feu ! »
Pour ce qui est de la bienveillance du Prophète (BSDL), il faisait ses ablutions quand une chatte vint vers lui. Il lui tendit le récipient pour qu'elle boive. Puis, il fait ses ablutions avec le restant d'eau.
Un jour, le Prophète (BSDL) passa près d'un homme qui avait jeté une brebis à terre. Il avait posé son pied sur le cou de l'animal, pour le retenir avant de l'égorger. Tandis qu'il aiguisait son couteau, l'animal le fixait du regard. Le Prophète (BSDL) se mit en colère quand il vit cette scène et dit : « Veux-tu la tuer deux fois ? Que n'avais-tu aiguisé ton couteau avant de la coucher ? »
Une fois, il passa à côté de deux hommes qui parlaient, chacun étant assis sur sa monture. En voyant cela, il eut pitié des deux animaux et interdit de prendre les bêtes comme chaise.
En d'autres termes, tu ne dois monter un animal qu'en cas de nécessité. Une fois ta tâche accomplie, descends et laisse la bête se reposer ! Le Prophète (BSDL) a aussi interdit de marquer une bête visage.
Pourquoi ne transformes-tu pas tes compétences dans tes relations avec les gens – comme la bienveillance, l'affabilité et la générosité – en une qualité qui t'accompagne en toutes circonstances, dans tout ce avec quoi tu es en rapport, même avec les animaux, les objets inanimés et les arbres !!
Une allusion...
Allah a honoré l'être humain
Mais cela ne l'autorise pas à opprimer
Les autres créatures !
(15) Cent façons de gagner le cœur des gens
Gagner le cœur des gens est un art qui possède ses voies et ses moyens.
Imagine que tu pénètres dans une assemblée où il y a quarante hommes, tu passe à côté des gens et tu leur serres la main.
Le premier : tu lui tends la main pour le saluer, il te donne l'extrémité de sa main et dit froidement : « Bienvenue... bienvenue... »
Le deuxième : il était engagé dans une autre conversation, tu l'as surpris en le saluant, lui aussi te réponds froidement et te serre la main sans te regarder.
Le troisième : il était au téléphone et t'a tendu la main sans une parole cordiale ou sans manifester aucune attention à ton égard.
Quant au quatrième : il t'a vu arriver et s'est levé pour s'apprêter à te saluer... Quand vos yeux se sont croisés, il a esquissé un sourire et a manifesté sa joie de te rencontrer. Il t'a donné une poignée de main chaleureuse. Il a manifesté sa joie à ton arrivé et pourtant tu ne le connais pas et lui non plus ne te connaît pas !!
Ensuite, tu as salué tout le monde et tu t'es assis... Par Allah !
Ne sens-tu pas que ton cœur éprouve de la sympathie pour cette personne ?
Si ! Il éprouve de la sympathie et pourtant tu ne le connais pas : tu ne connais pas son nom, tu ne connais ni sa profession, ni sa situation. Néanmoins, il est parvenu à voler ton cœur. Pas par sa richesse, ni par sa position, ni par son statut ou sa lignée, mais bel et bien par ses talents à bien communiquer.
Par conséquent, les cœurs ne se gagnent pas par l'argent, la beauté ou la fonction, mais par plus simple et moins que cela. Et pourtant, peu sont ceux qui sont capables d'y parvenir.
Dans tes rapports avec les gens, étale des compétences qui les pousseront à t'aimer pour toi-même, à aimer ta conversation, ton sourire, ta gentillesse et ta bonne compagnie, ton indulgence face à leurs erreurs, le soutien que tu leur apportes dans les moments difficiles.
Fais en sorte que leurs cœurs ne soient pas attachés à ton fauteuil ou à ton portefeuille !!
N'as-tu pas constaté, comme moi, que, lorsqu'une certaine personne entre dans une assemblée bondée et qu'elle se met à regarder autour d'elle à la recherche d'une place pour s'asseoir, tu vois tous les gens assis se précipité vers elle, chacun l'appelant pour qu'elle vienne s'asseoir à côté d'eux ! Pourquoi ?
As-tu déjà été invité à un dîner où il y avait une buffet ouvert, de sorte que chacun se serve dans une assiette et se mette à une table ronde ? N'as-tu pas remarqué une personne qui, une fois son assiette remplie, est assaillie par un grand nombre de personnes qui lui indiquent une place libre, afin qu'elle se mette à côté d'elles ?
Tandis qu'un autre remplit son assiette, regarde autour de lui et personne ne l'appelle ni ne se dirige vers lui. Ses jambes le conduisent alors vers une de ces tables.
Pourquoi les gens s'intéressent-ils à l'un et pas à l'autre ?
Ne constates-tu pas que dans le cas de certaines personnes, les cœurs se dirigent vers elles, où qu'elle soient, comme si elles tenaient entre les mains un aimant qui attire inexorablement ?!
Etrange !! Comment tous ceux-là ont-ils réussi à gagner tous ces gens ?!
Il s 'agit de moyens intelligents par lesquels un individu parvient à conquérir les cœurs...
Décision
Notre capacité à conquérir les cœurs des autres...
A gagner leur amour sincère...
Nous confère une grande part du plaisir de la vie.
L'histoiresdesprophètes-
Nombre de messages : 213
Age : 30
Localisation : Paris
Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
(16)Soigne ton intention pour la Face d'Allah...
Je me suis mis à étudier le comportement de certaines personnes. J'ai vécu des années en leur compagnie, je ne me souviens pas les avoir vues sourire une seule fois, même pas rire par politesse, quand elles entendent un bon mot ou ont un échange avec un interlocuteur... je pensais qu'elles avaient grandi ainsi et qu'elles ne pouvaient faire autrement.
Puis, un jour, je fus surpris de voir, dans des situations particulières, en compagnie de certaines personnes - plus précisément avec des gens riches et influents – qu'elles savaient rire et se montrer courtoises. Je compris qu'elles n'agissaient ainsi que par intérêt. Ce faisant, elles perdaient une récompense énorme.
En effet, le croyant adore Allah à travers ses traits de caractère et la façon dont il se comporte avec tout le monde, non pas en raison de leur fonction ou de leur richesse, ni pour les gens fassent son éloge, ni en vue d'un mariage ou pour obtenir un prêt, mais bel et bien pour être aimé d'Allah et qu'Il fasse en sorte que les gens l'aiment.
Effectivement, celui qui considère le bon comportement comme une adoration se mettra à adopter les meilleurs comportements tant envers le riche que le pauvre, envers le directeur aussi bien qu'envers le garçon de bureau.
Le Messager d'Allah (BSDL) a dit : « Certes, les meilleurs à mes yeux et les plus proches de moi au Jour de la Résurrection, sont ceux qui ont le meilleur caractère. »
Il confia à al-Ashajj Ibn 'Abd Qays : « Il y a en toi deux caractéristiques qu'Allah et Son messager aiment ! »
Quelles sont-elles ? La prière de la nuit, le jeûne le jour ?!
Al-Ashajj (DAS) s'en réjouit et demanda : « Quelles sont-elles, ô Messager d'Allah ? »
Il répondit : « L'indulgence et la patience. »
On interrogea le Prophète (BSDL) sur la piété. Il répondit : « La piété c'est le bon comportement. »
On le questionna sur ce qui permet le plus aux gens d'accéder au paradis. Il répliqua : « La crainte d'Allah et le bon comportement. »
Le Prophète (BSDL) dit : « Les croyants qui ont la foi la plus accomplie sont ceux d'entre eux qui ont le meilleur comportement, les hommes doux et abordables, ceux qui sont sociables. Il n'y a aucun bien en celui qui n'est pas sociable. »
Il déclare également : « Il n'y a rien de plus lourd dans la balance que le bon comportement. »
Il affirme aussi : « Certes, un homme atteint par son bon comportement le degré de celui qui prie la nuit et jeûne le jour. »
Quelles que soient les belles œuvres d'un homme, elles pourraient être corrompues en raison de son mauvais caractère.
On mentionna au Prophète (BSDL) le cas d'une dame : on lui dit qu'elle priait, jeûnait, faisait l'aumône, faisait telle et telle chose mais qu'elle nuisait à ses voisins par sa langue (c'est-à-dire qu'elle était de mauvais caractère). Le Prophète (BSDL) déclara : « Elle est en enfer ! »
Le caractère du Prophète (BSDL) était le Coran... Oui ! Son caractère était le Coran.
Quand il lit : { Et faites le bien, car Allah aime les bienfaisants }, il fait le bien... Et en effet, il fait le bien avec le grand et le petit, le riche et le pauvre, avec les nobles et les humbles, les plus âgés et les plus jeunes.
Quand il entend la parole d'Allah : { Pardonnez et oubliez }, il pardonne et il oublie.
Quand il récite : { Dites de bonnes paroles aux gens }, il parle de la meilleure des façons.
Voire, l'amour du Prophète (BSDL) pour le bon comportement était si grand qu'il invoquait Allah en ces termes : « O Allah, de même que Tu m'as donné un corps parfait, parfait mon caractère ! » Ahmad (Sahîh)
Il disait aussi : « O Allah ! Guide-moi vers le meilleur comportement, car nul autre que Toi n'y guide ! Ecarte de moi le mauvais caractère, car nul autre que Toi ne saurait l'écarter de moi ! » Muslim
Une allusion...
Parfais tes intentions
Afin que tes compétences dans tes relations
avec les autres soient une adoration,
par laquelle tu te rapproches d'Allah.
Je me suis mis à étudier le comportement de certaines personnes. J'ai vécu des années en leur compagnie, je ne me souviens pas les avoir vues sourire une seule fois, même pas rire par politesse, quand elles entendent un bon mot ou ont un échange avec un interlocuteur... je pensais qu'elles avaient grandi ainsi et qu'elles ne pouvaient faire autrement.
Puis, un jour, je fus surpris de voir, dans des situations particulières, en compagnie de certaines personnes - plus précisément avec des gens riches et influents – qu'elles savaient rire et se montrer courtoises. Je compris qu'elles n'agissaient ainsi que par intérêt. Ce faisant, elles perdaient une récompense énorme.
En effet, le croyant adore Allah à travers ses traits de caractère et la façon dont il se comporte avec tout le monde, non pas en raison de leur fonction ou de leur richesse, ni pour les gens fassent son éloge, ni en vue d'un mariage ou pour obtenir un prêt, mais bel et bien pour être aimé d'Allah et qu'Il fasse en sorte que les gens l'aiment.
Effectivement, celui qui considère le bon comportement comme une adoration se mettra à adopter les meilleurs comportements tant envers le riche que le pauvre, envers le directeur aussi bien qu'envers le garçon de bureau.
Le Messager d'Allah (BSDL) a dit : « Certes, les meilleurs à mes yeux et les plus proches de moi au Jour de la Résurrection, sont ceux qui ont le meilleur caractère. »
Il confia à al-Ashajj Ibn 'Abd Qays : « Il y a en toi deux caractéristiques qu'Allah et Son messager aiment ! »
Quelles sont-elles ? La prière de la nuit, le jeûne le jour ?!
Al-Ashajj (DAS) s'en réjouit et demanda : « Quelles sont-elles, ô Messager d'Allah ? »
Il répondit : « L'indulgence et la patience. »
On interrogea le Prophète (BSDL) sur la piété. Il répondit : « La piété c'est le bon comportement. »
On le questionna sur ce qui permet le plus aux gens d'accéder au paradis. Il répliqua : « La crainte d'Allah et le bon comportement. »
Le Prophète (BSDL) dit : « Les croyants qui ont la foi la plus accomplie sont ceux d'entre eux qui ont le meilleur comportement, les hommes doux et abordables, ceux qui sont sociables. Il n'y a aucun bien en celui qui n'est pas sociable. »
Il déclare également : « Il n'y a rien de plus lourd dans la balance que le bon comportement. »
Il affirme aussi : « Certes, un homme atteint par son bon comportement le degré de celui qui prie la nuit et jeûne le jour. »
Quelles que soient les belles œuvres d'un homme, elles pourraient être corrompues en raison de son mauvais caractère.
On mentionna au Prophète (BSDL) le cas d'une dame : on lui dit qu'elle priait, jeûnait, faisait l'aumône, faisait telle et telle chose mais qu'elle nuisait à ses voisins par sa langue (c'est-à-dire qu'elle était de mauvais caractère). Le Prophète (BSDL) déclara : « Elle est en enfer ! »
Le caractère du Prophète (BSDL) était le Coran... Oui ! Son caractère était le Coran.
Quand il lit : { Et faites le bien, car Allah aime les bienfaisants }, il fait le bien... Et en effet, il fait le bien avec le grand et le petit, le riche et le pauvre, avec les nobles et les humbles, les plus âgés et les plus jeunes.
Quand il entend la parole d'Allah : { Pardonnez et oubliez }, il pardonne et il oublie.
Quand il récite : { Dites de bonnes paroles aux gens }, il parle de la meilleure des façons.
Voire, l'amour du Prophète (BSDL) pour le bon comportement était si grand qu'il invoquait Allah en ces termes : « O Allah, de même que Tu m'as donné un corps parfait, parfait mon caractère ! » Ahmad (Sahîh)
Il disait aussi : « O Allah ! Guide-moi vers le meilleur comportement, car nul autre que Toi n'y guide ! Ecarte de moi le mauvais caractère, car nul autre que Toi ne saurait l'écarter de moi ! » Muslim
Une allusion...
Parfais tes intentions
Afin que tes compétences dans tes relations
avec les autres soient une adoration,
par laquelle tu te rapproches d'Allah.
L'histoiresdesprophètes-
Nombre de messages : 213
Age : 30
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(17)Emploie l'amorce qui convient
Les gens s'accordent naturellement sur certaines choses qu'ils aiment et apprécient, tout comme ils s'accordent sur d'autres choses, qu'ils détestent tous... De même, ils sont en désaccord sur des choses, que certains aiment et d'autres trouvent ennuyeuses.
Ainsi, tout le monde aime qu'on lui sourie et déteste le renfrognement et la morosité. Mais par ailleurs, parmi eux, il y en a qui apprécient la gaieté et la plaisanterie, tandis que cela ennuie d'autres. Certaines aiment que les gens leur rendent visite et les invitent, d'autres sont repliés sur eux-mêmes. Certains aiment les conversations et les bavardages, tandis que d'autres détestent cela. De manière générale, chacun se sent à l'aise avec celui qui correspond à sa nature. Pourquoi, dans ce cas, ne t'adaptes-tu pas à la nature des gens quant tu leur tiens compagnie et n'adoptes-tu pas à l'égard de chacun le comportement qui lui convient, pour qu'il se sente à l'aise avec toi ?
On raconte qu'un homme aperçut un aigle volant en compagnie d'un corbeau !! Il s'en étonna : « Comment le roi des oiseaux peut-il voler en compagnie d'un corbeau ?!! » Il en conclut qu'ils devaient avoir en commun une caractéristique, qui les poussait à se mettre ensemble... Il se mit à les suivre du regard. Quand ils furent fatigués de voler, ils se posèrent et il se rendit compte qu'ils étaient tous deux claudicants !!
Si l'enfant sait que son père aime le silence et déteste les bavardages, qu'il se comporte alors ainsi en sa présence, afin que son père l'aime et apprécie sa compagnie !
Si la femme sait que son époux aime la plaisanterie, qu'elle plaisante avec lui ! En revanche, si elle sait qu'il s'y oppose, qu'elle s'en abstienne !!
La même règle s'applique dans les relations de chacun avec ses collègues, ses voisins ou ses frères. Ne crois pas que les gens sont du même acabit ; ils sont de natures si différentes, que tu ne saurais les énumérer...
Je me rappelle qu'une vielle dame pieuse - la mère d'une ami – ne tarissait pas d'éloges sur l'un de ses fils : elle se réjouissait quand il lui rendait visite ou quand il lui faisait la conversation, bien que ses autres enfants lui témoignent de la piété filiale et se comportent bien envers elle, sauf que son cœur avait un penchant pour cet enfant là.
J'en cherchais le secret, jusqu'à ce que je m'asseye un jour avec ce fils pour le questionner à ce sujet. Il me confia : « Le problème est que mes frères ne connaissent pas la nature de ma mère. Quant ils lui tiennent compagnie, ils deviennent pesants ! »
Je lui demandai en plaisantant : « Son excellence a-t-elle découvert sa nature?!! »
Mon ami rit et dit : « Oui... Je te mettrai au courant du secret. Ma mère, à l'instar des autres dames âgées, aime quand la conversation tourne autour des femmes : des nouvelles de celle qui s'est mariée, celle qui a été répudiée, le nombre d'enfants qu'une telle a eu, qui est l'aîné, quand untel a épousé unetelle, quel est le nom de leur premier enfant ? Ce genre de conversation que je considère inutile... mais qu'elle se délecte à répéter. Elle ressent la valeur des informations qu'elle évoque, car nous ne les lirons pas dans un livre quelconque, ni ne les entendrons-nous sur une bande et que, de toute évidence, tu ne trouveras point sur internet !! Aussi, quand je pose à ma mère ces questions, elle ressent comme si elle m'apprenait quelque chose d'inédit, elle se réjouit et se déride. Quand je m'assois avec elle, je suscite en elles ces souvenirs et elle s'illumine de joie... Le temps passe alors qu'elle parle... Mes frères, par contre, ne supportent pas d'écouter ces nouvelles, ils l'occupent avec des informations qui ne l'intéressent point. Par conséquent, elle trouve leur compagnie pesante et se réjouit de ma présence !! C'est tout ce qu'il y a. »
En effet, si tu connais la nature de celui qui est devant toi, ce qu'il aime et ce qu'il déteste, tu sauras gagner son cœur.
Celui qui étudie le comportement du Prophète (BSDL) avec les gens, verra qu'il accordait à chaque individu le traitement qui seyait à sa nature.
Dans ses relations avec ses épouses, il traitait chacune d'elles de la manière qui lui convenait... 'Aisha avait une personnalité communicative, il plaisantait donc avec elle et la cajolait. Un jour, elle l'accompagna dans un de ses voyages. Sur le chemin du retour, quand ils furent proches de Médine, le Prophète (BSDL) dit aux gens : « Allez devant ! » Les compagnons avancèrent et quand il fut seul avec 'Aisha, qui était alors une jeune femme très agile, il la regarda et dit : « Viens, on fait la course ! »... elle fit la course, elle courut et courut, si bien qu'elle le devança. Bien plus tard, elle accompagna le Prophète (BSDL) dans un voyage, quand elle fut plus âgée et replète, charnue et grasse. Le Prophète (BSDL) dit aux gens « Avancez ! »... Ils prirent de l'avance. Puis, il dit à 'Aisha : « Viens, on fais la course ». Elle fit la course avec lui et il la précéda... En voyant cela, il se mit à la taquiner, lui donna une tape entre les épaules et dit : « Un prêté pour un rendu...un prêté pour un rendu. »
Tandis qu'avec Khadîja, il avait un autre comportement : elle était de quinze ans son aînée.
Regarde le Messager d'Allah (BSDL), alors qu'il était, un jour, assis dans son assemblée bénie, s'entretenant avec ses compagnons... Sur ces entrefaites, un homme pénétra dans la mosquée, regarda à droite et à gauche et au lieu de venir prendre place dans le cercle du Prophète (BSDL) se dirigea vers un coin de la mosquée, puis se mit à secouer son pagne !! Etrange !! Que va-t-il faire ? Il souleva l'extrémité antérieure de son pagne et s'accroupit calmement pour... uriner !
Les compagnons s'en étonnèrent, se révoltèrent : il urine dans la mosquée !! Ils sautèrent à l'envi pour se diriger vers lui, tandis que le Prophète (BSDL) les calmait et apaisait leur colère, en répétant : « Ne l'interrompez pas ! Ne le pressez pas ! N'interrompez pas sa miction ! »
Les compagnons se tournèrent vers lui... Peut-être ne les avait-il pas vus ? Il continuait d'uriner.
Le Prophète (BSDL) assistait à cette scène... uriner dans la mosquée et il calmait ses compagnons !! Aaah ! Qu'il est doux !!
Quand le bédouin eut fini d'uriner et qu'il se leva pour nouer son pagne, le Prophète (BSDL) l'appela gentiment. L'homme marcha vers lui et lorsqu'il se trouva devant le Prophète (BSDL), celui-ci lui dit avec douceur : « Certainement, ces mosquées n'ont pas été construites à cet effet. Elles ne l'ont été que pour la prière et la lecture du Coran. »
C'est tout... Un conseil en toute concision. L'homme comprit le message et s'en alla. Quand vint l'heure de la Salât, ce bédouin vint prier avec eux. Le Prophète (BSDL) prononça la formule « Allâhu akbar » pour diriger ses compagnons dans la prière. Il récita le Coran puis s'inclina. Quand il se redressa se son inclinaison, il dit : « Qu'Allah écoute celui qui fait sa louange ». Les fidèles, derrière lui, répondirent : « O Notre Seigneur ! A toi la louange », à l'exception de cet homme qui ajouta à la suite : « O Allah ! Aie pitié de moi et de Muhammad, et n'aie pitié de personne d'autre avec nous !! »
Le Prophète (BSDL) l'entendit... A l'issue de la prière, le Prophète (BSDL) se tourna vers les fidèles et s'enquit de celui qui avait parlé. On le lui désigna. Il l'appela et quand il fut devant lui, il s'aperçut que c'était le bédouin en personne : l'amour pour le Prophète (BSDL) eut une telle emprise sur son cœur, qu'il souhaita que la miséricorde ne touche qu'eux d'eux, à l'exclusion de toute autre personne !
Le Messager d'Allah (BSDL) lui dit en guise d'enseignement : « Tu as restreint ce qui est large !! »
Autrement dit : la Miséricorde d'Allah le Très Haut nous englobe tous et englobe tous les gens... ne la limite donc pas à toi et moi !
Vois comment il s'est approprié son cœur, parce qu'il a su comment se comporter avec lui.
C'était un bédouin venu de la campagne. Il n'avait pas atteint le même degré de science que ses compagnons. Il ne devait donc pas être réprimandé comme les autres.
Remarque donc la différence dans la nature des hommes, dans les rangs qu'ils occupent ! Vois comment cela a amené le Prophète (BSDL) à leur accorder des traitements différents !
Le Prophète (BSDL) envoya ses compagnons vers les Huraqât de la tribu de Juhayna. Usâma Ibn Zayd (DAS) était l'un des combattants au sein de l'armée. La bataille s'engagea au matin. Les musulmans furent victorieux et les combattants ennemis prirent la fuite. Dans les rangs ennemis se trouvait un guerrier qui, voyant que ses compagnons étaient défais, s'enfuit en jetant ses armes... Usâma se lança à sa poursuite en compagnie d'un homme des Ansâr... L'homme se mit à courir et ses poursuivants en firent autant, sa peur s'intensifia, jusqu'à ce qu'un arbre apparût et l'homme s'y réfugia. Usâma et son compagnon l'encerclèrent, ils levèrent l'épée en sa direction et quand il vit les deux épées briller au-dessus de sa tête, il sentit la mort s'abattre sur lui. Il se redressa et se mit à rassembler ce qu'il lui restait de salive dans la bouche et répéta terrifié : « J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'Allah et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Son Envoyé ! »
L'Ansâri et Usâma restèrent perplexes : L'homme a-t-il embrassé l'islam réellement ou bien est-ce un stratagème qu'il a inventé ? Ils étaient sur le champ de bataille, la situation était fébrile. Ils regardèrent autour d'eux et ne virent que des corps déchiquetés, des mains amputées, mélangées les unes des autres, le sang qui coulait, les âmes qui tremblait... L'homme était devant eux et ils le regardaient. Il fallait absolument prendre une décision rapide, car à tout moment une flèche perdue ou non pouvait venir et les tuer tous les deux. Il n'y avait pas le temps de réfléchir calmement. Quant à l'Ansâri, il retint son sabre. Usâma, en revanche, pensa que c'était un subterfuge et lui asséna un coup mortel.
Ils rentrèrent à Médine, le cœur emporté par l'ivresse de la victoire... Usâma se tint devant le Prophète (BSDL) lui raconta l'histoire de la bataille et le mit au courant de l'épisode avec l'homme.
L'histoire de la bataille racontait la victoire des musulmans. Le Messager d'Allah (BSDL) écoutait avec contentement mais Usâma dit : « Puis, je l'ai tué... »
Le Prophète (BSDL) changea d'expression et dit : « Il a attesté qu'il n'y a de dieu qu'Allah... puis, tu l'as tué ?!! »
Usâma répliqua : « O Messager d'Allah ! Il ne l'a pas attesté du plus profond de son âme, il ne l'a dit que pour échapper à l'épée... »
Le Messager d'Allah (BSDL) dit : « Que n'as-tu fendu son cœur afin de savoir s'il ne l'a dit que pour échapper à l'épée ? »
Il (BSDL) se mit à fixer Usâma du regard en répétant : « Il a attesté qu'il n'y a de dieu qu'Allah puis tu l'a tué !! Il a attesté qu'il n'y a de dieu qu'Allah puis tu l'as tué... puis tu l'as tué ?!! Comment fera-tu, quand ce témoignage qu'il n'y a de dieu qu'Allah, viendra te disputer au Jour de la Résurrection ?!! »
Le Prophète (BSDL) ne cessa de répéter cela à Usâma... Celui-ci rapporte : « Il ne cessa de le répéter, si bien que je souhaitai n'avoir embrassé l'islam que ce jour-là. »
Une opinion...
Ne crois pas que les gens sont tous d'un même type
Ils sont de natures si diverses
Que tu ne saurais les énumérer.
(17)Emploie l'amorce qui convient
Les gens s'accordent naturellement sur certaines choses qu'ils aiment et apprécient, tout comme ils s'accordent sur d'autres choses, qu'ils détestent tous... De même, ils sont en désaccord sur des choses, que certains aiment et d'autres trouvent ennuyeuses.
Ainsi, tout le monde aime qu'on lui sourie et déteste le renfrognement et la morosité. Mais par ailleurs, parmi eux, il y en a qui apprécient la gaieté et la plaisanterie, tandis que cela ennuie d'autres. Certaines aiment que les gens leur rendent visite et les invitent, d'autres sont repliés sur eux-mêmes. Certains aiment les conversations et les bavardages, tandis que d'autres détestent cela. De manière générale, chacun se sent à l'aise avec celui qui correspond à sa nature. Pourquoi, dans ce cas, ne t'adaptes-tu pas à la nature des gens quant tu leur tiens compagnie et n'adoptes-tu pas à l'égard de chacun le comportement qui lui convient, pour qu'il se sente à l'aise avec toi ?
On raconte qu'un homme aperçut un aigle volant en compagnie d'un corbeau !! Il s'en étonna : « Comment le roi des oiseaux peut-il voler en compagnie d'un corbeau ?!! » Il en conclut qu'ils devaient avoir en commun une caractéristique, qui les poussait à se mettre ensemble... Il se mit à les suivre du regard. Quand ils furent fatigués de voler, ils se posèrent et il se rendit compte qu'ils étaient tous deux claudicants !!
Si l'enfant sait que son père aime le silence et déteste les bavardages, qu'il se comporte alors ainsi en sa présence, afin que son père l'aime et apprécie sa compagnie !
Si la femme sait que son époux aime la plaisanterie, qu'elle plaisante avec lui ! En revanche, si elle sait qu'il s'y oppose, qu'elle s'en abstienne !!
La même règle s'applique dans les relations de chacun avec ses collègues, ses voisins ou ses frères. Ne crois pas que les gens sont du même acabit ; ils sont de natures si différentes, que tu ne saurais les énumérer...
Je me rappelle qu'une vielle dame pieuse - la mère d'une ami – ne tarissait pas d'éloges sur l'un de ses fils : elle se réjouissait quand il lui rendait visite ou quand il lui faisait la conversation, bien que ses autres enfants lui témoignent de la piété filiale et se comportent bien envers elle, sauf que son cœur avait un penchant pour cet enfant là.
J'en cherchais le secret, jusqu'à ce que je m'asseye un jour avec ce fils pour le questionner à ce sujet. Il me confia : « Le problème est que mes frères ne connaissent pas la nature de ma mère. Quant ils lui tiennent compagnie, ils deviennent pesants ! »
Je lui demandai en plaisantant : « Son excellence a-t-elle découvert sa nature?!! »
Mon ami rit et dit : « Oui... Je te mettrai au courant du secret. Ma mère, à l'instar des autres dames âgées, aime quand la conversation tourne autour des femmes : des nouvelles de celle qui s'est mariée, celle qui a été répudiée, le nombre d'enfants qu'une telle a eu, qui est l'aîné, quand untel a épousé unetelle, quel est le nom de leur premier enfant ? Ce genre de conversation que je considère inutile... mais qu'elle se délecte à répéter. Elle ressent la valeur des informations qu'elle évoque, car nous ne les lirons pas dans un livre quelconque, ni ne les entendrons-nous sur une bande et que, de toute évidence, tu ne trouveras point sur internet !! Aussi, quand je pose à ma mère ces questions, elle ressent comme si elle m'apprenait quelque chose d'inédit, elle se réjouit et se déride. Quand je m'assois avec elle, je suscite en elles ces souvenirs et elle s'illumine de joie... Le temps passe alors qu'elle parle... Mes frères, par contre, ne supportent pas d'écouter ces nouvelles, ils l'occupent avec des informations qui ne l'intéressent point. Par conséquent, elle trouve leur compagnie pesante et se réjouit de ma présence !! C'est tout ce qu'il y a. »
En effet, si tu connais la nature de celui qui est devant toi, ce qu'il aime et ce qu'il déteste, tu sauras gagner son cœur.
Celui qui étudie le comportement du Prophète (BSDL) avec les gens, verra qu'il accordait à chaque individu le traitement qui seyait à sa nature.
Dans ses relations avec ses épouses, il traitait chacune d'elles de la manière qui lui convenait... 'Aisha avait une personnalité communicative, il plaisantait donc avec elle et la cajolait. Un jour, elle l'accompagna dans un de ses voyages. Sur le chemin du retour, quand ils furent proches de Médine, le Prophète (BSDL) dit aux gens : « Allez devant ! » Les compagnons avancèrent et quand il fut seul avec 'Aisha, qui était alors une jeune femme très agile, il la regarda et dit : « Viens, on fait la course ! »... elle fit la course, elle courut et courut, si bien qu'elle le devança. Bien plus tard, elle accompagna le Prophète (BSDL) dans un voyage, quand elle fut plus âgée et replète, charnue et grasse. Le Prophète (BSDL) dit aux gens « Avancez ! »... Ils prirent de l'avance. Puis, il dit à 'Aisha : « Viens, on fais la course ». Elle fit la course avec lui et il la précéda... En voyant cela, il se mit à la taquiner, lui donna une tape entre les épaules et dit : « Un prêté pour un rendu...un prêté pour un rendu. »
Tandis qu'avec Khadîja, il avait un autre comportement : elle était de quinze ans son aînée.
Regarde le Messager d'Allah (BSDL), alors qu'il était, un jour, assis dans son assemblée bénie, s'entretenant avec ses compagnons... Sur ces entrefaites, un homme pénétra dans la mosquée, regarda à droite et à gauche et au lieu de venir prendre place dans le cercle du Prophète (BSDL) se dirigea vers un coin de la mosquée, puis se mit à secouer son pagne !! Etrange !! Que va-t-il faire ? Il souleva l'extrémité antérieure de son pagne et s'accroupit calmement pour... uriner !
Les compagnons s'en étonnèrent, se révoltèrent : il urine dans la mosquée !! Ils sautèrent à l'envi pour se diriger vers lui, tandis que le Prophète (BSDL) les calmait et apaisait leur colère, en répétant : « Ne l'interrompez pas ! Ne le pressez pas ! N'interrompez pas sa miction ! »
Les compagnons se tournèrent vers lui... Peut-être ne les avait-il pas vus ? Il continuait d'uriner.
Le Prophète (BSDL) assistait à cette scène... uriner dans la mosquée et il calmait ses compagnons !! Aaah ! Qu'il est doux !!
Quand le bédouin eut fini d'uriner et qu'il se leva pour nouer son pagne, le Prophète (BSDL) l'appela gentiment. L'homme marcha vers lui et lorsqu'il se trouva devant le Prophète (BSDL), celui-ci lui dit avec douceur : « Certainement, ces mosquées n'ont pas été construites à cet effet. Elles ne l'ont été que pour la prière et la lecture du Coran. »
C'est tout... Un conseil en toute concision. L'homme comprit le message et s'en alla. Quand vint l'heure de la Salât, ce bédouin vint prier avec eux. Le Prophète (BSDL) prononça la formule « Allâhu akbar » pour diriger ses compagnons dans la prière. Il récita le Coran puis s'inclina. Quand il se redressa se son inclinaison, il dit : « Qu'Allah écoute celui qui fait sa louange ». Les fidèles, derrière lui, répondirent : « O Notre Seigneur ! A toi la louange », à l'exception de cet homme qui ajouta à la suite : « O Allah ! Aie pitié de moi et de Muhammad, et n'aie pitié de personne d'autre avec nous !! »
Le Prophète (BSDL) l'entendit... A l'issue de la prière, le Prophète (BSDL) se tourna vers les fidèles et s'enquit de celui qui avait parlé. On le lui désigna. Il l'appela et quand il fut devant lui, il s'aperçut que c'était le bédouin en personne : l'amour pour le Prophète (BSDL) eut une telle emprise sur son cœur, qu'il souhaita que la miséricorde ne touche qu'eux d'eux, à l'exclusion de toute autre personne !
Le Messager d'Allah (BSDL) lui dit en guise d'enseignement : « Tu as restreint ce qui est large !! »
Autrement dit : la Miséricorde d'Allah le Très Haut nous englobe tous et englobe tous les gens... ne la limite donc pas à toi et moi !
Vois comment il s'est approprié son cœur, parce qu'il a su comment se comporter avec lui.
C'était un bédouin venu de la campagne. Il n'avait pas atteint le même degré de science que ses compagnons. Il ne devait donc pas être réprimandé comme les autres.
Remarque donc la différence dans la nature des hommes, dans les rangs qu'ils occupent ! Vois comment cela a amené le Prophète (BSDL) à leur accorder des traitements différents !
Le Prophète (BSDL) envoya ses compagnons vers les Huraqât de la tribu de Juhayna. Usâma Ibn Zayd (DAS) était l'un des combattants au sein de l'armée. La bataille s'engagea au matin. Les musulmans furent victorieux et les combattants ennemis prirent la fuite. Dans les rangs ennemis se trouvait un guerrier qui, voyant que ses compagnons étaient défais, s'enfuit en jetant ses armes... Usâma se lança à sa poursuite en compagnie d'un homme des Ansâr... L'homme se mit à courir et ses poursuivants en firent autant, sa peur s'intensifia, jusqu'à ce qu'un arbre apparût et l'homme s'y réfugia. Usâma et son compagnon l'encerclèrent, ils levèrent l'épée en sa direction et quand il vit les deux épées briller au-dessus de sa tête, il sentit la mort s'abattre sur lui. Il se redressa et se mit à rassembler ce qu'il lui restait de salive dans la bouche et répéta terrifié : « J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'Allah et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Son Envoyé ! »
L'Ansâri et Usâma restèrent perplexes : L'homme a-t-il embrassé l'islam réellement ou bien est-ce un stratagème qu'il a inventé ? Ils étaient sur le champ de bataille, la situation était fébrile. Ils regardèrent autour d'eux et ne virent que des corps déchiquetés, des mains amputées, mélangées les unes des autres, le sang qui coulait, les âmes qui tremblait... L'homme était devant eux et ils le regardaient. Il fallait absolument prendre une décision rapide, car à tout moment une flèche perdue ou non pouvait venir et les tuer tous les deux. Il n'y avait pas le temps de réfléchir calmement. Quant à l'Ansâri, il retint son sabre. Usâma, en revanche, pensa que c'était un subterfuge et lui asséna un coup mortel.
Ils rentrèrent à Médine, le cœur emporté par l'ivresse de la victoire... Usâma se tint devant le Prophète (BSDL) lui raconta l'histoire de la bataille et le mit au courant de l'épisode avec l'homme.
L'histoire de la bataille racontait la victoire des musulmans. Le Messager d'Allah (BSDL) écoutait avec contentement mais Usâma dit : « Puis, je l'ai tué... »
Le Prophète (BSDL) changea d'expression et dit : « Il a attesté qu'il n'y a de dieu qu'Allah... puis, tu l'as tué ?!! »
Usâma répliqua : « O Messager d'Allah ! Il ne l'a pas attesté du plus profond de son âme, il ne l'a dit que pour échapper à l'épée... »
Le Messager d'Allah (BSDL) dit : « Que n'as-tu fendu son cœur afin de savoir s'il ne l'a dit que pour échapper à l'épée ? »
Il (BSDL) se mit à fixer Usâma du regard en répétant : « Il a attesté qu'il n'y a de dieu qu'Allah puis tu l'a tué !! Il a attesté qu'il n'y a de dieu qu'Allah puis tu l'as tué... puis tu l'as tué ?!! Comment fera-tu, quand ce témoignage qu'il n'y a de dieu qu'Allah, viendra te disputer au Jour de la Résurrection ?!! »
Le Prophète (BSDL) ne cessa de répéter cela à Usâma... Celui-ci rapporte : « Il ne cessa de le répéter, si bien que je souhaitai n'avoir embrassé l'islam que ce jour-là. »
Une opinion...
Ne crois pas que les gens sont tous d'un même type
Ils sont de natures si diverses
Que tu ne saurais les énumérer.
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(18)Choisis la parole qui convient...
Quand tu t'assieds en compagnie de quelqu'un, veille à aborder les sujets appropriés. Cela relève de la nature humaine.
Les sujets de conversation que tu abordes avec un jeune diffèrent de ceux que tu aborderas avec un homme âgé, ceux que tu évoques avec un savant diffèrent de ceux que tu développes avec un ignorant, ceux dont tu discutes avec ton épouse sont différents de ceux que tu aborderas avec ta sœur.
Si tu te retrouves en compagnie d'invités, dont l'âge dépasse les quatre-vingts ans et qui sont venus rendre visite à ton aieul, crois-tu qu'il serait convenable de leur raconter, avec forte joies et rires, ta sortie à la campagne avec tes collègues ?! Ou comment untel a marqué un but dans un match de foot, comment il a maîtrisé le ballon avec sa tête avant de tirer ?
De toute évidence, cela n'est pas approprié.
De même, quand tu discutes avec des petits enfants, il ne sied pas d'évoquer les récits liés au comportement des époux envers leurs épouses... Je pense que nous sommes d'accord là-dessus.
Par conséquent, une façon d'attirer les gens réside dans le choix de sujets de conversation qu'ils apprécient. Comme dans le cas d'un père qui a un enfant brillant, il est bon de demander de ses nouvelles, car il n'y a pas de doute qu'il en est fier et qu'il aime toujours qu'on en parle... Ou un homme qui a ouvert un commerce qui a rapporté des bénéfices, il est, dans ce cas approprié que tu lui poses des questions sur sa boutique et les clients qui y affluent, parce que cela le réjouit.
Ce qui fait qu'il t'appréciera et aimera ta compagnie.
Le Prophète (BSDL) tenait compte de cela, car sa conversation avec un jeune homme différait de sa conversation avec un homme âgé, une femme ou un enfant.
Un jour, un jeune homme du nom de Julaybîb tint compagnie au Prophète (BSDL). Il était l'un des meilleurs parmi les jeunes compagnons, mais il était pauvre, démuni et avait une difformité au visage. Un jour, il s'assit en compagnie du Messager d'Allah (BSDL)... Quels ont été les sujets de conversation que le Prophète (BSDL) a désiré aborder avec lui ? Un jeune homme dans la fleur de l'âge, célibataire... Va-t-il discuter avec lui de la généalogie des Arabes, des nobles et des humbles d'entre eux ? Ou bien abordera-t-il les questions du commerce et des règles de vente ? Non ! Car il s'agit d'un jeune homme qui préfère un certain type de conversation. Le Prophète (BSDL) souleva et discuta alors avec lui de la question du mariage. Depuis toujours, les jeunes affectionnent ces sujets... Ensuite, le Messager d'Allah (BSDL) lui proposa de le marier.
Un jour, le Prophète (BSDL) s'assit avec son épouse 'Aisha (DAS). Quels sont les sujets de conversation qu'il convient de soulever entre époux ? Lui parla-t-il de la guerre contre les Byzantins ? Des types d'armes utilisées dans la bataille ? Que non ! Elle n'est pas Abû Bakr !! Ou bien lui parla t-il de la misère et des besoins de certains musulmans ? Que non ! Elle n'est pas 'Uthmân !! Bien au contraire, il lui dit avec la bienveillance de l'amour conjugal : « Je sais, certes, quand tu es satisfaite de moi et quand tu es fâchée avec moi ! »
« Comment ? » s'enquit-elle.
Il répondit : « Quand tu es contente tu dis : 'Non, par le Seigneur de Muhammad !' et quand tu es fâchée, tu dis :'Non, par le Seigneur d'Ibrâhîm ! ' »
Elle répliqua : « Oui ! Par Allah, ô Messager d'Allah ! Je ne déserte que ton nom. »
Observons-nous ce principe de nos jours ?
Un point de vue...
Tiens aux gens des récits,
Qu'ils prennent plaisir à entendre, eux
Et non que tu prends plaisir à raconter, toi !
(18)Choisis la parole qui convient...
Quand tu t'assieds en compagnie de quelqu'un, veille à aborder les sujets appropriés. Cela relève de la nature humaine.
Les sujets de conversation que tu abordes avec un jeune diffèrent de ceux que tu aborderas avec un homme âgé, ceux que tu évoques avec un savant diffèrent de ceux que tu développes avec un ignorant, ceux dont tu discutes avec ton épouse sont différents de ceux que tu aborderas avec ta sœur.
Si tu te retrouves en compagnie d'invités, dont l'âge dépasse les quatre-vingts ans et qui sont venus rendre visite à ton aieul, crois-tu qu'il serait convenable de leur raconter, avec forte joies et rires, ta sortie à la campagne avec tes collègues ?! Ou comment untel a marqué un but dans un match de foot, comment il a maîtrisé le ballon avec sa tête avant de tirer ?
De toute évidence, cela n'est pas approprié.
De même, quand tu discutes avec des petits enfants, il ne sied pas d'évoquer les récits liés au comportement des époux envers leurs épouses... Je pense que nous sommes d'accord là-dessus.
Par conséquent, une façon d'attirer les gens réside dans le choix de sujets de conversation qu'ils apprécient. Comme dans le cas d'un père qui a un enfant brillant, il est bon de demander de ses nouvelles, car il n'y a pas de doute qu'il en est fier et qu'il aime toujours qu'on en parle... Ou un homme qui a ouvert un commerce qui a rapporté des bénéfices, il est, dans ce cas approprié que tu lui poses des questions sur sa boutique et les clients qui y affluent, parce que cela le réjouit.
Ce qui fait qu'il t'appréciera et aimera ta compagnie.
Le Prophète (BSDL) tenait compte de cela, car sa conversation avec un jeune homme différait de sa conversation avec un homme âgé, une femme ou un enfant.
Un jour, un jeune homme du nom de Julaybîb tint compagnie au Prophète (BSDL). Il était l'un des meilleurs parmi les jeunes compagnons, mais il était pauvre, démuni et avait une difformité au visage. Un jour, il s'assit en compagnie du Messager d'Allah (BSDL)... Quels ont été les sujets de conversation que le Prophète (BSDL) a désiré aborder avec lui ? Un jeune homme dans la fleur de l'âge, célibataire... Va-t-il discuter avec lui de la généalogie des Arabes, des nobles et des humbles d'entre eux ? Ou bien abordera-t-il les questions du commerce et des règles de vente ? Non ! Car il s'agit d'un jeune homme qui préfère un certain type de conversation. Le Prophète (BSDL) souleva et discuta alors avec lui de la question du mariage. Depuis toujours, les jeunes affectionnent ces sujets... Ensuite, le Messager d'Allah (BSDL) lui proposa de le marier.
Un jour, le Prophète (BSDL) s'assit avec son épouse 'Aisha (DAS). Quels sont les sujets de conversation qu'il convient de soulever entre époux ? Lui parla-t-il de la guerre contre les Byzantins ? Des types d'armes utilisées dans la bataille ? Que non ! Elle n'est pas Abû Bakr !! Ou bien lui parla t-il de la misère et des besoins de certains musulmans ? Que non ! Elle n'est pas 'Uthmân !! Bien au contraire, il lui dit avec la bienveillance de l'amour conjugal : « Je sais, certes, quand tu es satisfaite de moi et quand tu es fâchée avec moi ! »
« Comment ? » s'enquit-elle.
Il répondit : « Quand tu es contente tu dis : 'Non, par le Seigneur de Muhammad !' et quand tu es fâchée, tu dis :'Non, par le Seigneur d'Ibrâhîm ! ' »
Elle répliqua : « Oui ! Par Allah, ô Messager d'Allah ! Je ne déserte que ton nom. »
Observons-nous ce principe de nos jours ?
Un point de vue...
Tiens aux gens des récits,
Qu'ils prennent plaisir à entendre, eux
Et non que tu prends plaisir à raconter, toi !
L'histoiresdesprophètes-
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(19)Sois doux dès la première rencontre
Il y a longtemps, on racontait dans certains villages d'Egypte, que, la veille de sa nuit de noces, le nouveau marié cachait un chat dans sa chambre... Quand il entrait dans la chambre nuptiale avec son épouse, il bougeait une chaise pour faire sortir ce chat et dès que celui-ci se manifestait, l'époux en profitait pour montrer sa force à son épouse : il saisissait le cou du pauvre animal, l'étranglait et le tordait, jusqu'à ce qu'il meure entre ses mains !! Sais-tu pourquoi ?!
Afin qu'il imprime l'image de la peur et du respect dans l'esprit de son épouse, dès la première rencontre...
Je me souviens, quand j'obtins mon diplôme universitaire, je fus nommé assistant dans une faculté. Un vieux professeur me fit la recommandation suivante : « Dès la première séance de cours, sois sévère avec les étudiants ! Fixe-les des yeux avec un regard autoritaire, afin qu'ils te craignent et que tu leur imposes d'emblée la force de ton caractère ! »
Je m'en suis souvenu, au moment où je rédigeais ce chapitre et j'eus la conviction que tout le monde, s'accorde sur le fait que, généralement, la première rencontre imprime plus de 70% de l'image qu'on a de toi. C'est ce qu'on appelle l'image mentale.
Je me rappelle qu'un groupe d'officiers se rendit en Amérique pour un stage de formation, qui était consacré aux relations professionnelles. Le premier jour, ils arrivèrent tôt dans la salle et se mirent à bavarder et à faire connaissance. L'enseignant entra brusquement et ils se turent. Le regard de l'enseignant tomba sur un étudiant qui souriait encore... Il lui cria : « Pourquoi riez-vous ? » L'officier : « Excusez-moi ! Je n'ai pas ri ! » L'enseignant : « Si ! Vous riiez. »
Puis, il se mit à le réprimander : « Vous n'êtes pas une personne sérieuse, le mieux est que vous rentriez chez vous par le premier vol, il ne m'enchante guère d'enseigner à des gens comme vous... »
Le pauvre étudiant changea de couleur, se mit à regarder son enseignant, se tourna vers ses collègues, essayant de préserver ce qu'il lui restait de dignité. Puis, l'enseignant le fixa du regard et, d'un air renfrogné, lui désigna la porte en intimant : « Sors ! » L'étudiant se leva, bouleversé, et quitta la salle. L'enseignant regarda les autres étudiants et déclara : « Je suis le docteur untel, je vous enseignerai telle matière, mais avant de commencer l'explication, je voudrais que vous remplissiez ce formulaire, sans y écrire votre nom ». Ensuite, il leur distribua un formulaire d'évaluation de l'enseignant, il y avait cinq questions : Que pensez-vous du caractère de votre enseignant ? Que pensez-vous de sa façon d'expliquer ? Accepte-t-il un autre avis ? Dans quelle mesure êtes-vous disposé à suivre ses enseignements une autre fois ? Seriez-vous content de le rencontrer à l'extérieur de l'institut ?
Devant chaque question, il y avait des choix : excellent, bon, passable, faible... Les étudiants remplirent le formulaire et le remirent à l'enseignant, qui les mit de côté. Puis, il commença à expliquer l'influence du comportement dans les relations professionnelles. Ensuite, il s'exclama : « Oh ! Pourquoi devrions-nous priver votre camarade d'en bénéficier ? »
Il sortit vers lui, lui serra la main avec un sourire et le fit entrer dans la salle. Puis, il dit : « Il semble que je me suis emporté contre vous, tout à l'heure, sans raison véritable. C'est que je faisais face à un problème personnel qui m'a conduit à passer ma colère sur vous. Je vous présente mes excuses, vous êtes un étudiant sérieux. Suffit comme preuve le fait que vous ayez quitté votre famille et vos enfants pour venir ici. Je vous remercie. Et même, je vous remercie tous pour votre intérêt. Mon plus grand honneur est d'enseigner à des gens comme vous. »
Puis, il se montra plus poli envers eux et rit un peu. Ensuite, il prit un nouveau paquet de formulaires, en disant : « Dans la mesure où votre camarade n'a pas pu remplir le formulaire, que diriez-vous de le remplir tous à nouveau. »
Il leur distribua les feuilles, ils les remplirent et les lui remirent. Il sortit les formulaires qu'ils avaient remplis au début, ainsi que les seconds et se mit à les comparer : il constata que la case réservée à « faible » était partout cochée dans les premiers, tandis que dans les seconds, il n'y avait ni faible, ni passable du tout. Il rit et leur dit : « Ce que vous avez vu est une preuve pratique de l'influence du mauvais traitement sur l'environnement professionnel, entre le directeur et ses employés... Ce que j'ai fait à votre camarade était en fait une illustration de ce que je tenais à vous démontrer, mais le pauvre en a été la victime... Voyez comment votre regard a changé, du simple fait que j'ai changé mon comportement envers vous ». C'est la nature de l'homme : il convient de la respecter, en particulier, lorsqu'il s'agit de ceux que tu ne rencontres qu'une seule fois.
Le Messager d'Allah (BSDL) était un soir en voyage avec ses compagnons. Ils effectuèrent un long trajet, jusqu'à la fin de la nuit. Ils firent halte sur le bord de la route pour dormir et le sommeil les domina, jusqu'à ce que le soleil se lève et soit haut dans le ciel. Le premier à se réveiller fut Abû Bakr, suivi de 'Umar... Abû Bakr s'assit à la tête du Prophète (BSDL) et se mit à glorifier Allah à haute voix, si bien que le Messager d'Allah (BSDL) se réveilla. Il se leva et les guida dans la prière du matin. A l'issue de la Salât, il se retourna et s'aperçut qu'un homme du groupe ne s'était pas joint à eux. Il s'enquit : « O Untel ! Qu'est-ce qui t'a empêché de prier avec nous ? » Il répondit : « J'ai eu une pollution nocturne et il n'y a pas d'eau. »
Le Prophète (BSDL) lui enjoignit al-Tayammum [les ablutions sèches] et il pria. Ensuite, le Prophète (BSDL) ordonna à ses compagnons de se mettre en route. Ils n'avaient point d'eau et avaient très soif, mais ne trouvèrent ni puits ni eau... 'Imrân Ibn Husayn raconte : « Nous poursuivions notre chemin lorsque nous rencontrâmes une femme sur un chameau. Elle avait deux grandes outres. Nous lui demandâmes : « Où se trouve l'eau ?! » Elle répondit : « Il n'y a point d'eau... » Nous l'interrogeâmes : « Combien y a-t-il entre les tiens et l'eau ? » Elle déclara : « Un jour et une nuit ! » Nous lui dîmes : « Va chez le Messager d'Allah ! » Elle s'exclama : « Qu'est-ce que le Messager d'Allah ?! »
Nous l'emmenâmes avec nous, dans l'espoir qu'elle nous indique le point d'eau, jusqu'à ce que nous arrivâmes chez le Prophète (BSDL). Il la questionna au sujet de l'eau. Elle lui donna la même réponse qu'à nous, sauf qu'elle se plaignit à lui d'être la mère d'orphelins. Le Prophète (BSDL) prit son outre, prononça le nom d'Allah et la caressa. Il se mit alors à verser de l'eau de ses outres dans nos récipients. Nous bûmes à notre soif -nous étions quarante hommes- jusqu'à nous désaltérer. Nous remplîmes chaque outre que nous avions, puis nous laissâmes ses outres qui étaient plus pleines que jamais.
Ensuite, le Prophète (BSDL) ordonna : « Donnez ce que vous avez ! » c'est-à-dire la nourriture. Il rassembla des morceaux de pain et des dattes à son intention et lui dit : « Va avec ceci chez tes enfants et sache que nous n'avons en rien diminué de ton eau, si ce n'est qu'Allah nous a donné à boire ».
La femme monta sur son chameau, se réjouissant de la nourriture qu'elle avait reçue. Lorsqu'elle parvint chez les siens, elle s'écria : « J'ai été chez le plus grand magicien, ou bien, c'est un Prophète comme ils le prétendent ». Les gens de sa tribu s'étonnèrent de son histoire avec le Messager d'Allah (BSDL).
Il ne se passa pas longtemps avant qu'elle n'embrassât l'islam, ainsi que les membres de sa tribu.
En effet, elle avait été émerveillée par son comportement aussi bien que par sa générosité envers elle dès la première rencontre.
Une proposition...
La première rencontre marque
70% de l'image qu'on a de toi... Traite donc chaque personne
comme si cette rencontre était la première
et le dernière entre vous deux...
(19)Sois doux dès la première rencontre
Il y a longtemps, on racontait dans certains villages d'Egypte, que, la veille de sa nuit de noces, le nouveau marié cachait un chat dans sa chambre... Quand il entrait dans la chambre nuptiale avec son épouse, il bougeait une chaise pour faire sortir ce chat et dès que celui-ci se manifestait, l'époux en profitait pour montrer sa force à son épouse : il saisissait le cou du pauvre animal, l'étranglait et le tordait, jusqu'à ce qu'il meure entre ses mains !! Sais-tu pourquoi ?!
Afin qu'il imprime l'image de la peur et du respect dans l'esprit de son épouse, dès la première rencontre...
Je me souviens, quand j'obtins mon diplôme universitaire, je fus nommé assistant dans une faculté. Un vieux professeur me fit la recommandation suivante : « Dès la première séance de cours, sois sévère avec les étudiants ! Fixe-les des yeux avec un regard autoritaire, afin qu'ils te craignent et que tu leur imposes d'emblée la force de ton caractère ! »
Je m'en suis souvenu, au moment où je rédigeais ce chapitre et j'eus la conviction que tout le monde, s'accorde sur le fait que, généralement, la première rencontre imprime plus de 70% de l'image qu'on a de toi. C'est ce qu'on appelle l'image mentale.
Je me rappelle qu'un groupe d'officiers se rendit en Amérique pour un stage de formation, qui était consacré aux relations professionnelles. Le premier jour, ils arrivèrent tôt dans la salle et se mirent à bavarder et à faire connaissance. L'enseignant entra brusquement et ils se turent. Le regard de l'enseignant tomba sur un étudiant qui souriait encore... Il lui cria : « Pourquoi riez-vous ? » L'officier : « Excusez-moi ! Je n'ai pas ri ! » L'enseignant : « Si ! Vous riiez. »
Puis, il se mit à le réprimander : « Vous n'êtes pas une personne sérieuse, le mieux est que vous rentriez chez vous par le premier vol, il ne m'enchante guère d'enseigner à des gens comme vous... »
Le pauvre étudiant changea de couleur, se mit à regarder son enseignant, se tourna vers ses collègues, essayant de préserver ce qu'il lui restait de dignité. Puis, l'enseignant le fixa du regard et, d'un air renfrogné, lui désigna la porte en intimant : « Sors ! » L'étudiant se leva, bouleversé, et quitta la salle. L'enseignant regarda les autres étudiants et déclara : « Je suis le docteur untel, je vous enseignerai telle matière, mais avant de commencer l'explication, je voudrais que vous remplissiez ce formulaire, sans y écrire votre nom ». Ensuite, il leur distribua un formulaire d'évaluation de l'enseignant, il y avait cinq questions : Que pensez-vous du caractère de votre enseignant ? Que pensez-vous de sa façon d'expliquer ? Accepte-t-il un autre avis ? Dans quelle mesure êtes-vous disposé à suivre ses enseignements une autre fois ? Seriez-vous content de le rencontrer à l'extérieur de l'institut ?
Devant chaque question, il y avait des choix : excellent, bon, passable, faible... Les étudiants remplirent le formulaire et le remirent à l'enseignant, qui les mit de côté. Puis, il commença à expliquer l'influence du comportement dans les relations professionnelles. Ensuite, il s'exclama : « Oh ! Pourquoi devrions-nous priver votre camarade d'en bénéficier ? »
Il sortit vers lui, lui serra la main avec un sourire et le fit entrer dans la salle. Puis, il dit : « Il semble que je me suis emporté contre vous, tout à l'heure, sans raison véritable. C'est que je faisais face à un problème personnel qui m'a conduit à passer ma colère sur vous. Je vous présente mes excuses, vous êtes un étudiant sérieux. Suffit comme preuve le fait que vous ayez quitté votre famille et vos enfants pour venir ici. Je vous remercie. Et même, je vous remercie tous pour votre intérêt. Mon plus grand honneur est d'enseigner à des gens comme vous. »
Puis, il se montra plus poli envers eux et rit un peu. Ensuite, il prit un nouveau paquet de formulaires, en disant : « Dans la mesure où votre camarade n'a pas pu remplir le formulaire, que diriez-vous de le remplir tous à nouveau. »
Il leur distribua les feuilles, ils les remplirent et les lui remirent. Il sortit les formulaires qu'ils avaient remplis au début, ainsi que les seconds et se mit à les comparer : il constata que la case réservée à « faible » était partout cochée dans les premiers, tandis que dans les seconds, il n'y avait ni faible, ni passable du tout. Il rit et leur dit : « Ce que vous avez vu est une preuve pratique de l'influence du mauvais traitement sur l'environnement professionnel, entre le directeur et ses employés... Ce que j'ai fait à votre camarade était en fait une illustration de ce que je tenais à vous démontrer, mais le pauvre en a été la victime... Voyez comment votre regard a changé, du simple fait que j'ai changé mon comportement envers vous ». C'est la nature de l'homme : il convient de la respecter, en particulier, lorsqu'il s'agit de ceux que tu ne rencontres qu'une seule fois.
Le Messager d'Allah (BSDL) était un soir en voyage avec ses compagnons. Ils effectuèrent un long trajet, jusqu'à la fin de la nuit. Ils firent halte sur le bord de la route pour dormir et le sommeil les domina, jusqu'à ce que le soleil se lève et soit haut dans le ciel. Le premier à se réveiller fut Abû Bakr, suivi de 'Umar... Abû Bakr s'assit à la tête du Prophète (BSDL) et se mit à glorifier Allah à haute voix, si bien que le Messager d'Allah (BSDL) se réveilla. Il se leva et les guida dans la prière du matin. A l'issue de la Salât, il se retourna et s'aperçut qu'un homme du groupe ne s'était pas joint à eux. Il s'enquit : « O Untel ! Qu'est-ce qui t'a empêché de prier avec nous ? » Il répondit : « J'ai eu une pollution nocturne et il n'y a pas d'eau. »
Le Prophète (BSDL) lui enjoignit al-Tayammum [les ablutions sèches] et il pria. Ensuite, le Prophète (BSDL) ordonna à ses compagnons de se mettre en route. Ils n'avaient point d'eau et avaient très soif, mais ne trouvèrent ni puits ni eau... 'Imrân Ibn Husayn raconte : « Nous poursuivions notre chemin lorsque nous rencontrâmes une femme sur un chameau. Elle avait deux grandes outres. Nous lui demandâmes : « Où se trouve l'eau ?! » Elle répondit : « Il n'y a point d'eau... » Nous l'interrogeâmes : « Combien y a-t-il entre les tiens et l'eau ? » Elle déclara : « Un jour et une nuit ! » Nous lui dîmes : « Va chez le Messager d'Allah ! » Elle s'exclama : « Qu'est-ce que le Messager d'Allah ?! »
Nous l'emmenâmes avec nous, dans l'espoir qu'elle nous indique le point d'eau, jusqu'à ce que nous arrivâmes chez le Prophète (BSDL). Il la questionna au sujet de l'eau. Elle lui donna la même réponse qu'à nous, sauf qu'elle se plaignit à lui d'être la mère d'orphelins. Le Prophète (BSDL) prit son outre, prononça le nom d'Allah et la caressa. Il se mit alors à verser de l'eau de ses outres dans nos récipients. Nous bûmes à notre soif -nous étions quarante hommes- jusqu'à nous désaltérer. Nous remplîmes chaque outre que nous avions, puis nous laissâmes ses outres qui étaient plus pleines que jamais.
Ensuite, le Prophète (BSDL) ordonna : « Donnez ce que vous avez ! » c'est-à-dire la nourriture. Il rassembla des morceaux de pain et des dattes à son intention et lui dit : « Va avec ceci chez tes enfants et sache que nous n'avons en rien diminué de ton eau, si ce n'est qu'Allah nous a donné à boire ».
La femme monta sur son chameau, se réjouissant de la nourriture qu'elle avait reçue. Lorsqu'elle parvint chez les siens, elle s'écria : « J'ai été chez le plus grand magicien, ou bien, c'est un Prophète comme ils le prétendent ». Les gens de sa tribu s'étonnèrent de son histoire avec le Messager d'Allah (BSDL).
Il ne se passa pas longtemps avant qu'elle n'embrassât l'islam, ainsi que les membres de sa tribu.
En effet, elle avait été émerveillée par son comportement aussi bien que par sa générosité envers elle dès la première rencontre.
Une proposition...
La première rencontre marque
70% de l'image qu'on a de toi... Traite donc chaque personne
comme si cette rencontre était la première
et le dernière entre vous deux...
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(20)Les gens sont comme les minéraux de la terre...
Si tu observes les gens, tu constateras qu'ils ont des natures semblables à celles de la terre : parmi eux certains sont tendres et mous, d'autres, durs et rêches, d'autres encore généreux comme la terre fertile et généreuse et d'autres avares comme la terre aride, qui ne retient ni eau ni ne produit de fourrage. Ainsi, les gens sont de différents types.
Si tu réfléchis bien, tu verras que dans tes rapports avec les différentes catégories de sols, tu prends en considération la condition et la nature de la terre... ainsi ta façon de marcher sur une terre dure diffère de ta démarche sur une terre molle ; tu es prudent et lent sur la première, tandis que tu es détendu et rassuré sur l'autre. Les gens sont ainsi.
Le Messager d'Allah (BSDL) a dit : « Certes, Allah a créé Adam d'une poignée qu'Il a prise de l'ensemble de la terre. Par conséquent, les fils d'Adam arrivent selon la mesure de la terre : rouges, blancs, noirs, entre les deux, faciles, tristes, mauvais et bons. »
Dans tes rapports avec les gens, fais attention à cela -toi aussi lectrice- qu'il s'agisse d'un proche comme le père, la mère, l'épouse ou l'enfant ou d'une personne éloignée comme le voisin, le collègue, le vendeur !
Tu remarqueras probablement que leur nature a une influence sur eux, même quand il s'agit de prendre une décision... Pour que tu en sois convaincu, réalise cette expérience : si un problème surgit entre ta femme et toi, consulte un de tes collègues, connu pour sa dureté et sa rudesse, dis-lui : « Ma femme me cause beaucoup de problèmes et se montre peu respectueuse envers moi, conseille-moi ! »
C'est comme si je le voyais dire : « Il n'y a que la sévérité qui convienne aux femmes !! Casse-lui le nez ! Impose-lui ta forte personnalité !! Sois un homme !! »
Par la suite, il se peut que toi tu te déchaînes et, par ces propos, il ruinera ta maison.
Complète l'expérience : Va voir un autre ami, connu pour sa douceur de caractère, sa souplesse ou encore sa finesse et dis-lui la même chose qu'au premier ! Tu l'entendras immanquablement te conseiller : « Mon frère ! C'est la mère de tes enfants. Il n'y a aucun mariage sans problèmes. Sois patient avec elle ! Essaie de la supporter, quoi qu'il arrive ; c'est ton épouse, la compagne de ta vie... »
Vois comment la nature de l'individu influe sur ses opinions et ses décisions. C'est pourquoi le Prophète (BSDL) a interdit au cadi de juger entre deux personnes quand il a soif ou faim, et quand il se retient de répondre à un besoin naturel ! Car ce sont des facteurs qui peuvent changer son état d'esprit... et par ricochet, ils pourraient avoir une influence sur la décision qu'il va prendre dans son jugement.
Je me souviens, un jour, avoir fait un sermon où j'avais inclus le récit de l'assassinat de 'Umar (DAS). Quand je parvins à la manière dont : la mazdéen Abû Lu'la'a poignarda 'Umar (DAS), je dis -à haute voix- : «...Soudain, Abû Lu'lu'a surgit du mihrab et se jeta sur 'Umar pour lui asséner trois coups de poignard : le premier l'atteignit à la poitrine et le second au ventre... ensuite, il rassembla ses forces, enfonça la dague sous son nombril et tira avec force le poignard, au point que les tripes de 'Umar sortirent en même temps... »
Tandis que j'observais les visages des gens, je constatais qu'ils avaient des réactions différentes : certains d'entre eux fermaient soudainement les yeux, comme s'ils étaient des témoins oculaires du crime, d'autres pleuraient et d'autres encore écoutaient sans aucune émotion, comme s'il s'agissait d'une histoire qu'on raconte avant de se coucher !!
Je me souviens d'un de mes voisins qui était fréquemment en conflit avec sa femme. Un jour le conflit s'envenima au point qu'il la répudiât, puis il la reprit. Le conflit s'envenima à nouveau, il la répudia une nouvelle fois, puis, il la reprit... A chaque fois que je le rencontrais, je le mettais en garde et lui faisais des recommandations : je lui rappelais ses enfants en bas âge, l'importance de les prendre en compte et de s'occuper d'eux, je lui répétais : « Il ne te reste plus qu'un dernier divorce -le troisième- et si tu le prononces, tu n'auras plus le droit de la reprendre, sauf si elle se remarie avec un autre qui la répudie ensuite... Crains Allah et ne ruine pas ton ménage ! »
Jusqu'au jour où il vint chez moi, la mine déconfite. Il dit : « O Sheikh ! Nous nous sommes disputés et je l'ai répudiée pour la troisième fois !! » Rien d'étonnant à ce que ces propos émanent de lui... En revanche, je fus consterné de l'entendre dire après cela : « Ne connais-tu pas un sheikh de tes amis qui pourrait m'autoriser, par une fatwa, à la reprendre ?! »
Il m'étonna... puis, après avoir considéré la situation, je découvris avec peine, que, même parmi les gens qui délivrent des avis sur les questions religieuses, il en est qui sont parfois dominés par leurs émotions !
Je suis émerveillé par celui qui a la capacité de capturer tous les cœurs... Quand il voyage en compagnie de gens avares, il économise, afin de ne pas les mettre dans l'embarras, et ils l'aiment... S'il tient compagnie à des gens émotifs, il se montre plus sensible, et ils l'aiment... S'il marche avec des boute-en-train, il rit, plaisante et les traite avec courtoisie, jusqu'à ce qu'ils l'aiment.
Il répond à chaque situation par l'attitude qui convient, soit la joie soit la tristesse.
Effectue avec moi, un léger retour en arrière et regarde le Messager d'Allah (BSDL) au moment où il arrive avec ses factions pour la conquête de la Mecque !
Abû Sufyân était déjà sortit en direction du Prophète (BSDL) avant qu'il n'arrive à la Mecque, pour embrasser l'islam. Dans un très long récit, le point à retenir est que, au moment où il devint musulman, al-'Abbâs déclara : « O Messager d'Allah ! Abû Sufyân est, certes un homme qui aime être honoré, accorde-lui donc quelque chose ! »
Le Prophète (BSDL) dit : « Oui ! Quiconque entre dans la maison d'Abû Sufyân est en sécurité. Quiconque ferme sa porte est en sécurité. Quiconque entre dans la mosquée est en sécurité. »
Lorsque Abû Sufyân tourna le dos pour retourner à la Mecque, le Messager d'Allah (BSDL) le regarda. C'était le même qui avait mobilisé Quraysh pour le combattre à Badr, qui l'avait mobilisé pour le combattre à Uhud, puis l'avait mobilisé pour le combattre à la bataille de la Tranchée.
Un meneur... la guerre l'a formé et il a broyé la guerre et le voilà novice en islam. Le Messager d'Allah (BSDL) tenait à lui montrer la force de l'islam et dit : « O 'Abbâs ! » Celui-ci répondit : « A ton service, ô Messager d'Allah ! »
Le Prophète (BSDL) lui enjoignit : « Retiens Abû Sufyân dans le détroit de la vallée, vers la saillie de la montagne, afin que les soldats d'Allah passent devant lui pour qu'ils les voient. »
En d'autres mots, arrête-le sur la route de l'armée au moment où il arrive à la Mecque. Al-'Abbâs sortit aussitôt en compagnie d'Abû Sufyân, jusqu'au détroit de la vallée où ils s'arrêtèrent, là où les factions jaillissaient comme un torrent en direction de la Mecque.
Elles passèrent devant lui avec leurs étendards. Au passage de la première faction, il s'enquit : « O 'Abbâs ! Qui sont ces gens? »
Al-'Abbâs répondit : « Sulaym. »
Abû Sufyân : « Qu'ai-je à faire avec Sulaym ?! »
Puis, la deuxième faction défila...
Qui sont ceux-là, ô 'Abbâs ?
Muzayna...
Qu'ai-je à faire avec Muzayna ?!
Jusqu'à ce que toutes les factions passèrent... Aucune d'elles ne défila sans qu'il n'interrogeât al-'Abbâs à son sujet. A chaque fois qu'il répondait, l'autre s'écriait : « Qu'ai-je à faire avec Banû untel ?! »
Jusqu'au moment où le Messager d'Allah (BSDL) passa au sein de sa faction verte, constituée des Muhâjir et des Ansâr, qui était bardés de fer, si bien qu'on ne voyait plus que leurs yeux.
Pureté à Allah ! O 'Abbâs ! Qui sont-ils ?
C'est le Messager d'Allah (BSDL) au milieu des Muhâjir et des Ansâr.
C'est la mort rouge. Par Allah ! Face à une telle armée personne ne pourra rien.
Puis, il ajouta : « Par Allah, ô Abû al-Fadl ! Certes le pouvoir de ton neveu est devenu considérable ! »
Al-'Abbâs répliqua : « O Abû Sufyân ! C'est la prophétie ! »
Abû Sufyân dit : « Dans ce cas, c'est une excellente chose. »
Lorsque les chevaux les eurent dépassés al-'Abbâs lança en sa direction : « Cours demander aux tiens de se mettre en sécurité ! »
Abû Sufyân se hâta en direction de le Mecque et se mit à crier du plus haut de sa voix : « O les gens de Quraysh ! Voici Muhammad qui avance vers vous avec une armée sans précédent, celui qui entre la maison d'Abû Sufyân est en sécurité ». Ils répondirent : « Qu'Allah te combatte ! En quoi ta maison nous sera-t-elle utile ? »
Il ajouta : « Celui qui s'enferme chez lui est à l'abri... Celui qui pénètre dans la mosquée est à l'abri. »
Les gens se dispersèrent pour regagner leurs maisons ou la mosquée.
Quel excellent homme que le Prophète d'Allah, (BSDL) ! Il a su agir sur l'âme d'Abû Sufyân de la manière la plus appropriée.
Il convient donc de connaître la nature et le psychologie de l'individu avant de lui parler, car connaître sa nature et ce qui lui convient te sera utile dans ton rapport et ta conversation avec lui.
'Umar (DAS) était connu parmi les gens pour sa force et sa sévérité. Un jour, un homme se fâcha contre son épouse. Il vint voir 'Umar pour lui demander comment se comporter envers elle. Quand il s'arrêta devant la maison de 'Umar et avança la main pour frapper à la porte, il entendit la femme de celui-ci lui crier après, alors que 'Umar gardait le silence... sans crier... ni frapper !!
L'homme tourna le dos à la porte et rebroussa chemin, tout étonné.
'Umar ayant perçu un bruit à sa porte, sortit et appela l'homme : « Que t'arrive-t-il ? »
Il répondit : « O Commandeur des Croyants ! Je suis venu me plaindre à toi de ma femme et j'ai entendu ton épouse crier après toi !! »
'Umar répliqua : « O Homme ! C'est ma femme. Celle qui m'est licite dans mon lit, qui prépare mon repas, qui lave mes vêtements... Ne devrais-je pas endurer certains de ses mauvais côtés ?! »
De manière générale, il est des gens qui n'ont pas de remède et avec lesquels il faut s'adapter, comme celui qui se plaint à moi de la forte colère de son père, de l'avarice de son épouse, etc.
Je lui propose alors certaines manières de résoudre le problème, mais il m'apprend qu'il a tout essayé, sans résultat. Quelle est alors la solution ?!
La solution est d'endurer leurs comportements, de noyer leurs défauts dans la mer de leurs qualités, de s'adapter à la réalité dans la mesure du possible... car certains problèmes n'ont pas de solutions !
Le résultat
Ta connaissance de la nature
De la personne que tu côtoies
Te permet de gagner son affection...
(20)Les gens sont comme les minéraux de la terre...
Si tu observes les gens, tu constateras qu'ils ont des natures semblables à celles de la terre : parmi eux certains sont tendres et mous, d'autres, durs et rêches, d'autres encore généreux comme la terre fertile et généreuse et d'autres avares comme la terre aride, qui ne retient ni eau ni ne produit de fourrage. Ainsi, les gens sont de différents types.
Si tu réfléchis bien, tu verras que dans tes rapports avec les différentes catégories de sols, tu prends en considération la condition et la nature de la terre... ainsi ta façon de marcher sur une terre dure diffère de ta démarche sur une terre molle ; tu es prudent et lent sur la première, tandis que tu es détendu et rassuré sur l'autre. Les gens sont ainsi.
Le Messager d'Allah (BSDL) a dit : « Certes, Allah a créé Adam d'une poignée qu'Il a prise de l'ensemble de la terre. Par conséquent, les fils d'Adam arrivent selon la mesure de la terre : rouges, blancs, noirs, entre les deux, faciles, tristes, mauvais et bons. »
Dans tes rapports avec les gens, fais attention à cela -toi aussi lectrice- qu'il s'agisse d'un proche comme le père, la mère, l'épouse ou l'enfant ou d'une personne éloignée comme le voisin, le collègue, le vendeur !
Tu remarqueras probablement que leur nature a une influence sur eux, même quand il s'agit de prendre une décision... Pour que tu en sois convaincu, réalise cette expérience : si un problème surgit entre ta femme et toi, consulte un de tes collègues, connu pour sa dureté et sa rudesse, dis-lui : « Ma femme me cause beaucoup de problèmes et se montre peu respectueuse envers moi, conseille-moi ! »
C'est comme si je le voyais dire : « Il n'y a que la sévérité qui convienne aux femmes !! Casse-lui le nez ! Impose-lui ta forte personnalité !! Sois un homme !! »
Par la suite, il se peut que toi tu te déchaînes et, par ces propos, il ruinera ta maison.
Complète l'expérience : Va voir un autre ami, connu pour sa douceur de caractère, sa souplesse ou encore sa finesse et dis-lui la même chose qu'au premier ! Tu l'entendras immanquablement te conseiller : « Mon frère ! C'est la mère de tes enfants. Il n'y a aucun mariage sans problèmes. Sois patient avec elle ! Essaie de la supporter, quoi qu'il arrive ; c'est ton épouse, la compagne de ta vie... »
Vois comment la nature de l'individu influe sur ses opinions et ses décisions. C'est pourquoi le Prophète (BSDL) a interdit au cadi de juger entre deux personnes quand il a soif ou faim, et quand il se retient de répondre à un besoin naturel ! Car ce sont des facteurs qui peuvent changer son état d'esprit... et par ricochet, ils pourraient avoir une influence sur la décision qu'il va prendre dans son jugement.
Je me souviens, un jour, avoir fait un sermon où j'avais inclus le récit de l'assassinat de 'Umar (DAS). Quand je parvins à la manière dont : la mazdéen Abû Lu'la'a poignarda 'Umar (DAS), je dis -à haute voix- : «...Soudain, Abû Lu'lu'a surgit du mihrab et se jeta sur 'Umar pour lui asséner trois coups de poignard : le premier l'atteignit à la poitrine et le second au ventre... ensuite, il rassembla ses forces, enfonça la dague sous son nombril et tira avec force le poignard, au point que les tripes de 'Umar sortirent en même temps... »
Tandis que j'observais les visages des gens, je constatais qu'ils avaient des réactions différentes : certains d'entre eux fermaient soudainement les yeux, comme s'ils étaient des témoins oculaires du crime, d'autres pleuraient et d'autres encore écoutaient sans aucune émotion, comme s'il s'agissait d'une histoire qu'on raconte avant de se coucher !!
Je me souviens d'un de mes voisins qui était fréquemment en conflit avec sa femme. Un jour le conflit s'envenima au point qu'il la répudiât, puis il la reprit. Le conflit s'envenima à nouveau, il la répudia une nouvelle fois, puis, il la reprit... A chaque fois que je le rencontrais, je le mettais en garde et lui faisais des recommandations : je lui rappelais ses enfants en bas âge, l'importance de les prendre en compte et de s'occuper d'eux, je lui répétais : « Il ne te reste plus qu'un dernier divorce -le troisième- et si tu le prononces, tu n'auras plus le droit de la reprendre, sauf si elle se remarie avec un autre qui la répudie ensuite... Crains Allah et ne ruine pas ton ménage ! »
Jusqu'au jour où il vint chez moi, la mine déconfite. Il dit : « O Sheikh ! Nous nous sommes disputés et je l'ai répudiée pour la troisième fois !! » Rien d'étonnant à ce que ces propos émanent de lui... En revanche, je fus consterné de l'entendre dire après cela : « Ne connais-tu pas un sheikh de tes amis qui pourrait m'autoriser, par une fatwa, à la reprendre ?! »
Il m'étonna... puis, après avoir considéré la situation, je découvris avec peine, que, même parmi les gens qui délivrent des avis sur les questions religieuses, il en est qui sont parfois dominés par leurs émotions !
Je suis émerveillé par celui qui a la capacité de capturer tous les cœurs... Quand il voyage en compagnie de gens avares, il économise, afin de ne pas les mettre dans l'embarras, et ils l'aiment... S'il tient compagnie à des gens émotifs, il se montre plus sensible, et ils l'aiment... S'il marche avec des boute-en-train, il rit, plaisante et les traite avec courtoisie, jusqu'à ce qu'ils l'aiment.
Il répond à chaque situation par l'attitude qui convient, soit la joie soit la tristesse.
Effectue avec moi, un léger retour en arrière et regarde le Messager d'Allah (BSDL) au moment où il arrive avec ses factions pour la conquête de la Mecque !
Abû Sufyân était déjà sortit en direction du Prophète (BSDL) avant qu'il n'arrive à la Mecque, pour embrasser l'islam. Dans un très long récit, le point à retenir est que, au moment où il devint musulman, al-'Abbâs déclara : « O Messager d'Allah ! Abû Sufyân est, certes un homme qui aime être honoré, accorde-lui donc quelque chose ! »
Le Prophète (BSDL) dit : « Oui ! Quiconque entre dans la maison d'Abû Sufyân est en sécurité. Quiconque ferme sa porte est en sécurité. Quiconque entre dans la mosquée est en sécurité. »
Lorsque Abû Sufyân tourna le dos pour retourner à la Mecque, le Messager d'Allah (BSDL) le regarda. C'était le même qui avait mobilisé Quraysh pour le combattre à Badr, qui l'avait mobilisé pour le combattre à Uhud, puis l'avait mobilisé pour le combattre à la bataille de la Tranchée.
Un meneur... la guerre l'a formé et il a broyé la guerre et le voilà novice en islam. Le Messager d'Allah (BSDL) tenait à lui montrer la force de l'islam et dit : « O 'Abbâs ! » Celui-ci répondit : « A ton service, ô Messager d'Allah ! »
Le Prophète (BSDL) lui enjoignit : « Retiens Abû Sufyân dans le détroit de la vallée, vers la saillie de la montagne, afin que les soldats d'Allah passent devant lui pour qu'ils les voient. »
En d'autres mots, arrête-le sur la route de l'armée au moment où il arrive à la Mecque. Al-'Abbâs sortit aussitôt en compagnie d'Abû Sufyân, jusqu'au détroit de la vallée où ils s'arrêtèrent, là où les factions jaillissaient comme un torrent en direction de la Mecque.
Elles passèrent devant lui avec leurs étendards. Au passage de la première faction, il s'enquit : « O 'Abbâs ! Qui sont ces gens? »
Al-'Abbâs répondit : « Sulaym. »
Abû Sufyân : « Qu'ai-je à faire avec Sulaym ?! »
Puis, la deuxième faction défila...
Qui sont ceux-là, ô 'Abbâs ?
Muzayna...
Qu'ai-je à faire avec Muzayna ?!
Jusqu'à ce que toutes les factions passèrent... Aucune d'elles ne défila sans qu'il n'interrogeât al-'Abbâs à son sujet. A chaque fois qu'il répondait, l'autre s'écriait : « Qu'ai-je à faire avec Banû untel ?! »
Jusqu'au moment où le Messager d'Allah (BSDL) passa au sein de sa faction verte, constituée des Muhâjir et des Ansâr, qui était bardés de fer, si bien qu'on ne voyait plus que leurs yeux.
Pureté à Allah ! O 'Abbâs ! Qui sont-ils ?
C'est le Messager d'Allah (BSDL) au milieu des Muhâjir et des Ansâr.
C'est la mort rouge. Par Allah ! Face à une telle armée personne ne pourra rien.
Puis, il ajouta : « Par Allah, ô Abû al-Fadl ! Certes le pouvoir de ton neveu est devenu considérable ! »
Al-'Abbâs répliqua : « O Abû Sufyân ! C'est la prophétie ! »
Abû Sufyân dit : « Dans ce cas, c'est une excellente chose. »
Lorsque les chevaux les eurent dépassés al-'Abbâs lança en sa direction : « Cours demander aux tiens de se mettre en sécurité ! »
Abû Sufyân se hâta en direction de le Mecque et se mit à crier du plus haut de sa voix : « O les gens de Quraysh ! Voici Muhammad qui avance vers vous avec une armée sans précédent, celui qui entre la maison d'Abû Sufyân est en sécurité ». Ils répondirent : « Qu'Allah te combatte ! En quoi ta maison nous sera-t-elle utile ? »
Il ajouta : « Celui qui s'enferme chez lui est à l'abri... Celui qui pénètre dans la mosquée est à l'abri. »
Les gens se dispersèrent pour regagner leurs maisons ou la mosquée.
Quel excellent homme que le Prophète d'Allah, (BSDL) ! Il a su agir sur l'âme d'Abû Sufyân de la manière la plus appropriée.
Il convient donc de connaître la nature et le psychologie de l'individu avant de lui parler, car connaître sa nature et ce qui lui convient te sera utile dans ton rapport et ta conversation avec lui.
'Umar (DAS) était connu parmi les gens pour sa force et sa sévérité. Un jour, un homme se fâcha contre son épouse. Il vint voir 'Umar pour lui demander comment se comporter envers elle. Quand il s'arrêta devant la maison de 'Umar et avança la main pour frapper à la porte, il entendit la femme de celui-ci lui crier après, alors que 'Umar gardait le silence... sans crier... ni frapper !!
L'homme tourna le dos à la porte et rebroussa chemin, tout étonné.
'Umar ayant perçu un bruit à sa porte, sortit et appela l'homme : « Que t'arrive-t-il ? »
Il répondit : « O Commandeur des Croyants ! Je suis venu me plaindre à toi de ma femme et j'ai entendu ton épouse crier après toi !! »
'Umar répliqua : « O Homme ! C'est ma femme. Celle qui m'est licite dans mon lit, qui prépare mon repas, qui lave mes vêtements... Ne devrais-je pas endurer certains de ses mauvais côtés ?! »
De manière générale, il est des gens qui n'ont pas de remède et avec lesquels il faut s'adapter, comme celui qui se plaint à moi de la forte colère de son père, de l'avarice de son épouse, etc.
Je lui propose alors certaines manières de résoudre le problème, mais il m'apprend qu'il a tout essayé, sans résultat. Quelle est alors la solution ?!
La solution est d'endurer leurs comportements, de noyer leurs défauts dans la mer de leurs qualités, de s'adapter à la réalité dans la mesure du possible... car certains problèmes n'ont pas de solutions !
Le résultat
Ta connaissance de la nature
De la personne que tu côtoies
Te permet de gagner son affection...
L'histoiresdesprophètes-
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(21)Le cheveu de Mu'âwiya
Il enseignait les mathématiques aux élèves du bac, en terminale. Il avait constaté que certains d'entre eux se montraient négligents et ne suivaient pas en classe. Il voulut leur donner une leçon... Un jour, il entra et dès qu'il s'assit sur sa chaise, il les surprit en annonçant : « Mettez vos livres de côté et sortez une feuille et un stylo !!! »
« Pourquoi monsieur ?! »
« Contrôle... contrôle surprise. »
Avec une certaine réticence, les élèves se mirent à obéir à la consigne, tout en maugréant. Il y avait parmi eux un élève de grand gabarit mais avec une petite cervelle, mauvais coucheur, qui pose problème, prompt à la colère, tête brûlée... Il lança en direction de son professeur : « Monsieur, nous ne voulons pas de contrôle ! Nous n'arrivons à peine à répondre aux questions quand nous faisons notre révision. Par Allah ! Comment ce sera si nous n'avons pas préparé !! »
L'élève prononça ces paroles sur un ton agressif. Le professeur s'enflamma et se mit en colère. Il dit : « Ce n'est pas selon ta volonté... tu as un contrôle malgré toi... compris ?! Si ça ne te plaît pas tu n'as qu'à sortir !!! » L'élève se mit en furie et cria : « C'est toi qui vas sortir. »
Le professeur se tourna vers l'élève en répétant à haute voix : « Espèce de malappris... Mal élevé... Espèce de... » en s'approchant de plus en plus. L'élève se dressa sur ses pieds... Puis... il se produisit des événements que je tairai, car on pourrait mal les interpréter. N'en parlons pas !!
L'affaire fut portée devant l'administration du lycée : la sanction fut qu'on enleva deux points à l'élève, qui dut également prendre l'engagement, par écrit, de bien se comporter.
Quant à l'enseignant, il devint le sujet de conversation de tout le monde : on le cita en exemple, toute l'école se mit à parler de lui. Quand il passait dans les couloirs, il entendait les commentaires et les chuchotements, jusqu'à ce qu'il fût muté dans un autre lycée.
Tandis qu'un autre enseignant eut à affronter une situation similaire, mais il sut bien la gérer. Il entra en classe et surprit ses élèves par ces mots : « Sortez une feuille et un stylo : contrôle surprise ! »
Dans la classe, il y avait un élève semblable à l'autre, qui cria : « Monsieur ! Ce n'est pas à votre guise... »
Le professeur était une montagne qui sentit le pied qui tentait de l'escalader !! Il comprit qu'on ne pouvait contrer les nerveux par la nervosité. Il sourit et regarda l'élève en disant : « En somme, Khâlid, tu ne veux pas passer le contrôle ? » « Non » vociféra le jeune homme... Le professeur dit très calmement : « Ca suffit ! On appliquera le règlement à l'encontre de quiconque ne veut pas passer le contrôle !! »
« Jeune gens, écrivez : première question : trouvez la solution de cette équation : a+b=c+15 », et il continua à dicter les questions...
L'élève difficile ne put se contenir et déclara : « Je te dis que je ne veux pas passer le contrôle ». Le professeur le regarda, sourit et dit avec tout calme: « Est-ce que je t'ai contraint à passer le contrôle ? Tu es un homme responsable de tes actes. »
L'élève ne trouvant aucune autre raison de s'enflammer davantage, se calma et sortit une feuille et un stylo et se mit à copier les questions avec ses camarades. Après cela, il fut sanctionné par l'administration de l'école pour son mauvais comportement.
Je me rappelai cette histoire virtuelle, ainsi que la différence dans l'aptitude des gens à faire face à certaines situations, tout en considérant la virtuosité des gens à allumer les feux et à les éteindre.
En effet, affronter le nerveux par la nervosité provoquera l'explosion de la situation et envenimera le conflit. Les gens raisonnables l'admettent : celui qui répond au feu par le feu ne fera que l'attiser et l'enflammer davantage.
Que ton lien avec les gens soit donc comme le cheveu de Mu'âwiya ! On demande à Mu'âwiya (DAS) : « Comment as-tu pu gouverner les gens en tant qu'émir pendant vingt ans puis en tant que calife pendant vingt ans? »
Il répondit : « J'ai mis un cheveu entre eux et moi, une extrémité dans ma main et l'autre entre les leurs... Quand ils tirent de leur côté, je donne du mou de mon côté afin qu'il ne se casse pas, quand ils lâchent de leur côté, je tire du mien. »
Mu'âwiya (DAS) a raison... Comme il est sage !!!
Je me souviens avoir donné une conférence dans une maison d'arrêt. Mon sort voulut que ce fut dans la section réservée aux homicides. A la fin de ma conférence, ils se dispersèrent en direction de leurs dortoirs et l'un d'eux vint me voir pour me remercier. Il se présenta comme le responsable des activités culturelles dans la section. Je lui demandai pourquoi la majorité de ceux-là commettaient le délit d'homicide. Il me répondit : « La colère... la colère... par Allah ! O Sheikh ! L'un d'entre eux a tué pour une poignée de riyals, pour laquelle il s'était querellé avec un employé d'épicerie ou de station service. »
A ce moment-là, je me rappelai la parole du Prophète (BSDL) : « Le fort n'est pas celui qui terrasse quelqu'un, mais bel et bien celui qui se contrôle en cas de colère. »
En effet, le héros n'est pas celui qui a un corps robuste et qui n'affronte pas quelqu'un sans le terrasser. Non ! Si tel était le critère de l'héroisme, les animaux et les fauves seraient plus glorieux que les êtres humains !
Non, le héros est, bel et bien, l'homme intelligent qui sait comment affronter différentes situations avec dextérité : il discute avec son épouse, ses enfants, son directeur, ses collègues, sans les perdre.
Dans le hadith : « Le cadi ne devrait pas trancher quand il est en colère. »
Par ailleurs, le Prophète (BSDL) a ordonné d'entraîner l'âme à la patience : « La patience ne vient qu'en s'entraînant à être indulgent. »
Oui, en s'exerçant à être indulgent ! C'est-a-dire, quand tu maîtriseras ta colère la première fois, tu te fatigueras à 100%. Mais la seconde fois tu te fatigueras à 90% et à la troisième reprise, ce sera à 80%, ainsi de suite, jusqu'à ce que tu t'entraînes pour que la patience et le calme deviennent une nature chez toi.
Une équation...
Nerveux + nerveux = explosion
(21)Le cheveu de Mu'âwiya
Il enseignait les mathématiques aux élèves du bac, en terminale. Il avait constaté que certains d'entre eux se montraient négligents et ne suivaient pas en classe. Il voulut leur donner une leçon... Un jour, il entra et dès qu'il s'assit sur sa chaise, il les surprit en annonçant : « Mettez vos livres de côté et sortez une feuille et un stylo !!! »
« Pourquoi monsieur ?! »
« Contrôle... contrôle surprise. »
Avec une certaine réticence, les élèves se mirent à obéir à la consigne, tout en maugréant. Il y avait parmi eux un élève de grand gabarit mais avec une petite cervelle, mauvais coucheur, qui pose problème, prompt à la colère, tête brûlée... Il lança en direction de son professeur : « Monsieur, nous ne voulons pas de contrôle ! Nous n'arrivons à peine à répondre aux questions quand nous faisons notre révision. Par Allah ! Comment ce sera si nous n'avons pas préparé !! »
L'élève prononça ces paroles sur un ton agressif. Le professeur s'enflamma et se mit en colère. Il dit : « Ce n'est pas selon ta volonté... tu as un contrôle malgré toi... compris ?! Si ça ne te plaît pas tu n'as qu'à sortir !!! » L'élève se mit en furie et cria : « C'est toi qui vas sortir. »
Le professeur se tourna vers l'élève en répétant à haute voix : « Espèce de malappris... Mal élevé... Espèce de... » en s'approchant de plus en plus. L'élève se dressa sur ses pieds... Puis... il se produisit des événements que je tairai, car on pourrait mal les interpréter. N'en parlons pas !!
L'affaire fut portée devant l'administration du lycée : la sanction fut qu'on enleva deux points à l'élève, qui dut également prendre l'engagement, par écrit, de bien se comporter.
Quant à l'enseignant, il devint le sujet de conversation de tout le monde : on le cita en exemple, toute l'école se mit à parler de lui. Quand il passait dans les couloirs, il entendait les commentaires et les chuchotements, jusqu'à ce qu'il fût muté dans un autre lycée.
Tandis qu'un autre enseignant eut à affronter une situation similaire, mais il sut bien la gérer. Il entra en classe et surprit ses élèves par ces mots : « Sortez une feuille et un stylo : contrôle surprise ! »
Dans la classe, il y avait un élève semblable à l'autre, qui cria : « Monsieur ! Ce n'est pas à votre guise... »
Le professeur était une montagne qui sentit le pied qui tentait de l'escalader !! Il comprit qu'on ne pouvait contrer les nerveux par la nervosité. Il sourit et regarda l'élève en disant : « En somme, Khâlid, tu ne veux pas passer le contrôle ? » « Non » vociféra le jeune homme... Le professeur dit très calmement : « Ca suffit ! On appliquera le règlement à l'encontre de quiconque ne veut pas passer le contrôle !! »
« Jeune gens, écrivez : première question : trouvez la solution de cette équation : a+b=c+15 », et il continua à dicter les questions...
L'élève difficile ne put se contenir et déclara : « Je te dis que je ne veux pas passer le contrôle ». Le professeur le regarda, sourit et dit avec tout calme: « Est-ce que je t'ai contraint à passer le contrôle ? Tu es un homme responsable de tes actes. »
L'élève ne trouvant aucune autre raison de s'enflammer davantage, se calma et sortit une feuille et un stylo et se mit à copier les questions avec ses camarades. Après cela, il fut sanctionné par l'administration de l'école pour son mauvais comportement.
Je me rappelai cette histoire virtuelle, ainsi que la différence dans l'aptitude des gens à faire face à certaines situations, tout en considérant la virtuosité des gens à allumer les feux et à les éteindre.
En effet, affronter le nerveux par la nervosité provoquera l'explosion de la situation et envenimera le conflit. Les gens raisonnables l'admettent : celui qui répond au feu par le feu ne fera que l'attiser et l'enflammer davantage.
Que ton lien avec les gens soit donc comme le cheveu de Mu'âwiya ! On demande à Mu'âwiya (DAS) : « Comment as-tu pu gouverner les gens en tant qu'émir pendant vingt ans puis en tant que calife pendant vingt ans? »
Il répondit : « J'ai mis un cheveu entre eux et moi, une extrémité dans ma main et l'autre entre les leurs... Quand ils tirent de leur côté, je donne du mou de mon côté afin qu'il ne se casse pas, quand ils lâchent de leur côté, je tire du mien. »
Mu'âwiya (DAS) a raison... Comme il est sage !!!
Je me souviens avoir donné une conférence dans une maison d'arrêt. Mon sort voulut que ce fut dans la section réservée aux homicides. A la fin de ma conférence, ils se dispersèrent en direction de leurs dortoirs et l'un d'eux vint me voir pour me remercier. Il se présenta comme le responsable des activités culturelles dans la section. Je lui demandai pourquoi la majorité de ceux-là commettaient le délit d'homicide. Il me répondit : « La colère... la colère... par Allah ! O Sheikh ! L'un d'entre eux a tué pour une poignée de riyals, pour laquelle il s'était querellé avec un employé d'épicerie ou de station service. »
A ce moment-là, je me rappelai la parole du Prophète (BSDL) : « Le fort n'est pas celui qui terrasse quelqu'un, mais bel et bien celui qui se contrôle en cas de colère. »
En effet, le héros n'est pas celui qui a un corps robuste et qui n'affronte pas quelqu'un sans le terrasser. Non ! Si tel était le critère de l'héroisme, les animaux et les fauves seraient plus glorieux que les êtres humains !
Non, le héros est, bel et bien, l'homme intelligent qui sait comment affronter différentes situations avec dextérité : il discute avec son épouse, ses enfants, son directeur, ses collègues, sans les perdre.
Dans le hadith : « Le cadi ne devrait pas trancher quand il est en colère. »
Par ailleurs, le Prophète (BSDL) a ordonné d'entraîner l'âme à la patience : « La patience ne vient qu'en s'entraînant à être indulgent. »
Oui, en s'exerçant à être indulgent ! C'est-a-dire, quand tu maîtriseras ta colère la première fois, tu te fatigueras à 100%. Mais la seconde fois tu te fatigueras à 90% et à la troisième reprise, ce sera à 80%, ainsi de suite, jusqu'à ce que tu t'entraînes pour que la patience et le calme deviennent une nature chez toi.
Une équation...
Nerveux + nerveux = explosion
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(22)Les clés des cœurs
Chaque porte possède une clé, la clé appropriée pour ouvrir le cœur des gens consiste à connaître leurs natures, résoudre leurs problèmes, les réconcilier, tiret profit d'eux, éviter leur nuisance... tu peux y exceller si tu connais leurs natures.
Imagine qu'un conflit éclate entre un homme et son fils. La dispute s'envenime au point que ce dernier est chassé de la maison par son père. Le fils tente plusieurs fois de revenir au bercail, mais le père est obstiné et tenace. Tu interviens pour ramener la concorde entre eux : tu rappelles au père les textes juridiques, tu lui fais peur, en lui parlant du péché de la rupture des liens de parenté ; mais il ne t'accorde aucune considération. Il est très remonté et très fâché. Tu essaies d'utiliser d'autres moyens pour ramener la concorde entre eux.
Sachant que ce père est de nature très sentimentale, tu lui dis : « O Untel ! N'as-tu pas pitié de ton fils ? Il dort par terre et couche à la belle étoile !! Tandis que toi tu manges et bois, le pauvre va se coucher l'estomac vide et se lève affamé. Ne penses-tu pas à lui quand tu mets un morceau de pain dans ta bouche ?! Ne l'imagines-tu pas marchant sous le soleil ardent ? Ne te souviens-tu pas quand tu le portais enfant, tu le serrais contre toi, tu le sentais et l'embrassais ? Es-tu satisfait de savoir qu'il demande l'aumône aux gens alors que son père est encore en vie ?! »
Tu constates alors que ce discours suscite les émotions du père, il se rapproche un peu plus du point de la rencontre.
Si le père est un avare qui aime l'argent, tu lui dis : « O Untel ! Fais attention, ne t'empêtre pas ! Ramène l'enfant sous ta tutelle et ta responsabilité. Je crains qu'il ne vole et ne commette des agressions. Le tribunal te sommera alors de payer ce qu'il a pris et de réparer ce qu'il a endommagé. De toute façon, tu es son père ! »
Sois attentif ! Tu constateras alors que le père avare commencera à revoir ses calculs.
Si ton discours s'adresse au fils cupide, qui aime l'argent, tu lui dis : « O Untel ! Seul ton père pourra te venir en aide. Demain, tu voudras te marier... Qui s'acquittera de ta dot ? Si ta voiture tombe en panne, qui la réparera ? Si tu tombes malade, qui paiera l'hôpital ? Tes frères, en revanche, profitent comme il le désirent : argent de poche, cadeaux. Tandis que toi, tu restes assis comme ça. Cela ne te nuira point, si tu te réconcilies avec ton père en posant un baiser sur son front ou en lui glissant le mot 'désolé' à l'oreille. »
De même, quand tu interviens pour rétablir la concorde entre un homme et une femme, tu fais la même chose : tu ouvres la porte du cœur de chacun d'eux avec la clé idoine.
C'est comme quand tu veux adresser une demande de congé à ton patron. Tu sais qu'il ne fait aucun cas des sentiments ni des questions sociales, il ne connaît que le travail (et rien d'autre!)
Tu lui dis : « J'ai besoin de trois jours de congé pour renouveler mon énergie et reprendre des forces... J'ai l'impression que ma productivité baisse progressivement avec la pression du travail. Accorde moi un congé de trois jours seulement pour reposer (ma tête) et pour que je revienne avec plus de dynamisme et de capacité. »
Si c'est un homme social, tu verras, à travers ses façons d'agir, qu'il est très soucieux de la famille et des proches. Tu lui dira : « J'ai besoin d'un congé pour voir mes parents, mes enfants... j'ai l'impression qu'il y a un abîme entre nous ! »
Maîtrise cette compétence ! Et demain tu entendras les gens dire : « Nous n'avons vu personne plus apte qu'untel à convaincre !! »
Résultat...
Chaque être humain a une clé...
La connaissance de la nature humaine
Te permet de trouver la clé adéquate...
(23)Le respect des psychologies
Les humeurs des gens oscillent dans leur vie entre tristesse et joie, santé et maladie, richesse et pauvreté, stabilité et agitation... Dès lors, leur acceptation ou leur rejet de certains types de rapports varie, selon leur état affectif au moment de l'échange. Ainsi, quelqu'un peut accepter une boutade et un bon mot de ta part, tout comme il peut accepter la plaisanterie au moment où il est stable et détendu, mais il n'acceptera pas cela dans un moment de tristesse.
Il est, par conséquent, inopportun de rire fort lors d'une visite de condoléances !! En revanche, untel rire de te part est admissible lors d'une promenade à la campagne. C'est là une chose reconnue par tous les gens raisonnables. Mais là n'est pas mon propos... mon but est le respect des psychologies et des sentiments personnels, dans notre conversation ou notre rapport avec les gens.
Observe le cas d'un femme que son mari a répudiée et qui n'a ni père ni mère, qui sont tous les deux décédés. Elle se met à rassembler ses affaires pour aller vivre avec son frère et sa belle-soeur. Sur ces entrefaites, sa voisine vient lui rendre visite le matin. La divorcée l'accueille, lui propose du thé et du café. La voisine se met à chercher des sujets de conversation pour la distraire, mais la divorcée lui demande : « Hier, je vous ai vus sortir de la maison... »
La voisine répond : « Oui, par Allah ! Mon mari a insisté pour que nous dînions à l'extérieur. Je l'ai donc accompagné, et en passant au marché, il m'a acheté une robe pour le mariage de ma sœur. Ensuite, il s'est arrêté chez le bijoutier et m'a acheté un bracelet pour le mariage... Quand on est rentré à la maison, il a vu que les enfants s'ennuyaient. Il leur a promis, à la fin de la semaine, de sortir avec eux. »
La pauvre divorcée écoute en pensant à sa situation d'ici peu, chez sa belle-soeur !! La question : Est-il convenable de soulever un tel sujet de conversation avec une femme qui vit un échec dans son mariage ?!! Penses-tu que cette divorcée éprouvera plus d'affection pour sa voisine ? De désir de toujours lui tenir compagnie ? De joie lors de sa visite ?
Nous sommes tous d'accord sur la réponse que nous crions à haute voix : Non ! Bien au contraire, son cœur sera plein de ressentiment et de peine. Quelle est alors la solution ? Doit-elle lui mentir ?
Non, mais elle doit être brève, en disant, par exemple : « Par Allah ! Nous devions nous occuper de certaines choses », puis, changer de sujet de conversation, pour la consoler dans sa tristesse.
Ou, suppose que deux amis ont passé le même examen du bac : l'un des deux a brillamment réussi avec mention, tandis que l'autre a échoué dans certaines matières ou a réussi avec une moyenne trop faible pour trouver une place dans une quelconque université. Penses-tu que, en rendant visite à son ami, il est convenable que l'élève brillant parle avec abondance des universités qui l'ont accepté, ainsi que des avantages dont il bénéficiera ? Définitivement, notre réponse à tous sera : Non !!
Quelle est la solution alors ? La solution est qu'il parle de généralités susceptibles d'alléger sa peine, comme par exemple : se plaindre de la bousculade aux portes des universités et du petit nombre de gens inscrits, de la peur de bon nombre d'entre eux de ne pas être acceptés, afin d'alléger la peine de son compagnon. Ce qui fait que celui-ci appréciera davantage sa compagnie, l'aimera et trouvera sa proximité agréable, il éprouvera le sentiment qu'il est proche de son cœur.
On pourrait dire la même chose au sujet de deux jeunes qui se rencontrent. Le père de l'un est généreux et lui prodigue ses largesses. Quant à l'autre, il a un père ladre, qui ne lui donne pas ce dont il a besoin. Par conséquent, il n'est pas adéquat que le fils du généreux évoque les largesses de son père envers lui et la grande quantité d'argent dont il dispose, parce que cela fera de la peine à son compagnon et lui rappellera son malheur avec son père, il trouvera pesante la compagnie de cet ami et le sentira loin de lui dans ses préoccupations.
C'est la raison pour laquelle le Prophète (BSDL) a souligné l'importance de respecter les sentiments et les psychologies d'autrui. Il a dit : « Ne regardez pas longuement le lépreux ! »
Le lépreux est quelqu'un qui est atteint d'un maladie visible de la peau, qui le rend laid dans son apparence. Dès lors, quand il passe devant un groupe de gens, il n'est pas indiqué que ceux-ci regardent longuement sa peau, car cela lui rappellera son infortune et il aura de la peine.
Quand le Prophète (BSDL) pénétra dans le Mecque, il divisa son armée en quatre factions et en donna un étendard à l'héroique compagnon Sa'd Ibn 'Ubâda (DAS). L'étendard était une source de fierté pour celui qui le portait, non seulement pour lui, mais également pour sa tribu.
Sa'd se mit à considérer la Mecque et ses habitants. Ils étaient ceux qui avaient combattu le Messager d'Allah (BSDL), l'avaient opprimé, avaient détourné les gens de lui. C'étaient eux qui avaient tué Sumayya et Yâsir, torturé Bilâl et Khabbâb, ils méritaient vraiment une leçon. Sa'd secoua l'étendard en scandant :
Aujourd'hui, c'est le jour de la mêlée
Aujourd'hui, ce qui est sacré devient licite
En entendant ses paroles, les Qurayshites furent peinés et les supportèrent difficilement, car ils craignaient d'être exterminés si Sa'd les combattait. Une femme alla à la rencontre du Messager d'Allah (BSDL), se mit en travers de sa route et lui fit part de leur crainte au sujet de Sa'd. Elle dit :
O Prophète de la droiture ! C'est à toi que je recours pour Quraysh, à
un moment où il n'y a pas d'autre moment
Quand ils se retrouvent à l'étroit dans l'immensité de la terre
et que le Dieu du ciel leur devient hostile
Certes, Sa'd veut casser les reins aux gens de al-Hajûn et de al-Batha'
Un khazrajite qui, s'il le pouvait, nous décocherait
des vautours et des chiens, sous l'effet de la colère
Empêche-le donc, car c'est un lion noir et le lion aime le sang
Si l'étendard lance son attaque et appelle :
« O Défenseurs de la bannière ! O Gens de l'étendard ! »
Au fond de la vallée, on retrouverait les Qurayshites
entre les mains des femmes esclaves
Il a, certes, tiré l'épée du fourreau,
voulant tuer aussi silencieusement que le serpent sourd
Quand il entendit ces vers de poésie, le Messager d'Allah (BSDL) éprouva de la pitié et de la clémence pour eux. Il ne voulait pas désappointer cette femme qui étai venue le solliciter, il ne voulait pas, non plus, mécontenter Sa'd, en lui enlevant l'étendard, après qu'il l'en eût honoré... Il lui enjoignit, par conséquent, de remettre la bannière à Qays Ibn Sa'd. Celui-ci fit donc son entrée à la Mecque avec l'étendard, tandis que son père, Sa'd, marchait à ses côtés. La femme et les Qurayshites furent satisfaits lorsqu'ils virent que l'étendard n'était pas entre les mains de Sa'd... Celui-ci ne se vexa point, dans la mesure où il commandait toujours, sauf qu'on lui avait épargné la fatigue de porter la bannière, et que son fils le faisait à sa place. Que c'est beau de faire d'une pierre plusieurs coups !
Tâche de ne décevoir personne ! Sois quelqu'un qui réussite et qui gagne tous les gens, même si leurs requêtes sont en opposition...
Un accord...
Nous entretenons des rapports avec les cœurs...
Et non avec les corps...
(22)Les clés des cœurs
Chaque porte possède une clé, la clé appropriée pour ouvrir le cœur des gens consiste à connaître leurs natures, résoudre leurs problèmes, les réconcilier, tiret profit d'eux, éviter leur nuisance... tu peux y exceller si tu connais leurs natures.
Imagine qu'un conflit éclate entre un homme et son fils. La dispute s'envenime au point que ce dernier est chassé de la maison par son père. Le fils tente plusieurs fois de revenir au bercail, mais le père est obstiné et tenace. Tu interviens pour ramener la concorde entre eux : tu rappelles au père les textes juridiques, tu lui fais peur, en lui parlant du péché de la rupture des liens de parenté ; mais il ne t'accorde aucune considération. Il est très remonté et très fâché. Tu essaies d'utiliser d'autres moyens pour ramener la concorde entre eux.
Sachant que ce père est de nature très sentimentale, tu lui dis : « O Untel ! N'as-tu pas pitié de ton fils ? Il dort par terre et couche à la belle étoile !! Tandis que toi tu manges et bois, le pauvre va se coucher l'estomac vide et se lève affamé. Ne penses-tu pas à lui quand tu mets un morceau de pain dans ta bouche ?! Ne l'imagines-tu pas marchant sous le soleil ardent ? Ne te souviens-tu pas quand tu le portais enfant, tu le serrais contre toi, tu le sentais et l'embrassais ? Es-tu satisfait de savoir qu'il demande l'aumône aux gens alors que son père est encore en vie ?! »
Tu constates alors que ce discours suscite les émotions du père, il se rapproche un peu plus du point de la rencontre.
Si le père est un avare qui aime l'argent, tu lui dis : « O Untel ! Fais attention, ne t'empêtre pas ! Ramène l'enfant sous ta tutelle et ta responsabilité. Je crains qu'il ne vole et ne commette des agressions. Le tribunal te sommera alors de payer ce qu'il a pris et de réparer ce qu'il a endommagé. De toute façon, tu es son père ! »
Sois attentif ! Tu constateras alors que le père avare commencera à revoir ses calculs.
Si ton discours s'adresse au fils cupide, qui aime l'argent, tu lui dis : « O Untel ! Seul ton père pourra te venir en aide. Demain, tu voudras te marier... Qui s'acquittera de ta dot ? Si ta voiture tombe en panne, qui la réparera ? Si tu tombes malade, qui paiera l'hôpital ? Tes frères, en revanche, profitent comme il le désirent : argent de poche, cadeaux. Tandis que toi, tu restes assis comme ça. Cela ne te nuira point, si tu te réconcilies avec ton père en posant un baiser sur son front ou en lui glissant le mot 'désolé' à l'oreille. »
De même, quand tu interviens pour rétablir la concorde entre un homme et une femme, tu fais la même chose : tu ouvres la porte du cœur de chacun d'eux avec la clé idoine.
C'est comme quand tu veux adresser une demande de congé à ton patron. Tu sais qu'il ne fait aucun cas des sentiments ni des questions sociales, il ne connaît que le travail (et rien d'autre!)
Tu lui dis : « J'ai besoin de trois jours de congé pour renouveler mon énergie et reprendre des forces... J'ai l'impression que ma productivité baisse progressivement avec la pression du travail. Accorde moi un congé de trois jours seulement pour reposer (ma tête) et pour que je revienne avec plus de dynamisme et de capacité. »
Si c'est un homme social, tu verras, à travers ses façons d'agir, qu'il est très soucieux de la famille et des proches. Tu lui dira : « J'ai besoin d'un congé pour voir mes parents, mes enfants... j'ai l'impression qu'il y a un abîme entre nous ! »
Maîtrise cette compétence ! Et demain tu entendras les gens dire : « Nous n'avons vu personne plus apte qu'untel à convaincre !! »
Résultat...
Chaque être humain a une clé...
La connaissance de la nature humaine
Te permet de trouver la clé adéquate...
(23)Le respect des psychologies
Les humeurs des gens oscillent dans leur vie entre tristesse et joie, santé et maladie, richesse et pauvreté, stabilité et agitation... Dès lors, leur acceptation ou leur rejet de certains types de rapports varie, selon leur état affectif au moment de l'échange. Ainsi, quelqu'un peut accepter une boutade et un bon mot de ta part, tout comme il peut accepter la plaisanterie au moment où il est stable et détendu, mais il n'acceptera pas cela dans un moment de tristesse.
Il est, par conséquent, inopportun de rire fort lors d'une visite de condoléances !! En revanche, untel rire de te part est admissible lors d'une promenade à la campagne. C'est là une chose reconnue par tous les gens raisonnables. Mais là n'est pas mon propos... mon but est le respect des psychologies et des sentiments personnels, dans notre conversation ou notre rapport avec les gens.
Observe le cas d'un femme que son mari a répudiée et qui n'a ni père ni mère, qui sont tous les deux décédés. Elle se met à rassembler ses affaires pour aller vivre avec son frère et sa belle-soeur. Sur ces entrefaites, sa voisine vient lui rendre visite le matin. La divorcée l'accueille, lui propose du thé et du café. La voisine se met à chercher des sujets de conversation pour la distraire, mais la divorcée lui demande : « Hier, je vous ai vus sortir de la maison... »
La voisine répond : « Oui, par Allah ! Mon mari a insisté pour que nous dînions à l'extérieur. Je l'ai donc accompagné, et en passant au marché, il m'a acheté une robe pour le mariage de ma sœur. Ensuite, il s'est arrêté chez le bijoutier et m'a acheté un bracelet pour le mariage... Quand on est rentré à la maison, il a vu que les enfants s'ennuyaient. Il leur a promis, à la fin de la semaine, de sortir avec eux. »
La pauvre divorcée écoute en pensant à sa situation d'ici peu, chez sa belle-soeur !! La question : Est-il convenable de soulever un tel sujet de conversation avec une femme qui vit un échec dans son mariage ?!! Penses-tu que cette divorcée éprouvera plus d'affection pour sa voisine ? De désir de toujours lui tenir compagnie ? De joie lors de sa visite ?
Nous sommes tous d'accord sur la réponse que nous crions à haute voix : Non ! Bien au contraire, son cœur sera plein de ressentiment et de peine. Quelle est alors la solution ? Doit-elle lui mentir ?
Non, mais elle doit être brève, en disant, par exemple : « Par Allah ! Nous devions nous occuper de certaines choses », puis, changer de sujet de conversation, pour la consoler dans sa tristesse.
Ou, suppose que deux amis ont passé le même examen du bac : l'un des deux a brillamment réussi avec mention, tandis que l'autre a échoué dans certaines matières ou a réussi avec une moyenne trop faible pour trouver une place dans une quelconque université. Penses-tu que, en rendant visite à son ami, il est convenable que l'élève brillant parle avec abondance des universités qui l'ont accepté, ainsi que des avantages dont il bénéficiera ? Définitivement, notre réponse à tous sera : Non !!
Quelle est la solution alors ? La solution est qu'il parle de généralités susceptibles d'alléger sa peine, comme par exemple : se plaindre de la bousculade aux portes des universités et du petit nombre de gens inscrits, de la peur de bon nombre d'entre eux de ne pas être acceptés, afin d'alléger la peine de son compagnon. Ce qui fait que celui-ci appréciera davantage sa compagnie, l'aimera et trouvera sa proximité agréable, il éprouvera le sentiment qu'il est proche de son cœur.
On pourrait dire la même chose au sujet de deux jeunes qui se rencontrent. Le père de l'un est généreux et lui prodigue ses largesses. Quant à l'autre, il a un père ladre, qui ne lui donne pas ce dont il a besoin. Par conséquent, il n'est pas adéquat que le fils du généreux évoque les largesses de son père envers lui et la grande quantité d'argent dont il dispose, parce que cela fera de la peine à son compagnon et lui rappellera son malheur avec son père, il trouvera pesante la compagnie de cet ami et le sentira loin de lui dans ses préoccupations.
C'est la raison pour laquelle le Prophète (BSDL) a souligné l'importance de respecter les sentiments et les psychologies d'autrui. Il a dit : « Ne regardez pas longuement le lépreux ! »
Le lépreux est quelqu'un qui est atteint d'un maladie visible de la peau, qui le rend laid dans son apparence. Dès lors, quand il passe devant un groupe de gens, il n'est pas indiqué que ceux-ci regardent longuement sa peau, car cela lui rappellera son infortune et il aura de la peine.
Quand le Prophète (BSDL) pénétra dans le Mecque, il divisa son armée en quatre factions et en donna un étendard à l'héroique compagnon Sa'd Ibn 'Ubâda (DAS). L'étendard était une source de fierté pour celui qui le portait, non seulement pour lui, mais également pour sa tribu.
Sa'd se mit à considérer la Mecque et ses habitants. Ils étaient ceux qui avaient combattu le Messager d'Allah (BSDL), l'avaient opprimé, avaient détourné les gens de lui. C'étaient eux qui avaient tué Sumayya et Yâsir, torturé Bilâl et Khabbâb, ils méritaient vraiment une leçon. Sa'd secoua l'étendard en scandant :
Aujourd'hui, c'est le jour de la mêlée
Aujourd'hui, ce qui est sacré devient licite
En entendant ses paroles, les Qurayshites furent peinés et les supportèrent difficilement, car ils craignaient d'être exterminés si Sa'd les combattait. Une femme alla à la rencontre du Messager d'Allah (BSDL), se mit en travers de sa route et lui fit part de leur crainte au sujet de Sa'd. Elle dit :
O Prophète de la droiture ! C'est à toi que je recours pour Quraysh, à
un moment où il n'y a pas d'autre moment
Quand ils se retrouvent à l'étroit dans l'immensité de la terre
et que le Dieu du ciel leur devient hostile
Certes, Sa'd veut casser les reins aux gens de al-Hajûn et de al-Batha'
Un khazrajite qui, s'il le pouvait, nous décocherait
des vautours et des chiens, sous l'effet de la colère
Empêche-le donc, car c'est un lion noir et le lion aime le sang
Si l'étendard lance son attaque et appelle :
« O Défenseurs de la bannière ! O Gens de l'étendard ! »
Au fond de la vallée, on retrouverait les Qurayshites
entre les mains des femmes esclaves
Il a, certes, tiré l'épée du fourreau,
voulant tuer aussi silencieusement que le serpent sourd
Quand il entendit ces vers de poésie, le Messager d'Allah (BSDL) éprouva de la pitié et de la clémence pour eux. Il ne voulait pas désappointer cette femme qui étai venue le solliciter, il ne voulait pas, non plus, mécontenter Sa'd, en lui enlevant l'étendard, après qu'il l'en eût honoré... Il lui enjoignit, par conséquent, de remettre la bannière à Qays Ibn Sa'd. Celui-ci fit donc son entrée à la Mecque avec l'étendard, tandis que son père, Sa'd, marchait à ses côtés. La femme et les Qurayshites furent satisfaits lorsqu'ils virent que l'étendard n'était pas entre les mains de Sa'd... Celui-ci ne se vexa point, dans la mesure où il commandait toujours, sauf qu'on lui avait épargné la fatigue de porter la bannière, et que son fils le faisait à sa place. Que c'est beau de faire d'une pierre plusieurs coups !
Tâche de ne décevoir personne ! Sois quelqu'un qui réussite et qui gagne tous les gens, même si leurs requêtes sont en opposition...
Un accord...
Nous entretenons des rapports avec les cœurs...
Et non avec les corps...
L'histoiresdesprophètes-
Nombre de messages : 213
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(24)Intéresse-toi aux autres
De manière générale, les gens aiment sentir leur valeur. C'est la raison pour laquelle, parfois, tu les vois se comporter d'une certaine manière, afin d'attirer l'attention sur eux ! Il se peut même qu'ils inventent des histoires et des récits héroiques, pour que les gens s'intéressent à eux ou les admirent davantage.
Si un homme rentre chez lui de son travail, exténué, et en pénétrant dans son salon, il voit ses quatre enfants, chacun dans une situation particulière : l'aîné, âgé de onze ans, suit une émission à la télé ; le deuxième est en train de manger ; le troisième s'amuse avec ses jouets, le quatrième écrit dans ses cahiers. La père les salue d'une voix audible : « al-Salâmu 'alaykum... », mais personne ne s'intéresse à lui ! Celui-là est plongé dans son émission, le deuxième est occupé à manger, le troisième est pris par ses jouets... sauf le quatrième. En effet, quand il se retourne et voit son père, il laisse tomber ses cahiers et se dirige vers lui pour l'accueillir avec un sourire. Il lui embrasse la main puis retourne à ses cahiers.
Lequel de ces quatre sera le plus aimé par le père ? Je jure que notre réponse sera la même : le plus cher à ses yeux sera le quatrième... non pas parce qu'il est le plus beau ou le plus intelligent d'entre eux, mais bel et bien parce qu'il a fait sentir à son père qu'il est un être important à ses yeux. Plus tu accorderas de l'attention aux gens, plus il t'aimeront et t'apprécieront.
Le Prophète (BSDL) en tenait compte avec les gens : il faisait sentir à chacun que son problème était le sien, que son souci était le sien... Un jour, le Prophète (BSDL) se tenait sur son minbar pour faire son sermon, quand un homme entra par la porte de la mosquée. Il regarda le Messager d'Allah (BSDL) et déclara : « O Messager d'Allah ! Un homme qui s'interroge au sujet de sa religion... il ne sait pas quelle est sa religion ?! »
Le Prophète (BSDL) se tourna aussitôt vers lui, c'était un bédouin. Il n'était probablement pas disposé à attendre jusqu'à la fin du sermon... le Prophète (BSDL) se consacra alors entièrement à lui pour lui parler de sa religion, car il se pourrait que l'homme quitte la mosquée sans jamais y revenir.
La question avait, aux yeux de l'homme, une importance extrême, au point d'interrompre le prêche pour poser des questions sur les règles de la religion !! Le Prophète (BSDL) pensait en fonction du point de vue de l'autre et non en fonction du sien uniquement.
Il descendit de son auguste minbar, demanda une chaise et s'assit en face de l'homme. Il se mit à lui enseigner et à lui expliquer les règles de la religion, jusqu'à ce qu'il comprenne, puis se leva et regagna son minbar pour terminer son sermon. Aaah ! Comme il est sublime et bienveillant (BSDL) ! Ses compagnons ont été élevés au sein de son école, ils montraient de l'intérêt pour les autres, leur témoignaient de la sympathie et étaient à leurs côtés dans les bons et les mauvais jours.
Le fait de s'intéresser aux gens et de partager leurs sentiments conquiert leurs cœurs.
Si tu es en plein période d'examens et que tu reçois un texto sur ton portable, disant : « Donne-moi de bonnes nouvelles concernant tes examens. Par Allah ! Je me fais du souci et je fais des invocations pour toi. Ton ami Ibrâhîm. »
Ton affection pour cet ami n'en sera-t-elle pas plus grande ? Si !
Si ton père est malade à l'hôpital et que tu restes à son chevet, inquiet pour lui, puis un ami te téléphone pour prendre de ses nouvelles... Il te demande : « As-tu besoin d'aide ? Nous sommes à ta disposition », puis tu le remercies.
Plus tard, dans la soirée, il appelle et demande : « Si la famille a besoin de quelque chose... je me chargerai de faire les courses... Tiens-moi informé ! », tu le remercies et fais des invocations pour lui. Ne sens-tu pas que ton cœur sera davantage attiré vers lui ?
Tandis que si un autre te téléphone pour te dire : « Untel... nous faisons une sortie en mer, ne veux-tu pas nous accompagner? »
Tu lui réponds : « Par Allah ! Je ne peux pas, mon père est malade. »
Au lieu de faire des invocations pour lui et de s'excuser de ne pas avoir pris de ses nouvelles, il te dit : « Je sais bien qu'il est malade, mais il est à l'hôpital et il a des infirmiers. Ta présence à son chevet ne lui sera d'aucune utilité. Viens t'amuser et nager avec nous ! »
Il te dit cela sur un air de plaisanterie et en riant, comme si la maladie de ton père ne lui importait pas. Quel sera le regard que tu porteras sur lui ? Sans aucune doute, il ne jouira plus de la même estime à tes yeux, parce qu'il n'a pas prêté attention à tes soucis.
L'une des situations les plus embarrassantes auxquelles j'ai été confrontées est la suivante : J'étais en voyage à Jeddah pour un certain nombre de jours. J'étais très occupé, quand je reçus un texto de mon frère Sa'ûd me disant : « Qu'Allah t'apporte le réconfort au sujet de notre cousin untel, qui est décédé en Allemagne ! » Je téléphonai aussitôt à mon frère. Il m'informa que notre cousin -un vieil homme- était parti, il y a deux jours, en Allemagne pour des soins cardiaques et qu'il mourut sur la table d'opération et que son corps allait bientôt arriver à l'aéroport de Riyad... Je fis des invocations pour lui et demanda à Allah d'avoir pitié de lui, puis je mis fin à la communication. Deux jours plus tard, mes tâches accomplies à Jeddah, je me rendis à l'aéroport pour attendre mon vol à destination de Riyad. Entre-temps, quelques jeunes passèrent près de moi. En me voyant ils me reconnurent et vinrent me saluer. Certains d'entre eux étaient des adolescents qui arboraient une coupe de cheveux assez étrange, malgré cela, je plaisantais avec eux et leur faisais des commentaires sur eux en guise d'amitié et de bienveillance...
Ensuite, je fus occupé par un appel et à la fin de la communication, j'aperçus un jeune homme en chemise et pantalon. Quand il me vit, il s'avança pour me saluer et me serrer la main, je l'accueillis et dis en plaisantant : « Quelle élégance ! Aujourd'hui tu as l'air d'un jeune marié » et d'autres expressions de ce genre. Le jeune homme observa un instant de silence avant d'ajouter : « Tu ne me reconnais pas ? Je suis untel... j'arrive à l'instant d'Allemagne, avec le corps de mon père, je prends le premier vol pour Riyad. »
Vraiment, ce fut la douche froide, je fus très embarrassé : son père était mort, son corps avec lui dans l'avion et moi je plaisantais avec lui en riant... C'est une situation très étrange !!
Après un instant de mutisme, je dis : « Je suis désolée... par Allah ! Je ne t'ai pas reconnu, car cela fait des jours que... Qu'Allah t'apporte la consolation et qu'Il pardonne à ton père ! »
En réalité, j'étais pardonnable de ne pas l'avoir reconnu, car je ne le rencontrais que très rarement et je le voyais en tunique et turban.
Aussi, quand il se présenta soudainement à moi, vêtu d'un pantalon, au milieu de cette foule de jeunes venus de Jeddah, il ne me vint pas à l'esprit qu'il s'agissait d'un tel. Donc, s'intéresser aux gens consiste à partager leurs sentiments et à leur faire comprendre que leur souci est le tien et que tu souhaites le bien pour eux.
A ce propos, tu constateras que les sociétés développées possèdent, en leur sein, une administration chargée des relations publiques : leur mission étant de transmettre les vœux et les compliments dans les occasions et d'envoyer les cadeaux, etc. Dès que tu fais sentier aux gens leur valeur et que tu leur accordes de l'attention, tu gagnes leurs cœurs et ils t'aimeront.
Prenons ces exemples rapides tirés de la réalité : Imagine un homme qui entre dans un lieu bondé de monde, et qui ne trouve pas de place pour s'asseoir. Tu te pousses un peu et tu lui fais de la place, en disant : « Untel ! Viens t'asseoir ici ! » Il sentira ton attention à son égard et t'appréciera.
Si vous étiez dans un dîner et qu'il avançait, son assiette à la main, cherchant une place libre à une table et que tu lui proposais une chaise en disant : « Qu'Allah te préserve, untel ! Viens t'asseoir ici ! » Il sentirait également ton attention pour lui. Bref, fais comprendre aux gens leur valeur et ils t'apprécieront.
Si tu examines les excellentes qualités du Prophète (BSDL), tu constateras, entre autres, que, lorsqu'il échangeait une poignée de main avec quelqu'un, il ne retirait jamais sa main, avant que l'autre ne le fasse...
Quand quelqu'un s'adressait à lui, il lui faisait face entièrement : en d'autres mots, il se tournait vers lui de tout son corps pour l'écouter avec attention.
Une expérience...
Dès lors que tu fais sentir aux gens leur valeur
Et que tu montres que tu t'intéresses à eux...
Tu gagneras leurs cœurs et ils t'aimeront !
(24)Intéresse-toi aux autres
De manière générale, les gens aiment sentir leur valeur. C'est la raison pour laquelle, parfois, tu les vois se comporter d'une certaine manière, afin d'attirer l'attention sur eux ! Il se peut même qu'ils inventent des histoires et des récits héroiques, pour que les gens s'intéressent à eux ou les admirent davantage.
Si un homme rentre chez lui de son travail, exténué, et en pénétrant dans son salon, il voit ses quatre enfants, chacun dans une situation particulière : l'aîné, âgé de onze ans, suit une émission à la télé ; le deuxième est en train de manger ; le troisième s'amuse avec ses jouets, le quatrième écrit dans ses cahiers. La père les salue d'une voix audible : « al-Salâmu 'alaykum... », mais personne ne s'intéresse à lui ! Celui-là est plongé dans son émission, le deuxième est occupé à manger, le troisième est pris par ses jouets... sauf le quatrième. En effet, quand il se retourne et voit son père, il laisse tomber ses cahiers et se dirige vers lui pour l'accueillir avec un sourire. Il lui embrasse la main puis retourne à ses cahiers.
Lequel de ces quatre sera le plus aimé par le père ? Je jure que notre réponse sera la même : le plus cher à ses yeux sera le quatrième... non pas parce qu'il est le plus beau ou le plus intelligent d'entre eux, mais bel et bien parce qu'il a fait sentir à son père qu'il est un être important à ses yeux. Plus tu accorderas de l'attention aux gens, plus il t'aimeront et t'apprécieront.
Le Prophète (BSDL) en tenait compte avec les gens : il faisait sentir à chacun que son problème était le sien, que son souci était le sien... Un jour, le Prophète (BSDL) se tenait sur son minbar pour faire son sermon, quand un homme entra par la porte de la mosquée. Il regarda le Messager d'Allah (BSDL) et déclara : « O Messager d'Allah ! Un homme qui s'interroge au sujet de sa religion... il ne sait pas quelle est sa religion ?! »
Le Prophète (BSDL) se tourna aussitôt vers lui, c'était un bédouin. Il n'était probablement pas disposé à attendre jusqu'à la fin du sermon... le Prophète (BSDL) se consacra alors entièrement à lui pour lui parler de sa religion, car il se pourrait que l'homme quitte la mosquée sans jamais y revenir.
La question avait, aux yeux de l'homme, une importance extrême, au point d'interrompre le prêche pour poser des questions sur les règles de la religion !! Le Prophète (BSDL) pensait en fonction du point de vue de l'autre et non en fonction du sien uniquement.
Il descendit de son auguste minbar, demanda une chaise et s'assit en face de l'homme. Il se mit à lui enseigner et à lui expliquer les règles de la religion, jusqu'à ce qu'il comprenne, puis se leva et regagna son minbar pour terminer son sermon. Aaah ! Comme il est sublime et bienveillant (BSDL) ! Ses compagnons ont été élevés au sein de son école, ils montraient de l'intérêt pour les autres, leur témoignaient de la sympathie et étaient à leurs côtés dans les bons et les mauvais jours.
Le fait de s'intéresser aux gens et de partager leurs sentiments conquiert leurs cœurs.
Si tu es en plein période d'examens et que tu reçois un texto sur ton portable, disant : « Donne-moi de bonnes nouvelles concernant tes examens. Par Allah ! Je me fais du souci et je fais des invocations pour toi. Ton ami Ibrâhîm. »
Ton affection pour cet ami n'en sera-t-elle pas plus grande ? Si !
Si ton père est malade à l'hôpital et que tu restes à son chevet, inquiet pour lui, puis un ami te téléphone pour prendre de ses nouvelles... Il te demande : « As-tu besoin d'aide ? Nous sommes à ta disposition », puis tu le remercies.
Plus tard, dans la soirée, il appelle et demande : « Si la famille a besoin de quelque chose... je me chargerai de faire les courses... Tiens-moi informé ! », tu le remercies et fais des invocations pour lui. Ne sens-tu pas que ton cœur sera davantage attiré vers lui ?
Tandis que si un autre te téléphone pour te dire : « Untel... nous faisons une sortie en mer, ne veux-tu pas nous accompagner? »
Tu lui réponds : « Par Allah ! Je ne peux pas, mon père est malade. »
Au lieu de faire des invocations pour lui et de s'excuser de ne pas avoir pris de ses nouvelles, il te dit : « Je sais bien qu'il est malade, mais il est à l'hôpital et il a des infirmiers. Ta présence à son chevet ne lui sera d'aucune utilité. Viens t'amuser et nager avec nous ! »
Il te dit cela sur un air de plaisanterie et en riant, comme si la maladie de ton père ne lui importait pas. Quel sera le regard que tu porteras sur lui ? Sans aucune doute, il ne jouira plus de la même estime à tes yeux, parce qu'il n'a pas prêté attention à tes soucis.
L'une des situations les plus embarrassantes auxquelles j'ai été confrontées est la suivante : J'étais en voyage à Jeddah pour un certain nombre de jours. J'étais très occupé, quand je reçus un texto de mon frère Sa'ûd me disant : « Qu'Allah t'apporte le réconfort au sujet de notre cousin untel, qui est décédé en Allemagne ! » Je téléphonai aussitôt à mon frère. Il m'informa que notre cousin -un vieil homme- était parti, il y a deux jours, en Allemagne pour des soins cardiaques et qu'il mourut sur la table d'opération et que son corps allait bientôt arriver à l'aéroport de Riyad... Je fis des invocations pour lui et demanda à Allah d'avoir pitié de lui, puis je mis fin à la communication. Deux jours plus tard, mes tâches accomplies à Jeddah, je me rendis à l'aéroport pour attendre mon vol à destination de Riyad. Entre-temps, quelques jeunes passèrent près de moi. En me voyant ils me reconnurent et vinrent me saluer. Certains d'entre eux étaient des adolescents qui arboraient une coupe de cheveux assez étrange, malgré cela, je plaisantais avec eux et leur faisais des commentaires sur eux en guise d'amitié et de bienveillance...
Ensuite, je fus occupé par un appel et à la fin de la communication, j'aperçus un jeune homme en chemise et pantalon. Quand il me vit, il s'avança pour me saluer et me serrer la main, je l'accueillis et dis en plaisantant : « Quelle élégance ! Aujourd'hui tu as l'air d'un jeune marié » et d'autres expressions de ce genre. Le jeune homme observa un instant de silence avant d'ajouter : « Tu ne me reconnais pas ? Je suis untel... j'arrive à l'instant d'Allemagne, avec le corps de mon père, je prends le premier vol pour Riyad. »
Vraiment, ce fut la douche froide, je fus très embarrassé : son père était mort, son corps avec lui dans l'avion et moi je plaisantais avec lui en riant... C'est une situation très étrange !!
Après un instant de mutisme, je dis : « Je suis désolée... par Allah ! Je ne t'ai pas reconnu, car cela fait des jours que... Qu'Allah t'apporte la consolation et qu'Il pardonne à ton père ! »
En réalité, j'étais pardonnable de ne pas l'avoir reconnu, car je ne le rencontrais que très rarement et je le voyais en tunique et turban.
Aussi, quand il se présenta soudainement à moi, vêtu d'un pantalon, au milieu de cette foule de jeunes venus de Jeddah, il ne me vint pas à l'esprit qu'il s'agissait d'un tel. Donc, s'intéresser aux gens consiste à partager leurs sentiments et à leur faire comprendre que leur souci est le tien et que tu souhaites le bien pour eux.
A ce propos, tu constateras que les sociétés développées possèdent, en leur sein, une administration chargée des relations publiques : leur mission étant de transmettre les vœux et les compliments dans les occasions et d'envoyer les cadeaux, etc. Dès que tu fais sentier aux gens leur valeur et que tu leur accordes de l'attention, tu gagnes leurs cœurs et ils t'aimeront.
Prenons ces exemples rapides tirés de la réalité : Imagine un homme qui entre dans un lieu bondé de monde, et qui ne trouve pas de place pour s'asseoir. Tu te pousses un peu et tu lui fais de la place, en disant : « Untel ! Viens t'asseoir ici ! » Il sentira ton attention à son égard et t'appréciera.
Si vous étiez dans un dîner et qu'il avançait, son assiette à la main, cherchant une place libre à une table et que tu lui proposais une chaise en disant : « Qu'Allah te préserve, untel ! Viens t'asseoir ici ! » Il sentirait également ton attention pour lui. Bref, fais comprendre aux gens leur valeur et ils t'apprécieront.
Si tu examines les excellentes qualités du Prophète (BSDL), tu constateras, entre autres, que, lorsqu'il échangeait une poignée de main avec quelqu'un, il ne retirait jamais sa main, avant que l'autre ne le fasse...
Quand quelqu'un s'adressait à lui, il lui faisait face entièrement : en d'autres mots, il se tournait vers lui de tout son corps pour l'écouter avec attention.
Une expérience...
Dès lors que tu fais sentir aux gens leur valeur
Et que tu montres que tu t'intéresses à eux...
Tu gagneras leurs cœurs et ils t'aimeront !
L'histoiresdesprophètes-
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(25)Fais-leur sentir que tu leur souhaites le bien
Plus ton cœur est plein d'amour et de sincérité envers les autres, plus tu es honnête dans tes compétences, quand tu entretiens des rapports avec eux, plus les gens ressentent l'amour que tu éprouves à leur égard, plus il t'aimeront et t'accepteront.
Une femme médecin voyait toujours les patientes affluer à son cabinet pour le suivi médical. Celles-ci désiraient se rendre chez elle, parce que chacune d'elles sentaient qu'elle était une ami proche de la doctoresse. En fait, cette dernière déployait divers talents qui lui permettaient de charmer le cœur des autres.
Entre autres, elle s'était mise d'accord avec sa secrétaire, quand une patiente appelait pour parler au docteur ou pour discuter avec elle d'une question concernant sa maladie, elle devait lui demander son nom, l'accueillir, puis lui demander de bien vouloir rappeler dans cinq minutes.
Ensuite, la secrétaire sortait le dossier de la patiente, qu'elle donnait à la doctoresse. Celle-ci prenait conscience des informations relatives à la personne, consultait son dossier et ses renseignements complets, même sa profession et les noms de ses enfants aussi. Quand la dame rappelait, elle l'accueillait, l'interrogeait sur sa maladie, sur son enfant et lui demandait des nouvelles de son travail, etc. La patiente sentait alors que ce médecin l'aimait vraiment, car elle se rappelait du nom de ses enfants aussi bien que de sa maladie, sans compter qu'elle n'avait pas oublié l'endroit où elle travaillait. Elle, désire, par conséquent, se rendre toujours chez elle. Vois-tu comme il est simple de gagner le cœurs et de les captiver ?!
Il n'y a pas de mal à ce que tu exprimes ouvertement ton affection aux autres, qu'il s'agisse d'un père ou d'une mère, de l'épouse ou des enfants, des collègues ou des voisins. Ne leur dissimule pas tes sentiments. Dis à celui que tu aimes : « Je t'aime, tu m'es très cher ».
Je me souviens que j'étais parti pour accomplir la 'Umra. Durant le tawâf et la marche entre Safa et Marwa, je faisais des invocations pour tous les musulmans, pour qu'Allah les protège, leur vienne en aide et leur accorde l'affermissement... J'ai probablement dit : « O Allah ! Pardonne-moi et pardonne à ceux que j'aime et à mes amis ». A l'issue des rites, j'ai remercié Allah pour la facilité qu'Il m'avait accordée. Ensuite, j'ai loué une chambre d'hôtel pour la nuit et en posant ma tête sur l'oreiller, j'ai écrit ce texto : « Maintenant, j'ai terminé la 'Umra et j'ai pensé à ceux que j'aime, et tu en fais partie. Je ne t'ai pas oublié dans mes invocations. Qu'Allah te protège et te donne le succès ! » Le message se termine ainsi. Je l'ai envoyé à tous les noms de mon répertoire téléphonique : il y en avait cinq cents. Je ne m'attendais pas au merveilleux effet de ce message sur le cœur des gens.
Parmi eux, quelqu'un m'a répondu : « Par Allah ! J'ai pleuré en prenant connaissance de ton message... je te remercie d'avoir pensé à moi dans tes invocations... »
Un autre m'a envoyé : « Par Allah ! Abû 'Abd al-Rahmân, je ne sais quoi te répondre ! Mais, qu'Allah t'accorde une bonne récompense ! »
Un troisième m'a écrit : « Je demande à Allah d'exaucer tes invocations et de notre côté nous ne t'oublions pas.. »
En vérité, de temps à autre, nous avons besoin de rappeler aux gens que nous les aimons et que, malgré toutes les préoccupations de la vie quotidienne, nous ne les avons pas oubliés.
Il n'y a pas de mal à ce que cela soit sous la forme du précédent message. Tu pourrais écrire à ceux qui te sont chers : j'ai fait des invocations pour vous entre l'Adhân et l'Iqama ou à la dernière heure du vendredi... Si ton intention est bonne, il ne s'agira ni de rendre publique ton œuvre, ni de l'ostentation. Bien au contraire, c'est une façon d'accroître l'amour et l'amitié entre musulmans.
Quant au Messager d'Allah (BSDL), il captivait le cœur des gens par la beauté de ses mœurs et par sa capacité à leur manifester son amour sincère. Abû Bakr et 'Umar étaient les plus éminents des compagnons et rivalisaient toujours pour faire le bien. La plupart du temps, Abû Bakr devançait 'Umar : si celui-ci se levait tôt pour la Salât, il constatait que Abû Bakr l'avait précédé ; s'il nourrissait un pauvre, il découvrait que Abû Bakr l'avait gagné de vitesse ; s'il priait une nuit, c'était pour trouver qu'Abû Bakr y était déjà.
Un jour, le Prophète (BSDL) enjoignit aux gens de faire l'aumône, afin de répondre au besoin des musulmans en proie à une calamité. Cela coincida avec un moment où 'Umar avait suffisamment de biens, il s'écria : « Aujourd'hui, je devancerai Abû Bakr si je devais un jour le devancer ! »
'Umar partit et revint avec la moitié de ses biens, qu'il donna au Messager d'Allah (BSDL). Quelle fut la première parole que le Prophète (BSDL) adressa à 'Umar, en voyant ces biens ? Le questionna-t-il sur leur valeur ? Ou bien lui demanda-t-il si c'était de l'or ou de l'argent ?
Non ! Bien au contraire, quand il vit la grande quantité d'argent, le Prophète (BSDL) tint des propos qui permirent à 'Umar de déduire que le Messager d'Allah (BSDL) l'aimait. Il demanda à 'Umar : « Qu'as-tu gardé pour ta famille, ô 'Umar ? »
'Umar répondit : « O Messager d'Allah ! Je lui ai laissé la même quantité. »
Euphorique, 'Umar demeura auprès du Messager d'Allah (BSDL) pour attendre Abû Bakr, qui arriva avec une grande quantité de biens qu'il remit au Messager d'Allah (BSDL), tandis que 'Umar restait debout à sa place. Il vit le don et écouta la conversation. Avant même de s'intéresser à l'argent dont il avait besoin, le Prophète (BSDL) demanda à Abû Bakr : « O Abû Bakr ! Qu'as-tu laissé à ta famille ? »
Oui, il aime Abû Bakr, il aime sa famille et il n'accepte pas qu'elle soi lésée. Abû Bakr répliqua : « O Messager d'Allah ! Je lui ai laissé Allah et Son Messager ! »
Pour ce qui est des biens, il avait tout a apporté, pas la moitié, pas le quart, mais la totalité. 'Umar (DAS) n'eut d'autre choix que de reconnaître : « Assurément, je ne devancerai jamais Abû Bakr. »
Les gens sentaient que le Prophète (BSDL) les aimait. Ils étaient donc plein d'amour pour lui.
Une fois, il les guida dans une prière, c'était comme s'il avait fait un peu vite, si bien qu'elle sembla plus courte que d'habitude. A l'issue de la Sâlat, le Prophète (BSDL) vit l'étonnement de ses compagnons. Il leur demanda : « Cela vous étonne probablement que j'aie allégé la prière ? »
« Oui ! » firent les compagnons...
Le Prophète (BSDL) leur confia : « J'ai entendu un enfant pleurer et j'ai eu pitié pour sa mère !! »
As-tu remarqué comme il aime les autres ? Il leur montre son amour à travers son comportement.
Tu n'es pas seul...
Montre tes sentiments...
Sois clair : Je t'aime... Je suis content de te rencontrer...
Tu es cher à mon cœur...
(25)Fais-leur sentir que tu leur souhaites le bien
Plus ton cœur est plein d'amour et de sincérité envers les autres, plus tu es honnête dans tes compétences, quand tu entretiens des rapports avec eux, plus les gens ressentent l'amour que tu éprouves à leur égard, plus il t'aimeront et t'accepteront.
Une femme médecin voyait toujours les patientes affluer à son cabinet pour le suivi médical. Celles-ci désiraient se rendre chez elle, parce que chacune d'elles sentaient qu'elle était une ami proche de la doctoresse. En fait, cette dernière déployait divers talents qui lui permettaient de charmer le cœur des autres.
Entre autres, elle s'était mise d'accord avec sa secrétaire, quand une patiente appelait pour parler au docteur ou pour discuter avec elle d'une question concernant sa maladie, elle devait lui demander son nom, l'accueillir, puis lui demander de bien vouloir rappeler dans cinq minutes.
Ensuite, la secrétaire sortait le dossier de la patiente, qu'elle donnait à la doctoresse. Celle-ci prenait conscience des informations relatives à la personne, consultait son dossier et ses renseignements complets, même sa profession et les noms de ses enfants aussi. Quand la dame rappelait, elle l'accueillait, l'interrogeait sur sa maladie, sur son enfant et lui demandait des nouvelles de son travail, etc. La patiente sentait alors que ce médecin l'aimait vraiment, car elle se rappelait du nom de ses enfants aussi bien que de sa maladie, sans compter qu'elle n'avait pas oublié l'endroit où elle travaillait. Elle, désire, par conséquent, se rendre toujours chez elle. Vois-tu comme il est simple de gagner le cœurs et de les captiver ?!
Il n'y a pas de mal à ce que tu exprimes ouvertement ton affection aux autres, qu'il s'agisse d'un père ou d'une mère, de l'épouse ou des enfants, des collègues ou des voisins. Ne leur dissimule pas tes sentiments. Dis à celui que tu aimes : « Je t'aime, tu m'es très cher ».
Je me souviens que j'étais parti pour accomplir la 'Umra. Durant le tawâf et la marche entre Safa et Marwa, je faisais des invocations pour tous les musulmans, pour qu'Allah les protège, leur vienne en aide et leur accorde l'affermissement... J'ai probablement dit : « O Allah ! Pardonne-moi et pardonne à ceux que j'aime et à mes amis ». A l'issue des rites, j'ai remercié Allah pour la facilité qu'Il m'avait accordée. Ensuite, j'ai loué une chambre d'hôtel pour la nuit et en posant ma tête sur l'oreiller, j'ai écrit ce texto : « Maintenant, j'ai terminé la 'Umra et j'ai pensé à ceux que j'aime, et tu en fais partie. Je ne t'ai pas oublié dans mes invocations. Qu'Allah te protège et te donne le succès ! » Le message se termine ainsi. Je l'ai envoyé à tous les noms de mon répertoire téléphonique : il y en avait cinq cents. Je ne m'attendais pas au merveilleux effet de ce message sur le cœur des gens.
Parmi eux, quelqu'un m'a répondu : « Par Allah ! J'ai pleuré en prenant connaissance de ton message... je te remercie d'avoir pensé à moi dans tes invocations... »
Un autre m'a envoyé : « Par Allah ! Abû 'Abd al-Rahmân, je ne sais quoi te répondre ! Mais, qu'Allah t'accorde une bonne récompense ! »
Un troisième m'a écrit : « Je demande à Allah d'exaucer tes invocations et de notre côté nous ne t'oublions pas.. »
En vérité, de temps à autre, nous avons besoin de rappeler aux gens que nous les aimons et que, malgré toutes les préoccupations de la vie quotidienne, nous ne les avons pas oubliés.
Il n'y a pas de mal à ce que cela soit sous la forme du précédent message. Tu pourrais écrire à ceux qui te sont chers : j'ai fait des invocations pour vous entre l'Adhân et l'Iqama ou à la dernière heure du vendredi... Si ton intention est bonne, il ne s'agira ni de rendre publique ton œuvre, ni de l'ostentation. Bien au contraire, c'est une façon d'accroître l'amour et l'amitié entre musulmans.
Quant au Messager d'Allah (BSDL), il captivait le cœur des gens par la beauté de ses mœurs et par sa capacité à leur manifester son amour sincère. Abû Bakr et 'Umar étaient les plus éminents des compagnons et rivalisaient toujours pour faire le bien. La plupart du temps, Abû Bakr devançait 'Umar : si celui-ci se levait tôt pour la Salât, il constatait que Abû Bakr l'avait précédé ; s'il nourrissait un pauvre, il découvrait que Abû Bakr l'avait gagné de vitesse ; s'il priait une nuit, c'était pour trouver qu'Abû Bakr y était déjà.
Un jour, le Prophète (BSDL) enjoignit aux gens de faire l'aumône, afin de répondre au besoin des musulmans en proie à une calamité. Cela coincida avec un moment où 'Umar avait suffisamment de biens, il s'écria : « Aujourd'hui, je devancerai Abû Bakr si je devais un jour le devancer ! »
'Umar partit et revint avec la moitié de ses biens, qu'il donna au Messager d'Allah (BSDL). Quelle fut la première parole que le Prophète (BSDL) adressa à 'Umar, en voyant ces biens ? Le questionna-t-il sur leur valeur ? Ou bien lui demanda-t-il si c'était de l'or ou de l'argent ?
Non ! Bien au contraire, quand il vit la grande quantité d'argent, le Prophète (BSDL) tint des propos qui permirent à 'Umar de déduire que le Messager d'Allah (BSDL) l'aimait. Il demanda à 'Umar : « Qu'as-tu gardé pour ta famille, ô 'Umar ? »
'Umar répondit : « O Messager d'Allah ! Je lui ai laissé la même quantité. »
Euphorique, 'Umar demeura auprès du Messager d'Allah (BSDL) pour attendre Abû Bakr, qui arriva avec une grande quantité de biens qu'il remit au Messager d'Allah (BSDL), tandis que 'Umar restait debout à sa place. Il vit le don et écouta la conversation. Avant même de s'intéresser à l'argent dont il avait besoin, le Prophète (BSDL) demanda à Abû Bakr : « O Abû Bakr ! Qu'as-tu laissé à ta famille ? »
Oui, il aime Abû Bakr, il aime sa famille et il n'accepte pas qu'elle soi lésée. Abû Bakr répliqua : « O Messager d'Allah ! Je lui ai laissé Allah et Son Messager ! »
Pour ce qui est des biens, il avait tout a apporté, pas la moitié, pas le quart, mais la totalité. 'Umar (DAS) n'eut d'autre choix que de reconnaître : « Assurément, je ne devancerai jamais Abû Bakr. »
Les gens sentaient que le Prophète (BSDL) les aimait. Ils étaient donc plein d'amour pour lui.
Une fois, il les guida dans une prière, c'était comme s'il avait fait un peu vite, si bien qu'elle sembla plus courte que d'habitude. A l'issue de la Sâlat, le Prophète (BSDL) vit l'étonnement de ses compagnons. Il leur demanda : « Cela vous étonne probablement que j'aie allégé la prière ? »
« Oui ! » firent les compagnons...
Le Prophète (BSDL) leur confia : « J'ai entendu un enfant pleurer et j'ai eu pitié pour sa mère !! »
As-tu remarqué comme il aime les autres ? Il leur montre son amour à travers son comportement.
Tu n'es pas seul...
Montre tes sentiments...
Sois clair : Je t'aime... Je suis content de te rencontrer...
Tu es cher à mon cœur...
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(26)Retiens les noms
C'est une façon de s'intéresser aux gens. Comme c'est beau de croiser une personne par hasard, dans une banque, dans un avion ou lors d'un dîner, de faire sa connaissance, puis de la rencontrer une seconde fois : tu t'avances alors vers elle en disant : « Bienvenue ! Untel ! ». Il ne fait aucun doute que cela laissera dans son cœur une trace d'amour et de considération à ton égard.
Ta mémorisation du nom de la personne qui se trouve en face de toi lui fait sentir que tu lui prêtes attention.
Il y a une différence entre l'enseignant qui se rappelle du nom de ses élèves et celui qui ne les retient pas. Quand tu dis à un élève : « Mets-toi debout, untel... », c'est meilleur que : « Toi, mets-toi debout ! »
Il en va de même quand on répond au téléphone. Que préfères-tu : que ton correspondant te dis : « oui... ou allô... » ou qu'il dise chaleureusement : « Bienvenue Khâlid ! Salut Abû 'Abd Allah... » Sans nul doute, entendre son nom à une résonance dans le cœur avant l'oreille.
D'habitude, après les conférences publiques, certains jeunes affluent vers moi pour me serrer la main et me remercier. Je veille toujours à répéter : « Quel est le nom du distingué frère ? Qu'Allah te préserve ! Comment s'appelle le frère ? »
C'est la parole que j'adresse à chaque personne que je salue, pour lui montrer que je fais attention à lui. Ainsi, chacun me répond d'un air réjoui : « Ton frère Ziyâd... ton fils Yâsir... »
Je me souviens qu'un jour, après que beaucoup de gens m'eurent salué et qu'ils furent partis, l'un d'entre eux revint poser une question. Dès qu'il fut devant moi, je lui dis : « Qu'Allah te préserve ! Khâlid... » Il s'écria avec joie : « Que c'est beau !! Tu connais mon nom ?! »
De manière générale, les gens aiment qu'on les appelle par leurs noms...
Si tu examines le Coran, tu constateras qu'Allah (qu'Il soit Exalté) interpelle les prophètes par leurs noms : « O Ibrâhîm ! Renonce à ton plaidoyer ! », « O Nûh ! Ton fils n'est pas des tiens », « O Dâwud ! Nous avons fait de toi Notre lieutenant sur terre. »
En bref...
Fais-moi savoir que tu t'intéresses à moi...
En te rappelant de mon nom...
Appelle-moi par mon nom...
Afin que je t'aime...
(27)Sois attentif
Dans la vie, nous pratiquons une bonne part de choses pour les gens et non pour nous-mêmes : quant tu es convié à un repas de noces, tu portes tes plus beaux vêtements. Tu fais cela uniquement pour attirer l'attention des gens et susciter leur émerveillement, non pour attirer ta propre attention.
Tu te réjouis, si tu constates qu'ils admirent la beauté de te tenue ou le luxe de tes vêtements. Quand tu meubles le salon où tu reçois tes invités, tu t'efforces de bien le décorer et d'en prendre soin... encore une fois, tu ne fais cela que pour le regard des gens... non pour ton propre regard. La preuve étant que tu te préoccupes de cette salle de réception plus que de ton salon intérieur ou de la salle de bain de tes enfants !!
Quand tu convies tes amis à un repas, ne vois-tu pas que ton épouse ou peut-être toi-même prend soin de disposer et de varier les plats plus que d'habitude. Si ! Plus l'importance de ces amis est grande, plus on accordera de soin à la nourriture. Comme nous débordons de joie, quand quelqu'un fait l'éloge de nos vêtements, du décor de notre maison ou de la succulence de notre mets.
Le Prophète (BSDL) a dit : « Qu'il traite les gens comme il aimerait qu'on le traite ». En d'autres termes : traite les gens comme tu aimerais qu'ils te traitent...
Comment ?! Tu vois que ton compagnon porte un beau vêtement, prête-lui ton attention, fais son éloge, fais-lui entendre des paroles retentissantes : Que c'est beau !! Quel charme !! Aujourd'hui tu ressembles à un nouveau marié !!
Un jour, quelqu'un te rend visite et tu sens un parfum suave qui se dégage de ses vêtements, félicite-le ! Réagis ! Sois attentif !! Car s'il s'est parfumé, c'est bien pour toi. Répète les belles formules : « Quel parfum ! Tu as vraiment du goût. »
Quelqu'un t'invite à un repas, fais l'éloge de son repas ! Car tu sais que sa mère, son épouse ou sa sœur est restée des heures debout dans sa cuisine, pour toi ou pour les invités de manière générale et tu es l'un d'eux... ou, tout au moins, il s'est donné de la peine pour le ramener du restaurant ou de la pâtisserie. Dis-lui des paroles qui lui feront comprendre que tu lui es reconnaissant pour ce qu'il t'a offert et que ces efforts n'ont pas été vains !
Tu pénètres dans la maison d'un(e) ami(e) et tu y vois un superbe mobilier, fais l'éloge de cet ameublement, ainsi que de son goût raffiné (mais garde-toi de toute exagération, afin que cette personne n'ait pas le sentiment que tu te moques d'elle) !
Tu te présentes dans une assemblée et tu entends Hamad qui s'adresse au public avec euphorie, il comble l'assistance de bonheur. Félicite-le ! Tiens-le par la main quand vous vous mettez debout et dis-lui : « Que c'est beau !! Quelle habileté !! Honnêtement, ce n'est que ta présence qui a mis du piquant dans cette assemblée... »
Essaie et il t'aimera.
Tu assistes à une belle scène entre un enfant et son père : il embrasse sa main et lui apporte ses sandales. Félicité l'enfant ! Sois attentif : il porte des vêtements neufs, fais lui des compliments ! Sois observateur !
Tu rends visite à ta sœur, tu relèves qu'elle est très prévenant à l'égard de ses enfants, sois observateur ! Félicite-la ! Tu vois la sollicitude de ton ami pour ses enfants ou le charmant accueil qu'il réserve à ses invités. Sois audacieux, observateur, tresse-lui des lauriers, exprime l'admiration que tu as dans ton cœur.
Tu es monté avec quelqu'un en voiture ou bien tu as loué un taxi et tu as constaté la propreté de son véhicule, son bon comportement au volant... Sois attentif ! Fais-lui des compliments !
Il se pourrait que tu te dises : « Ce sont des choses banales... » C'est vrai, mais elles sont touchantes. J'en ai personnellement fait l'expérience : j'ai employé cette attitude envers un certain nombre de gens, grands et petits, simples ouvriers, enseignants... voire, je l'ai utilisé avec des personnes qui occupent des positions importantes. J'en ai vu qui en ont été marqués de manière impressionnante, en particulier, quand les gens s'y attendent de ta part.
Comment ? Un jeune marié que tu as rencontré une semaine après son mariage, un homme qui a décroché un diplôme supérieur, un autre qui a emménagé dans sa nouvelle maison, il ne fait pas de doute qu'ils s'attendant tous à ce que tu leur dises quelques paroles. Sois fidèle à leurs attentes !
'Abd al-Majîd -mon cousin- était un jeune homme qui passait son bac. Après avoir reçu son diplôme, il m'a demandé de l'accompagner à l'université, pour son inscription. Un matin, je lui ai téléphoné et je suis passé chez lui pour l'accompagner en voiture à l'université. Son cœur battait la chamade, il affrontait une nouvelle étape, il pensait à la faculté qui l'accepterait. Dès qu'il est monté en voiture, j'ai humé son parfum, son odeur était pénétrante, il me semblait qu'il avait vidé toute la bouteille sur ses vêtements ce jour-là !
Honnêtement, son odeur m'étouffait, je baisais la vitre pour respirer, j'avais compris que le pauvre s'était donné beaucoup de mal pour soigner son look, parfumer ses vêtements, puis, je me suis tourné vers lui, pour lui dire avec un sourire : « Mâ shâ' Allâh ! Quel doux parfum !! Je crains que dès qu'il ne sente ce parfum suave, le doyen de la faculté ne s'écrie du plus haut de sa voix : admis ! »
Tu ne peux t'imaginer la joie qui avait inondé son cœur, ni la gaieté que j'avais lue sur son visage. Il se tourna vers moi et dit avec enthousiasme : « Je te remercie Abû 'Abd al-Rahmân. Je te remercie. Par Allah ! C'est un parfum qui coûte très cher. Je le mets toujours, mais les gens ne le remarquent pas. »
Puis, se mettant à le sentir sur le bout de son turban, il dit : « Je t'adjure au nom d'Allah : j'ai du goût ?! »
Aaaah... Plus de quinze ans se sont écoulés depuis cet événement... 'Abd al-Majîd a décroché son diplôme universitaire et travaille depuis quelques années... Sauf que cette situation est toujours ancrée dans son esprit. Parfois quand se rencontre, il me la rappelle en plaisantant.
Oui ! Sois attentif ! C'est très facile de dominer les sentiments des gens et de gagner leur affection, mais bien souvent nous négligeons de mettre en pratique des compétences ordinaires pour les gagner.
Ne sois pas étonné si je te dis que l'homme au sublime caractère (BSDL) mettait en pratique ces compétences et même plus !
Le Prophète (BSDL) faisait preuve de beaucoup de finesse, même avec les faibles et les pauvres. Il leur faisait sentir leur valeur, leur faisait comprendre qu'il s'intéressait à eux, qu'ils avaient une importance à ses yeux, qu'il appréciait le travail qu'ils faisaient, aussi modeste soit-il. Quand ils s'absentait, il les évoquait en bien, faisait allusion à leurs œuvres. Par conséquent, les autres étaient encouragés à les imiter.
Il y avait à Médine une femme noire, croyante et pieuse, qui balayait la mosquée. Le Prophète (BSDL) la voyait parfois et admirait son intérêt pour la mosquée. Les jours passèrent et le Messager d'Allah (BSDL) ne la vit plus. Il demanda de ses nouvelles et on lui répondit : « Elle est morte, ô Messager d'Allah ! »
Il s'exclama : « Que ne m'en avez-vous informé ?! »
Ils firent peu de cas de sa personne. Dans la mesure où elle était pauvre et inconnue, elle ne méritait pas que le Messager d'Allah (BSDL) soit informé de sa situation. Ils ajoutèrent : « Elle est morte durant la nuit et nous voulions pas te réveiller. »
Mais le Prophète (BSDL) tint à prier sur sa dépouille. Bien qu'il semble petit au regard des gens, son travail auprès d'Allah est de grande valeur. Mais comment va-t-il prier sur elle, alors qu'elle est déjà morte et enterrée?! Il enjoignit : « Indiquez-moi sa tombe ! » Les compagnons marchèrent en sa compagnie et, arrivés devant sa tombe, ils s'arrêtèrent, il pria alors sur elle.
Puis il déclara : « Certes, ces tombes sont pleines de ténèbres et Allah Tout Puissant les illumine grâce à ma prière sur leurs occupants. »
Je t'en conjure, par Allah ! Quel a été le sentiment de ceux qui ont vu le Prophète (BSDL) porter attention à cet acte insignifiant de la part d'une faible femme ? Quel sera leur enthousiasme pour accomplir un acte similaire ou plus conséquent ?
Un aveu...
Quel que soit le succès que l'homme atteint...
Il est toujours un être humain,
Sensible aux éloges...
(26)Retiens les noms
C'est une façon de s'intéresser aux gens. Comme c'est beau de croiser une personne par hasard, dans une banque, dans un avion ou lors d'un dîner, de faire sa connaissance, puis de la rencontrer une seconde fois : tu t'avances alors vers elle en disant : « Bienvenue ! Untel ! ». Il ne fait aucun doute que cela laissera dans son cœur une trace d'amour et de considération à ton égard.
Ta mémorisation du nom de la personne qui se trouve en face de toi lui fait sentir que tu lui prêtes attention.
Il y a une différence entre l'enseignant qui se rappelle du nom de ses élèves et celui qui ne les retient pas. Quand tu dis à un élève : « Mets-toi debout, untel... », c'est meilleur que : « Toi, mets-toi debout ! »
Il en va de même quand on répond au téléphone. Que préfères-tu : que ton correspondant te dis : « oui... ou allô... » ou qu'il dise chaleureusement : « Bienvenue Khâlid ! Salut Abû 'Abd Allah... » Sans nul doute, entendre son nom à une résonance dans le cœur avant l'oreille.
D'habitude, après les conférences publiques, certains jeunes affluent vers moi pour me serrer la main et me remercier. Je veille toujours à répéter : « Quel est le nom du distingué frère ? Qu'Allah te préserve ! Comment s'appelle le frère ? »
C'est la parole que j'adresse à chaque personne que je salue, pour lui montrer que je fais attention à lui. Ainsi, chacun me répond d'un air réjoui : « Ton frère Ziyâd... ton fils Yâsir... »
Je me souviens qu'un jour, après que beaucoup de gens m'eurent salué et qu'ils furent partis, l'un d'entre eux revint poser une question. Dès qu'il fut devant moi, je lui dis : « Qu'Allah te préserve ! Khâlid... » Il s'écria avec joie : « Que c'est beau !! Tu connais mon nom ?! »
De manière générale, les gens aiment qu'on les appelle par leurs noms...
Si tu examines le Coran, tu constateras qu'Allah (qu'Il soit Exalté) interpelle les prophètes par leurs noms : « O Ibrâhîm ! Renonce à ton plaidoyer ! », « O Nûh ! Ton fils n'est pas des tiens », « O Dâwud ! Nous avons fait de toi Notre lieutenant sur terre. »
En bref...
Fais-moi savoir que tu t'intéresses à moi...
En te rappelant de mon nom...
Appelle-moi par mon nom...
Afin que je t'aime...
(27)Sois attentif
Dans la vie, nous pratiquons une bonne part de choses pour les gens et non pour nous-mêmes : quant tu es convié à un repas de noces, tu portes tes plus beaux vêtements. Tu fais cela uniquement pour attirer l'attention des gens et susciter leur émerveillement, non pour attirer ta propre attention.
Tu te réjouis, si tu constates qu'ils admirent la beauté de te tenue ou le luxe de tes vêtements. Quand tu meubles le salon où tu reçois tes invités, tu t'efforces de bien le décorer et d'en prendre soin... encore une fois, tu ne fais cela que pour le regard des gens... non pour ton propre regard. La preuve étant que tu te préoccupes de cette salle de réception plus que de ton salon intérieur ou de la salle de bain de tes enfants !!
Quand tu convies tes amis à un repas, ne vois-tu pas que ton épouse ou peut-être toi-même prend soin de disposer et de varier les plats plus que d'habitude. Si ! Plus l'importance de ces amis est grande, plus on accordera de soin à la nourriture. Comme nous débordons de joie, quand quelqu'un fait l'éloge de nos vêtements, du décor de notre maison ou de la succulence de notre mets.
Le Prophète (BSDL) a dit : « Qu'il traite les gens comme il aimerait qu'on le traite ». En d'autres termes : traite les gens comme tu aimerais qu'ils te traitent...
Comment ?! Tu vois que ton compagnon porte un beau vêtement, prête-lui ton attention, fais son éloge, fais-lui entendre des paroles retentissantes : Que c'est beau !! Quel charme !! Aujourd'hui tu ressembles à un nouveau marié !!
Un jour, quelqu'un te rend visite et tu sens un parfum suave qui se dégage de ses vêtements, félicite-le ! Réagis ! Sois attentif !! Car s'il s'est parfumé, c'est bien pour toi. Répète les belles formules : « Quel parfum ! Tu as vraiment du goût. »
Quelqu'un t'invite à un repas, fais l'éloge de son repas ! Car tu sais que sa mère, son épouse ou sa sœur est restée des heures debout dans sa cuisine, pour toi ou pour les invités de manière générale et tu es l'un d'eux... ou, tout au moins, il s'est donné de la peine pour le ramener du restaurant ou de la pâtisserie. Dis-lui des paroles qui lui feront comprendre que tu lui es reconnaissant pour ce qu'il t'a offert et que ces efforts n'ont pas été vains !
Tu pénètres dans la maison d'un(e) ami(e) et tu y vois un superbe mobilier, fais l'éloge de cet ameublement, ainsi que de son goût raffiné (mais garde-toi de toute exagération, afin que cette personne n'ait pas le sentiment que tu te moques d'elle) !
Tu te présentes dans une assemblée et tu entends Hamad qui s'adresse au public avec euphorie, il comble l'assistance de bonheur. Félicite-le ! Tiens-le par la main quand vous vous mettez debout et dis-lui : « Que c'est beau !! Quelle habileté !! Honnêtement, ce n'est que ta présence qui a mis du piquant dans cette assemblée... »
Essaie et il t'aimera.
Tu assistes à une belle scène entre un enfant et son père : il embrasse sa main et lui apporte ses sandales. Félicité l'enfant ! Sois attentif : il porte des vêtements neufs, fais lui des compliments ! Sois observateur !
Tu rends visite à ta sœur, tu relèves qu'elle est très prévenant à l'égard de ses enfants, sois observateur ! Félicite-la ! Tu vois la sollicitude de ton ami pour ses enfants ou le charmant accueil qu'il réserve à ses invités. Sois audacieux, observateur, tresse-lui des lauriers, exprime l'admiration que tu as dans ton cœur.
Tu es monté avec quelqu'un en voiture ou bien tu as loué un taxi et tu as constaté la propreté de son véhicule, son bon comportement au volant... Sois attentif ! Fais-lui des compliments !
Il se pourrait que tu te dises : « Ce sont des choses banales... » C'est vrai, mais elles sont touchantes. J'en ai personnellement fait l'expérience : j'ai employé cette attitude envers un certain nombre de gens, grands et petits, simples ouvriers, enseignants... voire, je l'ai utilisé avec des personnes qui occupent des positions importantes. J'en ai vu qui en ont été marqués de manière impressionnante, en particulier, quand les gens s'y attendent de ta part.
Comment ? Un jeune marié que tu as rencontré une semaine après son mariage, un homme qui a décroché un diplôme supérieur, un autre qui a emménagé dans sa nouvelle maison, il ne fait pas de doute qu'ils s'attendant tous à ce que tu leur dises quelques paroles. Sois fidèle à leurs attentes !
'Abd al-Majîd -mon cousin- était un jeune homme qui passait son bac. Après avoir reçu son diplôme, il m'a demandé de l'accompagner à l'université, pour son inscription. Un matin, je lui ai téléphoné et je suis passé chez lui pour l'accompagner en voiture à l'université. Son cœur battait la chamade, il affrontait une nouvelle étape, il pensait à la faculté qui l'accepterait. Dès qu'il est monté en voiture, j'ai humé son parfum, son odeur était pénétrante, il me semblait qu'il avait vidé toute la bouteille sur ses vêtements ce jour-là !
Honnêtement, son odeur m'étouffait, je baisais la vitre pour respirer, j'avais compris que le pauvre s'était donné beaucoup de mal pour soigner son look, parfumer ses vêtements, puis, je me suis tourné vers lui, pour lui dire avec un sourire : « Mâ shâ' Allâh ! Quel doux parfum !! Je crains que dès qu'il ne sente ce parfum suave, le doyen de la faculté ne s'écrie du plus haut de sa voix : admis ! »
Tu ne peux t'imaginer la joie qui avait inondé son cœur, ni la gaieté que j'avais lue sur son visage. Il se tourna vers moi et dit avec enthousiasme : « Je te remercie Abû 'Abd al-Rahmân. Je te remercie. Par Allah ! C'est un parfum qui coûte très cher. Je le mets toujours, mais les gens ne le remarquent pas. »
Puis, se mettant à le sentir sur le bout de son turban, il dit : « Je t'adjure au nom d'Allah : j'ai du goût ?! »
Aaaah... Plus de quinze ans se sont écoulés depuis cet événement... 'Abd al-Majîd a décroché son diplôme universitaire et travaille depuis quelques années... Sauf que cette situation est toujours ancrée dans son esprit. Parfois quand se rencontre, il me la rappelle en plaisantant.
Oui ! Sois attentif ! C'est très facile de dominer les sentiments des gens et de gagner leur affection, mais bien souvent nous négligeons de mettre en pratique des compétences ordinaires pour les gagner.
Ne sois pas étonné si je te dis que l'homme au sublime caractère (BSDL) mettait en pratique ces compétences et même plus !
Le Prophète (BSDL) faisait preuve de beaucoup de finesse, même avec les faibles et les pauvres. Il leur faisait sentir leur valeur, leur faisait comprendre qu'il s'intéressait à eux, qu'ils avaient une importance à ses yeux, qu'il appréciait le travail qu'ils faisaient, aussi modeste soit-il. Quand ils s'absentait, il les évoquait en bien, faisait allusion à leurs œuvres. Par conséquent, les autres étaient encouragés à les imiter.
Il y avait à Médine une femme noire, croyante et pieuse, qui balayait la mosquée. Le Prophète (BSDL) la voyait parfois et admirait son intérêt pour la mosquée. Les jours passèrent et le Messager d'Allah (BSDL) ne la vit plus. Il demanda de ses nouvelles et on lui répondit : « Elle est morte, ô Messager d'Allah ! »
Il s'exclama : « Que ne m'en avez-vous informé ?! »
Ils firent peu de cas de sa personne. Dans la mesure où elle était pauvre et inconnue, elle ne méritait pas que le Messager d'Allah (BSDL) soit informé de sa situation. Ils ajoutèrent : « Elle est morte durant la nuit et nous voulions pas te réveiller. »
Mais le Prophète (BSDL) tint à prier sur sa dépouille. Bien qu'il semble petit au regard des gens, son travail auprès d'Allah est de grande valeur. Mais comment va-t-il prier sur elle, alors qu'elle est déjà morte et enterrée?! Il enjoignit : « Indiquez-moi sa tombe ! » Les compagnons marchèrent en sa compagnie et, arrivés devant sa tombe, ils s'arrêtèrent, il pria alors sur elle.
Puis il déclara : « Certes, ces tombes sont pleines de ténèbres et Allah Tout Puissant les illumine grâce à ma prière sur leurs occupants. »
Je t'en conjure, par Allah ! Quel a été le sentiment de ceux qui ont vu le Prophète (BSDL) porter attention à cet acte insignifiant de la part d'une faible femme ? Quel sera leur enthousiasme pour accomplir un acte similaire ou plus conséquent ?
Un aveu...
Quel que soit le succès que l'homme atteint...
Il est toujours un être humain,
Sensible aux éloges...
L'histoiresdesprophètes-
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(28)Attention : ne remarque que la beauté
Sois attentif aux choses qui sont belles et agréables, qui suscitent la joie de l'individu quand les gens les voient. Il en attend des éloges et se montre sensible à leurs expressions admiratives. En revanche, essaie de faire l'aveugle face à ce qu'il n'aime pas qu'on voit ou a honte qu'on relève.
Par exemple : si tu entres chez ton ami et que tu vois des vielles chaises, garde-toi d'être de ces gens pesants, qui ne cessent de donner des conseils qu'on ne leur a pas demandés.
Veille à ce que ta langue n'abuse pas des propos du genre : Pourquoi ne changes-tu pas les chaises ?! La moitié des lustres ne fonctionnent pas ! Pourquoi n'en achètes-tu pas de nouveaux !! La peinture des murs est très ancienne !! Pourquoi n'y mets-tu pas nouvelles couleurs !!
Mon frère !! Il ne t'a rien demandé, tu n'es pas non plus un architecte d'intérieur avec lequel il s'est mis d'accord pour qu'il donne ses avis. Tais-toi ! Il n'a peut-être pas les moyens d'apporter ces changements, il connaît peut-être des difficultés financières. Rien n'est plus pesant que celui qui embarrasse les gens en portant son regard sur ce dont ils ont honte et qui, ensuite, soulève le problème avec force commentaires.
Prenons un autre exemple : s'il porte un vieil habit ou que la climatisation de sa voiture ne fonctionne pas, dis quelque chose de bien ou tais-toi !
On raconte, dans ce même ordre d'idées, qu'un homme rendit visite à son ami. Celui-ci lui offrit du pain et de l'huile. L'hôte s'écria : « Si seulement un peu de thym accompagnait ce pain !! » L'ami rentra dans sa maison et demanda du thym à son épouse pour l'invité, mais il n'y en avait point. Il sortit pour en acheter, mais il était sans le sou ! Le marchand refusa de lui en vendre à crédit. Il retourna chez lui, prit le récipient qu'il utilisait pour ses ablutions et le proposa en gage au marchant. S'il ne payait pas le prix du thym, le marchand était libre de vendre le récipient afin de récupérer son dû. Puis, il prit du thym et le donna à son invité. Celui-ci mangea. A la fin de son repas, il récita : « Louange à Allah qui nous a donné à boire et à manger et nous a rendu satisfaits de ce qu'Il nous a donné ! »
Le propriétaire de la maison poussa alors un soupir de tristesse et dit : « Si Allah t'avait rendu satisfait de ce qu'Il t'a donné, mon vase ne serait pas en gage !! »
De même, quand tu visites un malade, ne lui répète pas : « Oooh... Ton visage est pâle ! Tu as les yeux hagards... Ta peau est sèche... » Etonnant !! Es-tu son médecin ? Dis une bonne parole ou tais-toi !
On raconte également, qu'une personne âgée, l'amie d'une vieille dame, tomba malade. Cette dame n'eut de cesse de demander à ses fils, l'un après l'autre, de l'emmener voir la malade. Mais, ils trouvaient toutes sortes de prétextes et d'excuses. Au bout du compte, l'un d'eux accepta à contrecoeur et l'emmena dans sa voiture.
Quand ils arrivèrent chez la dame malade, sa mère descendit et il se mit à l'attendre dans sa voiture. Elle entra chez son ami et la trouva sous l'emprise de la maladie. Elle la salua et dit des invocations pour elle. Au moment de sortir, elle croisa les filles de la dame qui pleuraient dans le salon. Elle dit en toute innocence : « Je n'ai pas la possibilité de venir vous voir à chaque fois que je le souhaite. Votre mère est malade et il me semble qu'elle mourra bientôt. Qu'Allah vous accorde un bon réconfort, dès maintenant !! »
Sois vigilant, ô malin ! Sois attentif à ce qui procure la joie et la gaieté et non la tristesse.
Un problème...
Si tu es contraint de faire une remarque...
Comme une tache sur les vêtements...
Ou une mauvaise odeur...
Fais-le de manière intelligente...
Sois délicat et subtil !!
(29)Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas
Le bon comportement d'un homme en islam consiste à délaisser ce qui ne le concerne pas. Comme elle est belle cette parole, quand tu l'entends de la bouche pure du Messager d'Allah (BSDL).
C'est vrai : délaisser ce qui ne le concerne pas !
Qu'ils sont pesants, ceux qui t 'importunent en se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Ils t'embêtent quand ils voient ta montre :
-Combien l'as-tu payée ?
-Tu réponds : C'est un cadeau
-Un cadeau !! De qui ?
-D'un ami
-Ton ami est à l'université... dans le quartier... ou bien où ?!
-Par Allah ! Aaah... Mon ami est à l'université
-Bien, en quelle occasion ?!
-Aaah... c'est-à-dire... quand on était à la fac
-Quelle occasion ?!! Réussite ou bien étiez-vous en voyage... ou peut-être... es-ce que... ?
Il continue dans son interrogatoire au sujet d'une chose futile !! Je t'en conjure par Allah ! Ton âme ne t'inspire-t-elle pas de lui crier : « Ne t'immisce pas dans ce qui ne te concerne pas !! » ?
La situation pourrait être pire s'il te mettait dans l'embarras en te posant des questions dans une assemblée. Je me souviens que j'étais dans une réunion avec certains de mes collègues, après la prière du maghrib, lorsque le téléphone de l'un d'eux sonna. Il était assis à côté de moi et répondit : « Oui ? »
Sa femme : « Allô... où es-tu espèce d'âne ?! »
Elle parlait à haute voix, ce qui me permit d'entendre leur conversation... Lui : « Je vais bien. Qu'Allah te préserve !!! » - Apparemment il lui avait promis de l'emmener chez ses parents après le maghrib, mais il s'est retrouvé occupé avec nous.
L'épouse sa fâcha : « Qu'Allah ne te protège pas ! Tu es content d'être avec tes amis, tandis que moi j'attends. Par Allah ! Tu es un buffle !! »
Lui : « Qu'Allah soit satisfait de toi ! Je passerai te voir après al-'Ishâ. »
Je remarquai que ses propos ne collaient pas avec ceux de son épouse et je compris qu'il agissait ainsi pour ne pas se mettre dans l'embarras. La conversation prit fin. Je me mis à regarder les gens présents en m'imaginant que l'un d'eux allait lui demander : « Qui t'a appelé ? Que te veut-il ? Pourquoi ton visage a-t-il changé d'expression à la fin de la conversation ? »
Mais Allah eut pitié de lui, car personne ne s'immisça dans ce qui ne le regardait pas.
Il en va de même quand tu rends visite à un malade, que tu l'interroges sur sa maladie et qu'il te répond par des propos vagues : « Louange à Allah ! C'est bénin, une petite maladie et c'est tout... » ou des propos de ce genre, qui ne comportent aucune réponse claire.
Ne le mets pas dans l'embarras en insistant auprès de lui : « Pardon ! De quelle maladie s'agit-il précisément ? Donne-moi plus d'éclaircissements !! Que veux-tu dire?! » et autres questions de ce genre.
Etonnant !! Pourquoi l'embarrasser ?
Le bon comportement d'un homme en islam consiste à délaisser ce qui ne le concerne pas : c'est-à-dire... tu t'attends à ce qu'il te dise : « Je souffre des hémorroides ou j'ai une blessure... »
Dans la mesure où il ne t'a donné que des réponses vagues, il n'y a aucun besoin de s'éterniser sur le sujet. Je n'entends pas par là qu'il ne faille pas questionner le patient sur sa maladie. Je veux tout simplement dire qu'on ne doit pas poser trop de questions pointilleuses.
Il en va de même pour celui qui interpelle un étudiant devant les gens en plein réunion, pour lui demander à haute voix : « Ahmad ! As-tu réussi ? » Celui-ci répond : « Oui. »
L'autre reprend : « Quelle est ta moyenne ? Quel est ton rang dans la classe ? »
Si tu es sincère dans l'intérêt que tu lui portes, pose-lui la question en aparté et puis, il n'y a aucun besoin d'entrer dans les détails : Quelle est ta moyenne ? Pourquoi n'as-tu pas révisé ? Pourquoi n'as-tu pas pu t'inscrire à la fac ?... Si tu es disposé à l'aider, prends-la à l'écart et dis-lui tout ce que tu le souhaites. Par contre, étaler son linge sale en public ne sied pas.
Le Prophète (BSDL) a dit : « Le bon comportement d'un homme en islam consiste à délaisser ce qui ne le concerne pas ! »
Atelier de travail...
Combattre son âme pour s'affranchir de l'envie
De se mêler des affaires d'autrui...
Ardu au début... mais apaisant à la fin.
(28)Attention : ne remarque que la beauté
Sois attentif aux choses qui sont belles et agréables, qui suscitent la joie de l'individu quand les gens les voient. Il en attend des éloges et se montre sensible à leurs expressions admiratives. En revanche, essaie de faire l'aveugle face à ce qu'il n'aime pas qu'on voit ou a honte qu'on relève.
Par exemple : si tu entres chez ton ami et que tu vois des vielles chaises, garde-toi d'être de ces gens pesants, qui ne cessent de donner des conseils qu'on ne leur a pas demandés.
Veille à ce que ta langue n'abuse pas des propos du genre : Pourquoi ne changes-tu pas les chaises ?! La moitié des lustres ne fonctionnent pas ! Pourquoi n'en achètes-tu pas de nouveaux !! La peinture des murs est très ancienne !! Pourquoi n'y mets-tu pas nouvelles couleurs !!
Mon frère !! Il ne t'a rien demandé, tu n'es pas non plus un architecte d'intérieur avec lequel il s'est mis d'accord pour qu'il donne ses avis. Tais-toi ! Il n'a peut-être pas les moyens d'apporter ces changements, il connaît peut-être des difficultés financières. Rien n'est plus pesant que celui qui embarrasse les gens en portant son regard sur ce dont ils ont honte et qui, ensuite, soulève le problème avec force commentaires.
Prenons un autre exemple : s'il porte un vieil habit ou que la climatisation de sa voiture ne fonctionne pas, dis quelque chose de bien ou tais-toi !
On raconte, dans ce même ordre d'idées, qu'un homme rendit visite à son ami. Celui-ci lui offrit du pain et de l'huile. L'hôte s'écria : « Si seulement un peu de thym accompagnait ce pain !! » L'ami rentra dans sa maison et demanda du thym à son épouse pour l'invité, mais il n'y en avait point. Il sortit pour en acheter, mais il était sans le sou ! Le marchand refusa de lui en vendre à crédit. Il retourna chez lui, prit le récipient qu'il utilisait pour ses ablutions et le proposa en gage au marchant. S'il ne payait pas le prix du thym, le marchand était libre de vendre le récipient afin de récupérer son dû. Puis, il prit du thym et le donna à son invité. Celui-ci mangea. A la fin de son repas, il récita : « Louange à Allah qui nous a donné à boire et à manger et nous a rendu satisfaits de ce qu'Il nous a donné ! »
Le propriétaire de la maison poussa alors un soupir de tristesse et dit : « Si Allah t'avait rendu satisfait de ce qu'Il t'a donné, mon vase ne serait pas en gage !! »
De même, quand tu visites un malade, ne lui répète pas : « Oooh... Ton visage est pâle ! Tu as les yeux hagards... Ta peau est sèche... » Etonnant !! Es-tu son médecin ? Dis une bonne parole ou tais-toi !
On raconte également, qu'une personne âgée, l'amie d'une vieille dame, tomba malade. Cette dame n'eut de cesse de demander à ses fils, l'un après l'autre, de l'emmener voir la malade. Mais, ils trouvaient toutes sortes de prétextes et d'excuses. Au bout du compte, l'un d'eux accepta à contrecoeur et l'emmena dans sa voiture.
Quand ils arrivèrent chez la dame malade, sa mère descendit et il se mit à l'attendre dans sa voiture. Elle entra chez son ami et la trouva sous l'emprise de la maladie. Elle la salua et dit des invocations pour elle. Au moment de sortir, elle croisa les filles de la dame qui pleuraient dans le salon. Elle dit en toute innocence : « Je n'ai pas la possibilité de venir vous voir à chaque fois que je le souhaite. Votre mère est malade et il me semble qu'elle mourra bientôt. Qu'Allah vous accorde un bon réconfort, dès maintenant !! »
Sois vigilant, ô malin ! Sois attentif à ce qui procure la joie et la gaieté et non la tristesse.
Un problème...
Si tu es contraint de faire une remarque...
Comme une tache sur les vêtements...
Ou une mauvaise odeur...
Fais-le de manière intelligente...
Sois délicat et subtil !!
(29)Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas
Le bon comportement d'un homme en islam consiste à délaisser ce qui ne le concerne pas. Comme elle est belle cette parole, quand tu l'entends de la bouche pure du Messager d'Allah (BSDL).
C'est vrai : délaisser ce qui ne le concerne pas !
Qu'ils sont pesants, ceux qui t 'importunent en se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Ils t'embêtent quand ils voient ta montre :
-Combien l'as-tu payée ?
-Tu réponds : C'est un cadeau
-Un cadeau !! De qui ?
-D'un ami
-Ton ami est à l'université... dans le quartier... ou bien où ?!
-Par Allah ! Aaah... Mon ami est à l'université
-Bien, en quelle occasion ?!
-Aaah... c'est-à-dire... quand on était à la fac
-Quelle occasion ?!! Réussite ou bien étiez-vous en voyage... ou peut-être... es-ce que... ?
Il continue dans son interrogatoire au sujet d'une chose futile !! Je t'en conjure par Allah ! Ton âme ne t'inspire-t-elle pas de lui crier : « Ne t'immisce pas dans ce qui ne te concerne pas !! » ?
La situation pourrait être pire s'il te mettait dans l'embarras en te posant des questions dans une assemblée. Je me souviens que j'étais dans une réunion avec certains de mes collègues, après la prière du maghrib, lorsque le téléphone de l'un d'eux sonna. Il était assis à côté de moi et répondit : « Oui ? »
Sa femme : « Allô... où es-tu espèce d'âne ?! »
Elle parlait à haute voix, ce qui me permit d'entendre leur conversation... Lui : « Je vais bien. Qu'Allah te préserve !!! » - Apparemment il lui avait promis de l'emmener chez ses parents après le maghrib, mais il s'est retrouvé occupé avec nous.
L'épouse sa fâcha : « Qu'Allah ne te protège pas ! Tu es content d'être avec tes amis, tandis que moi j'attends. Par Allah ! Tu es un buffle !! »
Lui : « Qu'Allah soit satisfait de toi ! Je passerai te voir après al-'Ishâ. »
Je remarquai que ses propos ne collaient pas avec ceux de son épouse et je compris qu'il agissait ainsi pour ne pas se mettre dans l'embarras. La conversation prit fin. Je me mis à regarder les gens présents en m'imaginant que l'un d'eux allait lui demander : « Qui t'a appelé ? Que te veut-il ? Pourquoi ton visage a-t-il changé d'expression à la fin de la conversation ? »
Mais Allah eut pitié de lui, car personne ne s'immisça dans ce qui ne le regardait pas.
Il en va de même quand tu rends visite à un malade, que tu l'interroges sur sa maladie et qu'il te répond par des propos vagues : « Louange à Allah ! C'est bénin, une petite maladie et c'est tout... » ou des propos de ce genre, qui ne comportent aucune réponse claire.
Ne le mets pas dans l'embarras en insistant auprès de lui : « Pardon ! De quelle maladie s'agit-il précisément ? Donne-moi plus d'éclaircissements !! Que veux-tu dire?! » et autres questions de ce genre.
Etonnant !! Pourquoi l'embarrasser ?
Le bon comportement d'un homme en islam consiste à délaisser ce qui ne le concerne pas : c'est-à-dire... tu t'attends à ce qu'il te dise : « Je souffre des hémorroides ou j'ai une blessure... »
Dans la mesure où il ne t'a donné que des réponses vagues, il n'y a aucun besoin de s'éterniser sur le sujet. Je n'entends pas par là qu'il ne faille pas questionner le patient sur sa maladie. Je veux tout simplement dire qu'on ne doit pas poser trop de questions pointilleuses.
Il en va de même pour celui qui interpelle un étudiant devant les gens en plein réunion, pour lui demander à haute voix : « Ahmad ! As-tu réussi ? » Celui-ci répond : « Oui. »
L'autre reprend : « Quelle est ta moyenne ? Quel est ton rang dans la classe ? »
Si tu es sincère dans l'intérêt que tu lui portes, pose-lui la question en aparté et puis, il n'y a aucun besoin d'entrer dans les détails : Quelle est ta moyenne ? Pourquoi n'as-tu pas révisé ? Pourquoi n'as-tu pas pu t'inscrire à la fac ?... Si tu es disposé à l'aider, prends-la à l'écart et dis-lui tout ce que tu le souhaites. Par contre, étaler son linge sale en public ne sied pas.
Le Prophète (BSDL) a dit : « Le bon comportement d'un homme en islam consiste à délaisser ce qui ne le concerne pas ! »
Atelier de travail...
Combattre son âme pour s'affranchir de l'envie
De se mêler des affaires d'autrui...
Ardu au début... mais apaisant à la fin.
L'histoiresdesprophètes-
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Date d'inscription : 28/06/2011
Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(30)Quelle attitude adopter face aux sans-gêne ?
Parfois, certaines personnes se saisissent de ton portable -sans ta permission- pour lire les messages qu'il contient. Mon ami avait répondu à une invitation, un dîner de noces chez un juge. Tous les convives présents étaient d'éminents savants. Il s'assit parmi eux et engagea la conversation. Gêné par son portable dans la poche, il le sortit et le posa sur la table qui se trouvait à sa portée. Le sheikh, à ses côtés, était en très grande conversation avec lui. Machinalement, le sheikh prit le portable, mais, lorsqu'il consulta l'écran, son visage changea d'expression et il remit l'appareil à sa place. Mon ami étouffa un rire sonore. A la sortie, je montai en voiture avec lui, il avait mis son téléphone à côté de lui. Je le pris -comme l'avait fait le sheikh- et en regardant l'écran je ris... j'ai même éclaté de rire ! Sais-tu pourquoi ?
Certains ont l'habitude d'afficher des expressions sur l'écran de leur portable : leurs noms, « Rappelle-toi d'Allah » ou autres... Quant à mon compagnon, il y avait écrit : « Remets l'appareil à sa place, espèce de sans-gêne ! »
Nombre de personnes de ce genre fourrent leur nez dans les affaires personnelles d'autrui : il est naturel pour l'une d'elles de monter avec toi en voiture et d'ouvrir ta boîte à gants pour voir ce qu'elle contient !!!
Ou une femme qui ouvre le sac à main d'une autre pour se servir de son rouge à lèvres ou de son eye-liner. Il se peut que quelqu'un t'appelle et te demande où tu te trouves. Tu réponds que tu sors faire une course, il demande : Où ? Qui t'accompagne ?
Beaucoup de gens se comportent ainsi avec nous... Quelle attitude devrions-nous adopter vis-à-vis d'eux ?
Le plus important est de ne pas les chercher. Essaie d'éviter les conflits avec eux ! Fais en sorte que personne ne soit fâché avec toi et fais preuve d'intelligence pour te sortir d'une situation, sans qu'il y ait le moindre problème entre toi et eux. Ne prends pas à la légère l'acquisition d'un ennemi ou la perte d'un ami, quelles qu'en soient les raisons !
L'une des meilleures attitudes à adopter face aux parasites consiste à répondre à une question par une autre ou à changer totalement de sujet de conversation pour qu'ils oublient le premier sujet.
Par exemple, si on te demande : « Quel est ton salaire mensuel ? »
Réponds poliment et avec un sourire : « Pourquoi ? M'as-tu trouvé un job intéressant ? »
Il dira : « Non... mais je voudrais savoir... »
Réplique : « Les salaires sont un problème ces jours-ci... il semblerait que c'est dû à l'augmentation des prix du pétrole !!! »
Il s'enquerra : « Que viennent faire les prix du pétrole ici ?! »
Rétorque : « C'est le pétrole qui contrôle les prix. Ne vois-tu pas qu'on fait la guerre à cause de lui ?! »
Il dira : « Non. Ce n'est pas vrai ! Les guerres ont d'autres causes. Le monde aujourd'hui est plein de conflits... », et il oubliera sa première question... (Ah ! Qu'en penses-tu ? Ne t'es-tu pas tiré d'embarras avec intelligence?)...
De même, s'il t'interroge sur ton boulot ou la destination de ton voyage... demande-lui : « Pourquoi ? Tu veux m'accompagner ? »
Il répondra : « Non ! Je ne sais pas !! Dis-le-moi tout simplement. »
Dis-lui : « Si tu m'accompagnes... à toi de payer les billets. »
Il passera alors à la question des billets et oubliera le sujet original. Ainsi de suite, nous pouvons nous sortir de ce genre de mauvais pas sans susciter de problèmes avec nos interlocuteurs.
Une halte...
Si tu es embarrassé par un sans-gêne...
Sois meilleur que lui...
Sors-toi de la situation avec intelligence, sans le froisser...
(30)Quelle attitude adopter face aux sans-gêne ?
Parfois, certaines personnes se saisissent de ton portable -sans ta permission- pour lire les messages qu'il contient. Mon ami avait répondu à une invitation, un dîner de noces chez un juge. Tous les convives présents étaient d'éminents savants. Il s'assit parmi eux et engagea la conversation. Gêné par son portable dans la poche, il le sortit et le posa sur la table qui se trouvait à sa portée. Le sheikh, à ses côtés, était en très grande conversation avec lui. Machinalement, le sheikh prit le portable, mais, lorsqu'il consulta l'écran, son visage changea d'expression et il remit l'appareil à sa place. Mon ami étouffa un rire sonore. A la sortie, je montai en voiture avec lui, il avait mis son téléphone à côté de lui. Je le pris -comme l'avait fait le sheikh- et en regardant l'écran je ris... j'ai même éclaté de rire ! Sais-tu pourquoi ?
Certains ont l'habitude d'afficher des expressions sur l'écran de leur portable : leurs noms, « Rappelle-toi d'Allah » ou autres... Quant à mon compagnon, il y avait écrit : « Remets l'appareil à sa place, espèce de sans-gêne ! »
Nombre de personnes de ce genre fourrent leur nez dans les affaires personnelles d'autrui : il est naturel pour l'une d'elles de monter avec toi en voiture et d'ouvrir ta boîte à gants pour voir ce qu'elle contient !!!
Ou une femme qui ouvre le sac à main d'une autre pour se servir de son rouge à lèvres ou de son eye-liner. Il se peut que quelqu'un t'appelle et te demande où tu te trouves. Tu réponds que tu sors faire une course, il demande : Où ? Qui t'accompagne ?
Beaucoup de gens se comportent ainsi avec nous... Quelle attitude devrions-nous adopter vis-à-vis d'eux ?
Le plus important est de ne pas les chercher. Essaie d'éviter les conflits avec eux ! Fais en sorte que personne ne soit fâché avec toi et fais preuve d'intelligence pour te sortir d'une situation, sans qu'il y ait le moindre problème entre toi et eux. Ne prends pas à la légère l'acquisition d'un ennemi ou la perte d'un ami, quelles qu'en soient les raisons !
L'une des meilleures attitudes à adopter face aux parasites consiste à répondre à une question par une autre ou à changer totalement de sujet de conversation pour qu'ils oublient le premier sujet.
Par exemple, si on te demande : « Quel est ton salaire mensuel ? »
Réponds poliment et avec un sourire : « Pourquoi ? M'as-tu trouvé un job intéressant ? »
Il dira : « Non... mais je voudrais savoir... »
Réplique : « Les salaires sont un problème ces jours-ci... il semblerait que c'est dû à l'augmentation des prix du pétrole !!! »
Il s'enquerra : « Que viennent faire les prix du pétrole ici ?! »
Rétorque : « C'est le pétrole qui contrôle les prix. Ne vois-tu pas qu'on fait la guerre à cause de lui ?! »
Il dira : « Non. Ce n'est pas vrai ! Les guerres ont d'autres causes. Le monde aujourd'hui est plein de conflits... », et il oubliera sa première question... (Ah ! Qu'en penses-tu ? Ne t'es-tu pas tiré d'embarras avec intelligence?)...
De même, s'il t'interroge sur ton boulot ou la destination de ton voyage... demande-lui : « Pourquoi ? Tu veux m'accompagner ? »
Il répondra : « Non ! Je ne sais pas !! Dis-le-moi tout simplement. »
Dis-lui : « Si tu m'accompagnes... à toi de payer les billets. »
Il passera alors à la question des billets et oubliera le sujet original. Ainsi de suite, nous pouvons nous sortir de ce genre de mauvais pas sans susciter de problèmes avec nos interlocuteurs.
Une halte...
Si tu es embarrassé par un sans-gêne...
Sois meilleur que lui...
Sors-toi de la situation avec intelligence, sans le froisser...
L'histoiresdesprophètes-
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Re: Jouis de ta vie !
Bismi-LLâhir-Rahmânir-Rahym.
(31)Ne critique pas !!
Il monte en voiture avec son ami. Sa première parole est : « Aaah !! Quelle vieille voiture tu as !! » Quand il entre chez lui, à la vue de son mobilier, il s'écrie : « Oooh ! Tu n'as pas renouvelé tes meubles ?! » En voyant ses enfants, il dit : « Louange à Allah ! Qu'ils sont beaux ! Mais pourquoi ne leur achètes-tu pas de meilleurs habits !!! »
Quand son épouse lui sert le repas -la pauvre est restée debout dans les cuisine des heures durant- et qu'il voit la variété des plats il proteste : « Mon Dieu ! Pourquoi n'as-tu pas faut du riz ? Ooooh ! Il y a trop peu de sel ! Je n'avais pas envie de ce type de repas !!! »
Il entre chez un marchand de fruits... la boutique est pleine de divers types de fruits. Et il demande : « As-tu des mangues ? » Le vendeur répond : « Non... en été seulement ! »
-« As-tu des pastèques ? »
-« Non... »
Il change d'expression et lance : « Tu n'as rien !! Pourquoi as-tu ouvert ta boutique ? » et s'en va, oubliant qu'il y a, dans le magasin, plus de quarante types de fruits !
En effet, il est des gens qui t'importunent avec leurs critiques incessantes. Rien ne semble leur donner satisfaction, il ne voient dans le succulent repas qu'on leur a servi que le cheveu qui y es tombé par inadvertance ; sur le vêtement propre que le point d'encre qui y a coulé par erreur et dans le livre enrichissant que l'erreur d'impression qui s'y est glissée. Nul ne semble échapper à leurs critiques, toujours des remarques à faire sur les grandes et les petites choses.
Je connais quelqu'un que j'ai eu comme condisciple au lycée et à la fac : nous sommes toujours en relation, sauf que je ne me rappelle pas qu'il ait une seule fois fait l'éloge de quoi que ce soit... Je lui ai demandé son avis sur un livre que j'ai écrit et dont les gens ont beaucoup fait l'éloge et dont des centaines de milliers d'exemplaires ont été publiés... Il m'a répondu froidement : « Par Allah ! Il est bon ! Sauf qu'il contient une histoire qui ne convient pas... la taille typographique des lettres ne m'a pas plu... l'impression également est de mauvaise qualité, etc. »
Un jour, je lui ai demandé comment était le sermon d'untel. Il n'a pratiquement pas mentionné un seul point positif, si bien qu'il est devenu plus pesant qu'une montagne. Je ne lui demande plus son avis sur quoi que ce soit, car je le connais d'avance.
Celui qui est dans une telle situation ne fait que se tourmenter en réalité. Les gens qui lui sont le plus proche le détesteront et trouveront sa compagnie pesante...
Notre mère 'Aisha (DAS) nous décrit le comportement du Prophète (BSDL) avec eux : « Le Messager d'Allah (BSDL) n'a jamais critiqué un repas... s'il en avait envie il le consommait, sinon il le laissait. »
Il ne transformait pas chaque situation en problème.
Anas (DAS) déclare : « Par Allah ! J'ai servi le Messager d'Allah (BSDL) pendant neuf ans. Jamais, je ne l'ai entendu dire, pour quelque chose que j'ai fait : 'Pourquoi as-tu fait ceci et cela ? ' Jamais il n'a critiqué quelque chose de moi. Par Allah ! Jamais il ne m'a dit : 'Fi !' ».
Ainsi était-il et c'est ainsi que nous devons être.
Ce faisant, je ne soutiens pas qu'il faille éviter le conseil ou se taire face aux erreurs. Tout simplement, ne sois pas pointilleux à tout propos, en particulier dans les affaires terrestres. Habitue-toi à suivre le cours des choses ! Si quelqu'un frappe à ta porte, que tu l'accueilles, le fais entrer dans le salon réservé aux invités, lui offres le thé et qu'il prend la tasse et, en regardant le thé, il dit : « Pourquoi n'as-tu pas rempli la tasse ? » -Tu réponds : « Je t'en rajoute ? » -Il dit : « Non... non... ça ira. »
Puis, il te demande de l'eau. Tu lui en apportes un verre, qu'il avale, avant de déclarer : « Votre eau est chaude ». Ensuite, il se tourne vers le climatiseur et dit : « Votre clim ne rafraîchit pas !! » Et il se met à se plaindre de la chaleur... Ne sens tu pas que ce personnage est pesant ? Tu finis par souhaiter qu'il sorte de chez toi sans jamais y revenir.
Les gens, donc, détestent la critique à outrance, mais si c'est vraiment nécessaire, enveloppe-la dans un bel emballage avant de la présenter aux autres. Présente-la sous la forme d'une proposition ou de manière indirecte ou bien par des allusions vagues.
Quand le Messager d'Allah (BSDL) constatait que quelqu'un avait fait une erreur, il ne l'affrontait pas. Bien au contraire, il disait : « Qu'ont les gens à agir ainsi et ainsi ?! »
Autrement dit : c'est à toi que je fais allusion et écoute, chère voisine...
Un jour, trois jeunes gens arrivèrent à Médine l'air très enthousiaste. Ils voulaient connaître l'adoration et la prière du Prophète, (BSDL). Ils interrogèrent ses épouses sur sa pratique dans l'intimité. Celles-ci les informèrent que le Prophète (BSDL) jeûnait certains jours et d'autres jours non ; il dormait une partie de le nuit et passait une autre partie en prière.
Ils se dirent : « ça c'est le Messager d'Allah ! A qui Allah a pardonné ses péchés passés... Alors, chacun d'eux prit une résolution ! L'un déclara : je ne me marierai jamais, je resterai célibataire pour me consacrer à l'adoration. Le deuxième dit : quant à moi, je jeûnerai tout le temps, tous les jours. Le troisième affirma : en ce qui me concerne, je ne dormirai point la nuit. C'est-à-dire, je passerai la nuit entière en prière. Le Prophète (BSDL) apprit les propos qu'ils avaient tenus. Il se mit debout sur son minbar, fit la louange et l'éloge d'Allah, puis dit : « Qu'ont certaines personnes !! » (Ainsi, de manière allusive. Il ne dit pas : Qu'ont untel et untel?) Qu'ont certaines personnes à tenir tels et tels propos ?? Mais moi je prie et je dors... je jeûne et j'interromps le jeûne... je me marie... Or, celui qui s'écarte de ma sunna n'est pas des miens. »
Un autre jour, le Prophète (BSDL) remarqua que certains de ceux qui priaient en sa compagnie levaient les yeux au ciel durant la prière. Ceci est une erreur, car le principe consiste à diriger son regard sur le lieu de prosternation...
Il déclara : « Pourquoi des gens éprouvent-ils le besoin de lever les yeux au ciel dans la prière ? » Mais, ceux-ci continuèrent dans cette pratique et n'y mirent pas un terme. Il ne le confondit pas ni ne les nomma mais dit tout simplement : « Qu'ils cessent cette pratique ou alors on leur arrachera la vue ! »
Oui, c'est ainsi... brandis le bâton de loin, mais ne frappe personne ! N'est-ce pas beau de dire à ton épouse qui néglige la propreté de sa maison : « Hier, nous avons dîné chez mon ami et on ne tarissait pas d'éloge sur la propreté de sa maison... » ou à ton enfant qui néglige la prière à la mosquée : « Je suis en admiration devant untel, le fils de notre voisin, il n'est pratiquement jamais absent de la mosquée !!! » C'est-à-dire : « C'est à toi que je parle ma chère !!! »
Tu as le droit de demander : « Pourquoi les gens détestent-ils d'être critiqués? » Je répondrai : « Parce qu'ils ont un sentiment d'infériorité ». Les gens aiment tous la perfection.
On raconte qu'un homme simple voulut acquérir une certaine autorité : il eut recours à deux bouteilles thermos, l'une verte et l'autre rouge qu'il remplit d'eau fraîche. Puis, il prit place sur la route des gens et se mit à crier : « De l'eau fraîche gratuite !! » Les passants assoiffés venaient vers lui et prenaient un verre pour se servir. S'il le voyait se diriger vers le thermos vert, il disait : « Non... Bois plutôt du rouge ! » Et ils buvaient l'eau de cette dernière bouteille. Si un autre s'approchait et voulait boire de la rouge, il disait : « Non, bois plutôt de la verte ! » Si l'un d'eux s'opposait et demandait : « Quelle est le différence ? »
Il répondait : « C'est moi le responsable de l'eau ! Sois satisfait de cette organisation ou alors cherche ton eau toi-même !! »
C'est l'éternel sentiment de l'homme : il a toujours besoin qu'on le considère et qu'on s'intéresse à lui...
L'abeille et la mouche !!!
Sois comme l'abeille qui se pose sur ce qui est bon
Et s'écarte de ce qui est mauvais...
Et ne sois pas comme la mouche,
Qui ne recherche que les plaies !!
(31)Ne critique pas !!
Il monte en voiture avec son ami. Sa première parole est : « Aaah !! Quelle vieille voiture tu as !! » Quand il entre chez lui, à la vue de son mobilier, il s'écrie : « Oooh ! Tu n'as pas renouvelé tes meubles ?! » En voyant ses enfants, il dit : « Louange à Allah ! Qu'ils sont beaux ! Mais pourquoi ne leur achètes-tu pas de meilleurs habits !!! »
Quand son épouse lui sert le repas -la pauvre est restée debout dans les cuisine des heures durant- et qu'il voit la variété des plats il proteste : « Mon Dieu ! Pourquoi n'as-tu pas faut du riz ? Ooooh ! Il y a trop peu de sel ! Je n'avais pas envie de ce type de repas !!! »
Il entre chez un marchand de fruits... la boutique est pleine de divers types de fruits. Et il demande : « As-tu des mangues ? » Le vendeur répond : « Non... en été seulement ! »
-« As-tu des pastèques ? »
-« Non... »
Il change d'expression et lance : « Tu n'as rien !! Pourquoi as-tu ouvert ta boutique ? » et s'en va, oubliant qu'il y a, dans le magasin, plus de quarante types de fruits !
En effet, il est des gens qui t'importunent avec leurs critiques incessantes. Rien ne semble leur donner satisfaction, il ne voient dans le succulent repas qu'on leur a servi que le cheveu qui y es tombé par inadvertance ; sur le vêtement propre que le point d'encre qui y a coulé par erreur et dans le livre enrichissant que l'erreur d'impression qui s'y est glissée. Nul ne semble échapper à leurs critiques, toujours des remarques à faire sur les grandes et les petites choses.
Je connais quelqu'un que j'ai eu comme condisciple au lycée et à la fac : nous sommes toujours en relation, sauf que je ne me rappelle pas qu'il ait une seule fois fait l'éloge de quoi que ce soit... Je lui ai demandé son avis sur un livre que j'ai écrit et dont les gens ont beaucoup fait l'éloge et dont des centaines de milliers d'exemplaires ont été publiés... Il m'a répondu froidement : « Par Allah ! Il est bon ! Sauf qu'il contient une histoire qui ne convient pas... la taille typographique des lettres ne m'a pas plu... l'impression également est de mauvaise qualité, etc. »
Un jour, je lui ai demandé comment était le sermon d'untel. Il n'a pratiquement pas mentionné un seul point positif, si bien qu'il est devenu plus pesant qu'une montagne. Je ne lui demande plus son avis sur quoi que ce soit, car je le connais d'avance.
Celui qui est dans une telle situation ne fait que se tourmenter en réalité. Les gens qui lui sont le plus proche le détesteront et trouveront sa compagnie pesante...
Notre mère 'Aisha (DAS) nous décrit le comportement du Prophète (BSDL) avec eux : « Le Messager d'Allah (BSDL) n'a jamais critiqué un repas... s'il en avait envie il le consommait, sinon il le laissait. »
Il ne transformait pas chaque situation en problème.
Anas (DAS) déclare : « Par Allah ! J'ai servi le Messager d'Allah (BSDL) pendant neuf ans. Jamais, je ne l'ai entendu dire, pour quelque chose que j'ai fait : 'Pourquoi as-tu fait ceci et cela ? ' Jamais il n'a critiqué quelque chose de moi. Par Allah ! Jamais il ne m'a dit : 'Fi !' ».
Ainsi était-il et c'est ainsi que nous devons être.
Ce faisant, je ne soutiens pas qu'il faille éviter le conseil ou se taire face aux erreurs. Tout simplement, ne sois pas pointilleux à tout propos, en particulier dans les affaires terrestres. Habitue-toi à suivre le cours des choses ! Si quelqu'un frappe à ta porte, que tu l'accueilles, le fais entrer dans le salon réservé aux invités, lui offres le thé et qu'il prend la tasse et, en regardant le thé, il dit : « Pourquoi n'as-tu pas rempli la tasse ? » -Tu réponds : « Je t'en rajoute ? » -Il dit : « Non... non... ça ira. »
Puis, il te demande de l'eau. Tu lui en apportes un verre, qu'il avale, avant de déclarer : « Votre eau est chaude ». Ensuite, il se tourne vers le climatiseur et dit : « Votre clim ne rafraîchit pas !! » Et il se met à se plaindre de la chaleur... Ne sens tu pas que ce personnage est pesant ? Tu finis par souhaiter qu'il sorte de chez toi sans jamais y revenir.
Les gens, donc, détestent la critique à outrance, mais si c'est vraiment nécessaire, enveloppe-la dans un bel emballage avant de la présenter aux autres. Présente-la sous la forme d'une proposition ou de manière indirecte ou bien par des allusions vagues.
Quand le Messager d'Allah (BSDL) constatait que quelqu'un avait fait une erreur, il ne l'affrontait pas. Bien au contraire, il disait : « Qu'ont les gens à agir ainsi et ainsi ?! »
Autrement dit : c'est à toi que je fais allusion et écoute, chère voisine...
Un jour, trois jeunes gens arrivèrent à Médine l'air très enthousiaste. Ils voulaient connaître l'adoration et la prière du Prophète, (BSDL). Ils interrogèrent ses épouses sur sa pratique dans l'intimité. Celles-ci les informèrent que le Prophète (BSDL) jeûnait certains jours et d'autres jours non ; il dormait une partie de le nuit et passait une autre partie en prière.
Ils se dirent : « ça c'est le Messager d'Allah ! A qui Allah a pardonné ses péchés passés... Alors, chacun d'eux prit une résolution ! L'un déclara : je ne me marierai jamais, je resterai célibataire pour me consacrer à l'adoration. Le deuxième dit : quant à moi, je jeûnerai tout le temps, tous les jours. Le troisième affirma : en ce qui me concerne, je ne dormirai point la nuit. C'est-à-dire, je passerai la nuit entière en prière. Le Prophète (BSDL) apprit les propos qu'ils avaient tenus. Il se mit debout sur son minbar, fit la louange et l'éloge d'Allah, puis dit : « Qu'ont certaines personnes !! » (Ainsi, de manière allusive. Il ne dit pas : Qu'ont untel et untel?) Qu'ont certaines personnes à tenir tels et tels propos ?? Mais moi je prie et je dors... je jeûne et j'interromps le jeûne... je me marie... Or, celui qui s'écarte de ma sunna n'est pas des miens. »
Un autre jour, le Prophète (BSDL) remarqua que certains de ceux qui priaient en sa compagnie levaient les yeux au ciel durant la prière. Ceci est une erreur, car le principe consiste à diriger son regard sur le lieu de prosternation...
Il déclara : « Pourquoi des gens éprouvent-ils le besoin de lever les yeux au ciel dans la prière ? » Mais, ceux-ci continuèrent dans cette pratique et n'y mirent pas un terme. Il ne le confondit pas ni ne les nomma mais dit tout simplement : « Qu'ils cessent cette pratique ou alors on leur arrachera la vue ! »
Oui, c'est ainsi... brandis le bâton de loin, mais ne frappe personne ! N'est-ce pas beau de dire à ton épouse qui néglige la propreté de sa maison : « Hier, nous avons dîné chez mon ami et on ne tarissait pas d'éloge sur la propreté de sa maison... » ou à ton enfant qui néglige la prière à la mosquée : « Je suis en admiration devant untel, le fils de notre voisin, il n'est pratiquement jamais absent de la mosquée !!! » C'est-à-dire : « C'est à toi que je parle ma chère !!! »
Tu as le droit de demander : « Pourquoi les gens détestent-ils d'être critiqués? » Je répondrai : « Parce qu'ils ont un sentiment d'infériorité ». Les gens aiment tous la perfection.
On raconte qu'un homme simple voulut acquérir une certaine autorité : il eut recours à deux bouteilles thermos, l'une verte et l'autre rouge qu'il remplit d'eau fraîche. Puis, il prit place sur la route des gens et se mit à crier : « De l'eau fraîche gratuite !! » Les passants assoiffés venaient vers lui et prenaient un verre pour se servir. S'il le voyait se diriger vers le thermos vert, il disait : « Non... Bois plutôt du rouge ! » Et ils buvaient l'eau de cette dernière bouteille. Si un autre s'approchait et voulait boire de la rouge, il disait : « Non, bois plutôt de la verte ! » Si l'un d'eux s'opposait et demandait : « Quelle est le différence ? »
Il répondait : « C'est moi le responsable de l'eau ! Sois satisfait de cette organisation ou alors cherche ton eau toi-même !! »
C'est l'éternel sentiment de l'homme : il a toujours besoin qu'on le considère et qu'on s'intéresse à lui...
L'abeille et la mouche !!!
Sois comme l'abeille qui se pose sur ce qui est bon
Et s'écarte de ce qui est mauvais...
Et ne sois pas comme la mouche,
Qui ne recherche que les plaies !!
L'histoiresdesprophètes-
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