La méthodologie du Dr Yussûf Al-Qardhâwî dans son livre
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La méthodologie du Dr Yussûf Al-Qardhâwî dans son livre
Au nom d’Allah le Clément le Miséricordieux
[1]Louange à Allah, Seigneur des Mondes, et que la prière et le salut d’Allah soient sur le Prophète Muhammad qui a dit : « En vérité, ce qui est licite est clair, et ce qui est illicite est clair ; et entre deux se trouvent des choses douteuses que peu de gens connaissent. Celui qui s’éloigne des choses douteuses a certes préservé sa religion et son honneur, et celui qui tombe dans les choses douteuses, a commis l’interdit comme un berger qui mène ses bêtes autour d’un domaine défendu ; il se peut qu’à tout moment son troupeau vienne y paître.
En fait, chaque roi (ou propriétaire) possède un domaine défendu et en fait, le domaine défendu d’Allah est ses interdits. »[2]
Qu’Allah prie sur lui, sur sa famille, ses Compagnons et tout ceux qui le prennent en exemple jusqu’au jour du Jugement.
J’ai pris connaissance du livre qu’a écrit le cheikh Yussûf Al-Qardhâwî et qu’il a intitulé Al-Halâl wal-Harâm fil-Islâm. Il y a abordé de nombreuses questions de Fiqh et des règles concernant les transactions, la nourriture et autres ; et j’ai constaté qu’il s’est trompé à de nombreux endroits de son livre, notamment dans les sujets suivants[3] :
- L’amour voué à certains non-musulmans ;
- le port de la soie pour les hommes ;
- la représentation [d’êtres animés] ;
- le fait que la femme montre son visage et ses mains en présence d’hommes qui ne font pas partie de ses Mahârim ;
- la musique et le chant ;
- le fait de raser la barbe ou la tailler ;
- l’égorgement rituel ;
- jouer aux échecs ;
- aller au cinéma.
L’obligation (islamique) de conseiller et de s’entraider au bon comportement et à la piété m’a amené à attirer l’attention sur ces erreurs, peut-être que l’auteur révisera son livre et corrigera ces erreurs, en se basant sur ce que montrent les preuves (textuelles), afin que les gens en profitent, et qu’il obtienne la récompense. Le Prophète e a dit : « Celui qui invite vers une bonne œuvre obtient la récompense de tous ceux qui l’accomplissent, sans que cela ne diminue en quoi que ce soit de leur récompense. Et celui qui invite vers un égarement obtient le péché de tous ceux qui le suivent, sans que cela ne diminue en quoi que ce soit de leur péché. »[4]
Après avoir noté mes remarques, je me suis aperçu que cheikh ‘Abdul-Hamîd Tamhâz m’avait devancé dans la critique du livre en rédigeant un fascicule qu’il a intitulé Nazharât fî Kitâbi-l-Halâli wal-Harâmi fil-Islâm.
Dans l’introduction de son ouvrage, il a mentionné quelques phrases dans lesquelles il clarifie l’effort de compréhension (Ijtihâd) des (quatre) imams pour déduire les jugements religieux des sources de loi, et ce qu’ils ont fourni comme efforts louables dans ce sens, en disant : « Quiconque effectue des recherches dans le domaine des jugements islamiques religieux ne peut se passer de revenir aux opinions et aux avis [des imams] ; quiconque est tenté de contredire leurs opinions et de s’éloigner de leurs avis, tombera [inévitablement] dans l’erreur, la confusion et la contradiction, car il n’a pas la pleine connaissance de toutes les preuves, et n’a pas compris les textes comme il le fallait, et eux [les imams] sont plus proches naturellement et par leur compréhension, de l’époque du bien et de la pureté (l’époque des Compagnons et des Successeurs).
Avant de les contredire, on doit étudier leurs avis et on constatera alors que les imams – qu’Allah leur fasse miséricorde – ne sont pas sortis [des limites fixées dans] le Coran, et qu’ils n’ont pas contredit la Sunnah, mais au contraire, qu’ils ont déduits de ces deux sources leurs avis et leurs opinions.
Nous avons devant nous un exemple pratique [de cette erreur], qui est le livre Al-Halâl wal-Harâm fil-Islâm. Son auteur, le cheikh Yussûf Al-Qardhâwî s’est éloigné des avis des imams dans beaucoup des questions qu’il a abordées, pour adopter des opinions singulières ou faibles, ou encore attribuées faussement à d’autres.
Si seulement avant de les noter dans son livre, il avait comparé ses opinions aux avis des imams qui font référence, et [si seulement] il avait comparé leurs preuves aux siennes ! S’il avait fait cela, la faiblesse et la singularité de ses opinions lui seraient apparues clairement, et par conséquent, il ne les aurait pas notées dans son livre comme des opinions qui font référence, et avec lesquelles ils prononcent ses décrets religieux (Fatâwa) à la masse des musulmans, et aux générations qui leur succèderont.
Je dis cela car je suis convaincu de la pureté de son intention et de sa sincérité, et [je suis sûr qu’]il n’a mentionné ces avis qu’avec l’intention de montrer l’islam sous l’angle de la facilité et de la souplesse. Or, la facilité et la souplesse de l’islam ne se trouvent pas dans le fait de se conformer aux passions des gens, mais la facilité se trouve dans la souplesse des textes et la facilité de ses commandements, que n’importe quel être humain est capable de respecter, à n’importe quelle époque et en tout lieu.
Quant au fait de se réfugier sous la bannière de la facilité et de la souplesse pour les gens en adoptant des avis singuliers, faibles et empruntés à d’autres, en brisant ainsi les remparts de la loi islamique (Sharî’ah), et en dépassant ses limites, alors ceci ne nous est en aucun cas permis, qu’on le fasse avec une bonne intention ou une mauvaise.
[Pourtant,] l’auteur a lui-même admis cela lorsque qu’il a énoncé les principes suivants :
- La bonne intention n’excuse pas l’interdit ;
- Employer la ruse pour contourner l’interdit est interdit ;
- Ce qui mène à l’interdit est interdit ;
- Les choses licites nous suffisent pour éviter l’illicite.
De même que l’auteur a critiqué les imitateurs qui s’empressent de prononcer le mot « interdit » (Harâm) sans preuve, ou même un semblant de preuve, nous le critiquons pour son empressement à prononcer des avis faibles et singuliers, et à les inscrire dans son livre, comme s’ils étaient des références, étayées par des preuves, que l’on peut adopter et appliquer. »[5]
Son éminence le cheikh ‘Abdul-Hamîd Tamhâz a effectué un travail de qualité dans la critique du livre, et dans ces paroles (que nous avons citées), qui donne une idée claire de la méthode de l’auteur Al-Qardhâwî dans son livre – qu’Allah le récompense [cheikh ‘Abdul-Hamîd] pour cette étude.
[…]
--------------------------------------------------------------------------------
[1] Introduction du livre de cheikh Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân, Al-I’lâm bi-Naqdi Kitâb il-Halâl wal-Harâm, p. 7-9.
[2] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
[3] Nous ne rentrerons pratiquement pas dans le détail des argumentations, car cela nécessitera de traduire des livres entiers, ce que nous ne pouvons faire ici. Nous invitons donc ceux que cela intéresse de se référer pour cela aux originaux en arabe.
[4] Muslim.
[5] Cheikh ‘Abdul-Hamîd Tamhâz, in Nazharât fî Kitâbi-l-Halâli wal-Harâmi fil-Islâm.
© fatwas.online, 2003
[1]Louange à Allah, Seigneur des Mondes, et que la prière et le salut d’Allah soient sur le Prophète Muhammad qui a dit : « En vérité, ce qui est licite est clair, et ce qui est illicite est clair ; et entre deux se trouvent des choses douteuses que peu de gens connaissent. Celui qui s’éloigne des choses douteuses a certes préservé sa religion et son honneur, et celui qui tombe dans les choses douteuses, a commis l’interdit comme un berger qui mène ses bêtes autour d’un domaine défendu ; il se peut qu’à tout moment son troupeau vienne y paître.
En fait, chaque roi (ou propriétaire) possède un domaine défendu et en fait, le domaine défendu d’Allah est ses interdits. »[2]
Qu’Allah prie sur lui, sur sa famille, ses Compagnons et tout ceux qui le prennent en exemple jusqu’au jour du Jugement.
J’ai pris connaissance du livre qu’a écrit le cheikh Yussûf Al-Qardhâwî et qu’il a intitulé Al-Halâl wal-Harâm fil-Islâm. Il y a abordé de nombreuses questions de Fiqh et des règles concernant les transactions, la nourriture et autres ; et j’ai constaté qu’il s’est trompé à de nombreux endroits de son livre, notamment dans les sujets suivants[3] :
- L’amour voué à certains non-musulmans ;
- le port de la soie pour les hommes ;
- la représentation [d’êtres animés] ;
- le fait que la femme montre son visage et ses mains en présence d’hommes qui ne font pas partie de ses Mahârim ;
- la musique et le chant ;
- le fait de raser la barbe ou la tailler ;
- l’égorgement rituel ;
- jouer aux échecs ;
- aller au cinéma.
L’obligation (islamique) de conseiller et de s’entraider au bon comportement et à la piété m’a amené à attirer l’attention sur ces erreurs, peut-être que l’auteur révisera son livre et corrigera ces erreurs, en se basant sur ce que montrent les preuves (textuelles), afin que les gens en profitent, et qu’il obtienne la récompense. Le Prophète e a dit : « Celui qui invite vers une bonne œuvre obtient la récompense de tous ceux qui l’accomplissent, sans que cela ne diminue en quoi que ce soit de leur récompense. Et celui qui invite vers un égarement obtient le péché de tous ceux qui le suivent, sans que cela ne diminue en quoi que ce soit de leur péché. »[4]
Après avoir noté mes remarques, je me suis aperçu que cheikh ‘Abdul-Hamîd Tamhâz m’avait devancé dans la critique du livre en rédigeant un fascicule qu’il a intitulé Nazharât fî Kitâbi-l-Halâli wal-Harâmi fil-Islâm.
Dans l’introduction de son ouvrage, il a mentionné quelques phrases dans lesquelles il clarifie l’effort de compréhension (Ijtihâd) des (quatre) imams pour déduire les jugements religieux des sources de loi, et ce qu’ils ont fourni comme efforts louables dans ce sens, en disant : « Quiconque effectue des recherches dans le domaine des jugements islamiques religieux ne peut se passer de revenir aux opinions et aux avis [des imams] ; quiconque est tenté de contredire leurs opinions et de s’éloigner de leurs avis, tombera [inévitablement] dans l’erreur, la confusion et la contradiction, car il n’a pas la pleine connaissance de toutes les preuves, et n’a pas compris les textes comme il le fallait, et eux [les imams] sont plus proches naturellement et par leur compréhension, de l’époque du bien et de la pureté (l’époque des Compagnons et des Successeurs).
Avant de les contredire, on doit étudier leurs avis et on constatera alors que les imams – qu’Allah leur fasse miséricorde – ne sont pas sortis [des limites fixées dans] le Coran, et qu’ils n’ont pas contredit la Sunnah, mais au contraire, qu’ils ont déduits de ces deux sources leurs avis et leurs opinions.
Nous avons devant nous un exemple pratique [de cette erreur], qui est le livre Al-Halâl wal-Harâm fil-Islâm. Son auteur, le cheikh Yussûf Al-Qardhâwî s’est éloigné des avis des imams dans beaucoup des questions qu’il a abordées, pour adopter des opinions singulières ou faibles, ou encore attribuées faussement à d’autres.
Si seulement avant de les noter dans son livre, il avait comparé ses opinions aux avis des imams qui font référence, et [si seulement] il avait comparé leurs preuves aux siennes ! S’il avait fait cela, la faiblesse et la singularité de ses opinions lui seraient apparues clairement, et par conséquent, il ne les aurait pas notées dans son livre comme des opinions qui font référence, et avec lesquelles ils prononcent ses décrets religieux (Fatâwa) à la masse des musulmans, et aux générations qui leur succèderont.
Je dis cela car je suis convaincu de la pureté de son intention et de sa sincérité, et [je suis sûr qu’]il n’a mentionné ces avis qu’avec l’intention de montrer l’islam sous l’angle de la facilité et de la souplesse. Or, la facilité et la souplesse de l’islam ne se trouvent pas dans le fait de se conformer aux passions des gens, mais la facilité se trouve dans la souplesse des textes et la facilité de ses commandements, que n’importe quel être humain est capable de respecter, à n’importe quelle époque et en tout lieu.
Quant au fait de se réfugier sous la bannière de la facilité et de la souplesse pour les gens en adoptant des avis singuliers, faibles et empruntés à d’autres, en brisant ainsi les remparts de la loi islamique (Sharî’ah), et en dépassant ses limites, alors ceci ne nous est en aucun cas permis, qu’on le fasse avec une bonne intention ou une mauvaise.
[Pourtant,] l’auteur a lui-même admis cela lorsque qu’il a énoncé les principes suivants :
- La bonne intention n’excuse pas l’interdit ;
- Employer la ruse pour contourner l’interdit est interdit ;
- Ce qui mène à l’interdit est interdit ;
- Les choses licites nous suffisent pour éviter l’illicite.
De même que l’auteur a critiqué les imitateurs qui s’empressent de prononcer le mot « interdit » (Harâm) sans preuve, ou même un semblant de preuve, nous le critiquons pour son empressement à prononcer des avis faibles et singuliers, et à les inscrire dans son livre, comme s’ils étaient des références, étayées par des preuves, que l’on peut adopter et appliquer. »[5]
Son éminence le cheikh ‘Abdul-Hamîd Tamhâz a effectué un travail de qualité dans la critique du livre, et dans ces paroles (que nous avons citées), qui donne une idée claire de la méthode de l’auteur Al-Qardhâwî dans son livre – qu’Allah le récompense [cheikh ‘Abdul-Hamîd] pour cette étude.
[…]
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[1] Introduction du livre de cheikh Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân, Al-I’lâm bi-Naqdi Kitâb il-Halâl wal-Harâm, p. 7-9.
[2] Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
[3] Nous ne rentrerons pratiquement pas dans le détail des argumentations, car cela nécessitera de traduire des livres entiers, ce que nous ne pouvons faire ici. Nous invitons donc ceux que cela intéresse de se référer pour cela aux originaux en arabe.
[4] Muslim.
[5] Cheikh ‘Abdul-Hamîd Tamhâz, in Nazharât fî Kitâbi-l-Halâli wal-Harâmi fil-Islâm.
© fatwas.online, 2003
Re: La méthodologie du Dr Yussûf Al-Qardhâwî dans son livre
Introduction du livre Al-Qardhâwî fîl-Mizân[1]
de Sulaymân ibn Sâlih Al-Kharrâshî
Au nom d’Allah le Clément le Miséricordieux
La louange est à Allah, nous Le louons, implorons Son aide et Son pardon, et nous nous mettons sous la protection d’Allah contre le mal de nos âmes et de nos propres œuvres.
Celui qu’Allah égare, personne ne peut le guider, et celui qu’Il guide, personne ne peut l’égarer. J’atteste qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah Unique et sans associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
[…] J’ai choisi (pour cette étude) un homme dont la réputation s’est « élevée » à travers les journaux, les magazines, les livres, les émissions de radio et dernièrement les apparitions dans les émissions sur les chaînes satellites.
Cet homme ne se repose pas et ne se décourage pas malgré les années et son âge avancé : il écrit, il donne des conférences, il dialogue, il va au devant des autres, et le résultat de ces efforts sont des dizaines de livres, d’articles, et autant de rencontres, d’interviews, au point où sa production littéraire est devenue connue de tous.
C’est pour cette raison que je l’ai choisi pour faire partie d’une des études de cette série afin d’évaluer cette production (littéraire), en adressant cet ouvrage et d’autres aux membres de ma communauté (musulmane) qui sont les générations futures, afin qu’ils aient la connaissance et les preuves sur des personnalités qui ont gravi les estrades, et sont allés au devant de la communauté (des musulmans), et afin qu’ils connaissent leurs qualités et leurs défauts (ou leurs erreurs).
La personnalité qui est le sujet de cette recherche est le Dr Yussûf Al-Qardhâwî dont la notoriété est internationale ! La majorité des musulmans le connaissent vu la diversité et le nombre de ses activités.
J’en ai fait le but de cette étude car il n’existe pas d’ouvrage qui expose sa pensée, sa tendance et un résumé de ses objectifs aux musulmans qui ont grandi en voyant se répandre autour d’eux ses recherches, ses livres et ses interventions, alors qu’ils ne connaissent de lui que peu de choses.
J’ai donc effectué cette recherche que j’ai voulue courte et simple pour découvrir la personnalité du « docteur », de sa croyance, et de ses multiples orientations.
[…]
On y trouvera juste un aperçu qui met en évidence la personnalité du « docteur » sous toutes ses facettes, par l’exposé d’extraits de certains de ses livres, en commentant là où il s’est trompé[2]. En règle générale, je renvoie le lecteur vers des études plus approfondies du sujet abordé par le docteur.
Je ne me suis pas assigné le rôle de juge des travaux et des propos du docteur, en me fiant à mes passions et mes aspirations, mais c’est plutôt le Coran et la Sunnah du Prophète e qui sont son juge, car ils sont les preuves qui s’imposent à tout musulman ; ceci est clair dans cet ouvrage – comme on le verra par la suite.
[…]
Enfin, je pense que nous avons besoin de davantage d’études de ce genre, qui évaluent les nombreuses personnalités qui ont influencé le cours de la communauté musulmane, et qui ont fourni des efforts et des travaux divers dans lesquels ils ont parfois été justes, et parfois dans l’erreur ; afin que la génération à venir connaisse ces personnalités et leurs tendances, plutôt que de se voir égarés à cause des équivoques et parce qu’elle ne veut vexer personne [se taisant ainsi sur les erreurs].
Je demande à Allah de rendre cette étude et les suivantes utiles, et qu’Il m’accorde à moi ainsi qu’au lecteur Sa récompense…
Qu’Allah prie et salue sur notre prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.
Vers la suite du dossier :
La méthodologie du Dr Yussûf Al-Qardhâwî dans son livre le Licite et l’Illicite en Islam
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[1] Le titre signifie "Al-Qardhâwî dans la balance" sous-entendu la balance du Coran et de la Sunnah. Cette introduction constituera l'introduction de notre dossier.
[2] Nous nous efforcerons d’en traduire des extraits en français – à la mesure de nos possibilités.
© fatwas.online, 2003
de Sulaymân ibn Sâlih Al-Kharrâshî
Au nom d’Allah le Clément le Miséricordieux
La louange est à Allah, nous Le louons, implorons Son aide et Son pardon, et nous nous mettons sous la protection d’Allah contre le mal de nos âmes et de nos propres œuvres.
Celui qu’Allah égare, personne ne peut le guider, et celui qu’Il guide, personne ne peut l’égarer. J’atteste qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah Unique et sans associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager.
[…] J’ai choisi (pour cette étude) un homme dont la réputation s’est « élevée » à travers les journaux, les magazines, les livres, les émissions de radio et dernièrement les apparitions dans les émissions sur les chaînes satellites.
Cet homme ne se repose pas et ne se décourage pas malgré les années et son âge avancé : il écrit, il donne des conférences, il dialogue, il va au devant des autres, et le résultat de ces efforts sont des dizaines de livres, d’articles, et autant de rencontres, d’interviews, au point où sa production littéraire est devenue connue de tous.
C’est pour cette raison que je l’ai choisi pour faire partie d’une des études de cette série afin d’évaluer cette production (littéraire), en adressant cet ouvrage et d’autres aux membres de ma communauté (musulmane) qui sont les générations futures, afin qu’ils aient la connaissance et les preuves sur des personnalités qui ont gravi les estrades, et sont allés au devant de la communauté (des musulmans), et afin qu’ils connaissent leurs qualités et leurs défauts (ou leurs erreurs).
La personnalité qui est le sujet de cette recherche est le Dr Yussûf Al-Qardhâwî dont la notoriété est internationale ! La majorité des musulmans le connaissent vu la diversité et le nombre de ses activités.
J’en ai fait le but de cette étude car il n’existe pas d’ouvrage qui expose sa pensée, sa tendance et un résumé de ses objectifs aux musulmans qui ont grandi en voyant se répandre autour d’eux ses recherches, ses livres et ses interventions, alors qu’ils ne connaissent de lui que peu de choses.
J’ai donc effectué cette recherche que j’ai voulue courte et simple pour découvrir la personnalité du « docteur », de sa croyance, et de ses multiples orientations.
[…]
On y trouvera juste un aperçu qui met en évidence la personnalité du « docteur » sous toutes ses facettes, par l’exposé d’extraits de certains de ses livres, en commentant là où il s’est trompé[2]. En règle générale, je renvoie le lecteur vers des études plus approfondies du sujet abordé par le docteur.
Je ne me suis pas assigné le rôle de juge des travaux et des propos du docteur, en me fiant à mes passions et mes aspirations, mais c’est plutôt le Coran et la Sunnah du Prophète e qui sont son juge, car ils sont les preuves qui s’imposent à tout musulman ; ceci est clair dans cet ouvrage – comme on le verra par la suite.
[…]
Enfin, je pense que nous avons besoin de davantage d’études de ce genre, qui évaluent les nombreuses personnalités qui ont influencé le cours de la communauté musulmane, et qui ont fourni des efforts et des travaux divers dans lesquels ils ont parfois été justes, et parfois dans l’erreur ; afin que la génération à venir connaisse ces personnalités et leurs tendances, plutôt que de se voir égarés à cause des équivoques et parce qu’elle ne veut vexer personne [se taisant ainsi sur les erreurs].
Je demande à Allah de rendre cette étude et les suivantes utiles, et qu’Il m’accorde à moi ainsi qu’au lecteur Sa récompense…
Qu’Allah prie et salue sur notre prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.
Vers la suite du dossier :
La méthodologie du Dr Yussûf Al-Qardhâwî dans son livre le Licite et l’Illicite en Islam
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[1] Le titre signifie "Al-Qardhâwî dans la balance" sous-entendu la balance du Coran et de la Sunnah. Cette introduction constituera l'introduction de notre dossier.
[2] Nous nous efforcerons d’en traduire des extraits en français – à la mesure de nos possibilités.
© fatwas.online, 2003
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